Je vous emmerde !

J'emmerde :
- les hommes mariés qui traînent leur libido insatisfaite
- les automobilistes qui croient mieux conduire que moi
- les Maîtresses auto proclamées, qui ne sont que des putes
- mon patron, rien que parce qu'il est mon patron
- les racistes, les faschos, les nazis
- ma collègue stupidissime de 10 ans ma cadette
- les hommes amoureux de moi et encore plus ceux qui ne le sont pas
- les féministes de toute espèce
- les machos
- la maladie, qui n'aura pas ma peau
- les capotes trop petites
- les beaufs qui écoutent Patrick Bruel
- les collectionneurs de dauphins ou de tortues
- les accros au foutebaule
- les éthylotests
- tous les gens qui se font une fausse idée de moi
- les végétariens et les sobres
- les faux soumis, qui ne sont que des salopes
- les politiciens en tout genre, qui n'arriveront pas à me faire aller voter
- les calomnieurs, les injurieux, les irrespectueux, les malveillants, les corrompus
- les violeurs d'enfants
- les violeurs tout court
- les v(i)oleurs d'âmes
- les indécis
- mes voisins du dessous mais juste quand ils baisent
- Ceux qui veulent le beurre et l'argent du beurre
- la crémière
- la société de consommation
- les rois du pétrole
- Luc Besson
- les petites bites
- les poufiasses, les pétasses, les putasses, les connasses, les grognasses (qui comme par hasard sont aussi des féministes)
- la mauvaise haleine du lendemain de fête
- le Ministre de l'Economie et des Finances, qui contribue à nous rendre plus pauvres chaque jour
- (et puis non) tous les dirigeants de notre pays (ils y sont aussi pour quelquechose)
- les contrôleurs RATP et SNCF
- Du coup, les fonctionnaires qui font grève pour un rien
- les menteurs, les hypocrites, les manipulateurs, les pervers narcissiques, les mythomanes (et j'en ai connus beaucoup)
- la Saint-Crétin ... heu, la Saint-Valentin
- les Bouddhistes, les Juifs, les Chrétiens, les Musulmans
- les suspects, les accusés, les condamnés, les prisonniers (de leur propre vie)
- les poils qui repoussent alors qu'on vient de les supprimer
- les mous, les lents
- les poux, les lentes
- ma conseillère financière
- les coincés du cul, les timides, les mijorés, les maladroits
- les gens qui m'emmerdent
- et tous les autres


JE VOUS EMMERDE TOUS !
Et si je pouvais, je vous enc...rais (ceci-dit j'ai des ressources insoupçonnées).

Pas qu'une gentille ?

Avant, je buvais et je fumais ...



... Maintenant, je fume, je bois et je baise !
Et je vous emmerde !!!

Et pour de vrai, pas (que) dans une seconde vie ! (clin d'oeil à une fille qui n'est pas qu'une gentille)

(Ré)Solution de rechange

1) Laisser une dernière chance à la gent masculine.
C'est samedi soir au jamais !
Sinon,
2) Trouver un moyen efficace de substitution.
J'acquérrai ce magnifique objet :

Juke Box : Un autre monde



Je rêvais d'un autre monde
Où la terre serait ronde
Où la lune serait blonde
Et la vie serait féconde

Je dormais à poings fermés
Je ne voyais plus en pieds
Je rêvais réalité
Ma réalité

Je rêvais d'une autre terre
Qui resterait un mystère
Une terre moins terre à terre
Oui je voulais tout foutre en l'air

Je marchais les yeux fermés
Je ne voyais plus mais pieds
Je rêvais réalité
Ma réalité m'a alité

Oui je rêvais de notre monde
Et la terre est bien ronde
Et la lune est si blonde
Ce soir dansent les ombres du monde

A la rêver immobile
Elle m'a trouvé bien futile
Mais quand bouger l'a faite tourner
Ma réalité m'a pardonné.

Téléphone

Interrogation virtuelle

Sauront-ils me reconnaître dans ma seconde vie ?

Juke Box : Les amoureux des bancs publics



Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants

Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympatiques

Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Ell' cousant, lui fumant
Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé

Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympatiques

Quand la sainte famille machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Elle leur décoche hardiment des propos venimeux
N'empêche que toute la famille
Le père, la mère, la fille
Le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduire comme eux

Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympatiques

Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour

Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympatiques

Georges Brassens

Une histoire banale

Je regarde dehors.
Je l'aperçois, assis là. Il a l'air tranquille.
Le froid ne semble pas l'atteindre.
Attend-t-il quelqu'un, ou quelque chose ? Ou est-il simplement perdu dans ses pensées ?

