Choix cornélien : le retour

Une croisière dans l'Archipel des Grenadines
ou une virée dans l'est américain ?


Comment peut-on choisir ?

Heureusement, mon banquier est là pour m'aider ... toujours !
Ce sera donc ...

"Un con qu'on comprend prend content ce qu'on tend comptant"

Mme Noire - Un soir de grande solitude intellectuelle

Mobile

" Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche"

Michel Audiart - dialogue du film Un taxi pour Tobrouk

Et un con assis ?
Il régresse, c'est sûr !

Miedo

Plus je vieillis et plus j'ai peur.
Pas peur de l'avenir, pas peur des autres, pas peur d'avoir mal, non, seulement peur dans certaines siutations (enfin, je crois).
Je ne peux plus regarder un film d'horreur.
Je ne monte jamais dans la dernière attraction de DisneyLand.
J'ai loupé l'expérience du super grand 8 du New York New York de Las Vegas.
Je flippe quand quelqu'un d'autre conduit.
Je me méfie dans gens que je croise à qui je trouve un air de plus en plus louche.
J'ai toujours eu le vertige mais il commence à devenir "handicapant".
Et bien sûr, le pire, je suis terrorisée dans l'avion surtout lors du décollage. Pourtant, je le prends régulièrement (plus que le métro, c'est dire !) mais non seulement je ne m'y habitue pas, mais je panique chaque fois davantage, à tel point que je sens que je vais hurler à la moindre secousse, au moindre bruit inhabituel ...
Bref, plus ça va, plus j'ai peur des choses qui ne me faisaient pas peur avant...Et j'ignore pourquoi.
Je ne comprends pas les gens qui la cherchent et la provoquent, au travers des sports extrêmes notamment. Pour moi, il n'y a pas une bonne et une mauvaise peur. Même quand je sais intellectuellement qu'il n'y