Elle arrive, discrètement.
Elle s'assoit un peu plus loin.
J'ignore s'ils se connaissent. Ils se regardent à peine.
Puis elle se rapproche. Discutent-ils maintenant ?
Elle vient se poser tout près de lui.
L'attirance est presque palpable depuis ma fenêtre.
Mais que pensent-ils ? Que se disent-ils ? Personne ne le saura jamais.
Ils s'embrassent, enfin. Mais si vite que déjà ils font l'amour. Rapidement.
Il se retire. Elle se recoiffe.

Puis ils ne bougent plus.
Pendant de très longues minutes qui doivent leur paraître une éternité, ils se tiennent figés l'un à côté de l'autre.
Ils ne se touchent plus. On dirait qu'ils ne se voient plus. Pourtant, ils regardent dans la même direction.

Soudain, ils esquissent des mouvements. Il prend sa place, elle prend la sienne. Ils commencent à s'agiter. Que se passe-t-il ?

Finalement, l'un s'en va.
Je ne distingue pas lequel.
L'autre reste planté là, seul, comme abandonné.

Et je me dis que c'est sûrement le mâle qui s'est envolé ...

Etre une Femme

Inconvénients :
- On s'intéressera toujours davantage à ce qu'on pourrait vous mettre dans la bouche qu'à ce que vous voudriez en sortir
- Vous ne pouvez pas uriner discrètement
- On s'attarde plus volontiers sur votre cul que sur votre QI
- Quoique vous fassiez ou ne fassiez pas, vous êtes une salope
- On ne vous avouera jamais que vous conduisez bien (heu ... mieux)
- Vous n'avez pas le droit d'être naturellement belle avec des poils
- Vous avez des règles
- Vous êtes obligée de vivre seule ou d'avoir deux téléviseurs
- Si vous travaillez, vous gagnez moins qu'un homme et si vous ne travaillez pas vous devez partager le salaire de votre mari avec lui
- Vous ne pouvez pas déplacer le frigo toute seule
- Vous pleurnichez pour un rien

Avantages :
- Vous pratiquez la masturbation proprement
- On vous prendra toujours en stop
- vous pouvez mettre des vêtements légers et des tongs pour aller travailler en période de canicule
- Vous pouvez cacher votre visage sous un joli maquillage
- Vous êtes sûre d'avoir un rapport sexuel quand vous le voulez
- Vous avez des orgasmes multiples
- On s'efforcera de vous cacher la vérité pour éviter de vous faire du mal
- On ne vous en voudra pas d'être naïve
- Vous aurez dans 90% des cas la garde de vos enfants
- On ne vous reprochera pas de ne rien connaître en informatique, en mécanique ou en football
- Vous n'avez pas du faire le service militaire

Juke Box : Madame




Elle était de ces femmes qu'on embrasse sur les yeux
Dont on tombe sous le charme comme on tombe sous le feu
Elle était de ces femmes qui ne laissent pas les hommes silencieux
Dont on tombe sous la mitraille rien qu'en croisant ses yeux
Elle était de ces femmes qui ne semblent pas craindre le feu
Ni le bûcher ni les flammes tout en elle vous rendait heureux
Elle était de ces femmes qu'on prie pour qu'elle vous remarque un peu
On plongerait dans ses flammes pour seulement effleurer ses yeux
Elle était de ces femmes dont un sourire vous rend heureux
Pour elle j'aurais maudit mon âme, pour elle j'aurais maudit le bon dieu
Elle était de ces femmes dont on aimerait laver les cheveux
Dont on aimerait embrasser l'âme c'est le plus grand de mes voeux
J'ai rien dit devant cette femme même pas "au fait est-ce qu'il pleut ?"
Et l'enfant que vous êtes encore Madame me met les larmes aux yeux
Elle était de ces femmes qui n'ont pas le regard bleu
Dont les yeux ont versé trop de larmes pour croire encore aux cieux
J'ai rien dit devant cette femme même pas "au fait est-ce qu'il pleut ?"
Et l'enfant que vous êtes encore Madame me met les larmes aux yeux

Miossec

Amor, A mort

Je me repasse sans cesse, comme pour me convaincre de sa véracité, cette phrase assassine :
"Vous êtes faite pour être une maîtresse".
Je suis faite pour être désirée et non pas aimée (?)

J'ai bien plus aimé, bien trop aimé !

Ce soir, j'ai juste besoin d'amour...
En retour
Pour toujours

Simplement, pour y croire, à mon tour.

Bien tenté(e)

Mon prétendant à l'adultère a de la suite dans les idées.
En plus de l'humour dont il a fait preuve le lendemain du message que je lui ai laissé, il a une grande imagination et une certaine audace.
Quelle n'a pas été ma surprise en recevant ce matin un mail de sa part sans que je ne lui donne jamais mon adresse. Il a simplement testé tous les formats avant de tomber sur le bon : nom.prenom@societe.com. A moins que la chance ne le lui ait fait trouver du premier coup.

Son message est rieur et court. Il n'en dit jamais trop, comme pour laisser planer le mystère, ou devrais-je dire le doute. Les trois jours passés avec lui m'ont permis de vite le cerner et ses mots ne m'ont pas étonnée. Pourtant, ils m'ont fait sourire. Aïe ... J'ai hésité quelques secondes avant de lui répondre, d'un ton amical, que son effronterie avait au moins réussi à retenir mon attention et à éviter que je ne supprime immédiatement son mail.
Après quelques échanges, il a fini par me donner son adresse mail personnelle en espérant me croiser sur MSN.
J'ai stoppé là la conversation.

Je ne veux pas attendre pendant des heures qu'il se connecte, s'il daigne le faire.
Je ne veux pas à avoir à supporter qu'il se déconnecte brutalement sans me dire bonne nuit.
Je ne veux pas d'une relation virtuelle.
Je ne veux pas de promesses rêvées aux heures tardives de la nuit.
Je ne veux pas être une maîtresse imaginaire.
Je ne veux plus être la cerise sur le gâteau !

Malheureusement, entre la raison et la tentation, mon coeur balance, un peu trop souvent ...
Saurai-je résister ?

Juke Box : Love will tear us apart



When the routine bites hard
and ambitions are low
And the resentment rides high
but emotions won't grow
And we're changing our ways,
taking different roads
Then love, love will tear us apart
again

Why is the bedroom so cold
Turned away on your side?
Is my timing that flawed,
our respect run so dry?
Yet there's still this appeal
That we've kept through
our lives
Love, love will tear us apart
again

Do you cry out in your sleep
All my failings exposed?
Get a taste in my mouth
As desperation takes hold
Is it something so good
Just can't function no more?
When love, love will tear us apart
again.

Joy Division

A mort Amor

Je craque !
J'en ai marre de voir des coeurs partout, du rose et de la guimauve !!!
Tous les ans, c'est le même scénario écoeurant : deux semaines avant la Saint Valentin, on nous matraque de bons et merveilleux sentiments.
Comme si l'amour n'existait qu'une journée dans l'année ! Tssss
(Bon ok, s'il pouvait m'arriver une seule fois par an, ce serait déjà pas mal).
Mais là, trop c'est trop !
Ils s'y mettent tous, les annonceurs, les chaînes de télévision, les journaux, les vitrines des magasins, les restaurants ... pour nous faire bouffer de la mièvrerie.
A croire que l'amour rend con, à moins qu'il n'y ait que les cons pour s'aimer ! (Je modère : du moins, aussi naïvement).
En tout cas, ça fait un paquet de crétins qui tombent dans les pièges du love marketing (dans Cupidon, il y a cupide, non ?) pour donner l'illusion de l'intensité de leur engagement en offrant une vulgaire fleur aussi vite fanée que leur sincérité (Grrr, ils n'ont rien compris, seuls les diamants sont éternels !). Les mêmes crétins qui traînent désespérément leur libido perverse tous les autres jours de l'année dans l'espoir que quelqu'un d'autre viendra la ramasser.
Et ils voudraient nous faire croire, à nous Célibataires, qu'ils sont bien plus heureux ?
Aurais-je oublié à quel point la vie à deux est douce, bien plus que la liberté et l'honnêteté ?
Qu'ils cessent donc de nous cracher à la figure leur béatitude et de se pavaner comme s'ils étaient les seuls au monde à avoir cette chance inouïe d'avoir trouvé leur "moitié" et de ne faire plus qu'un!
Gerbant !
Moi, je suis entière, et je tiens à le rester.
Cupidon est déjà passé par moi et à rembarqué ses flèches en me plantant là. "Tu peux revenir salaud, je suis armée maintenant ! (Heu ... mais reviens quand même !)".
Bref, je n'en peux plus de ces mises en scène romantico-laxatives, de ces aveux télévisuels impudiques, de ces niaiseries nauséeuses et nauséabondes imposées à mes oreilles sensibles.
SVP, aimez-vous, mais en SILENCE et si possible en CACHETTE !
PITIE pour l'humanité et ce qui lui reste d'intelligence et de lucidité.

Amis de l'Amour, Unissons-nous
Boycottons la Saint Valentin !

Petit dictionnaire des mots rares

GAUDEAMUS :
Chant de réjouissance.

"Dans un quart d'heure, mes gaudisseries, folies et gaudeamus vous auront fait pisser de rire."
(Jean-Louis Bailly : L'ombre de Théophile)

Je me souviens de la première fois où nous sommes allés dîner dans ce charmant petit restaurant de la Montagne Sainte Geneviève, le Gaudeamus.
Nous n'avions pas pu payer par carte bleue car le propriétaire avait demandé aux autorités bancaires que soit corrigé le nom qu'elles avaient attribué à son établissement : Gaudeanus !

Interrogation de la Chandeleur


Pourquoi tout ce qui est bon fait grossir ?


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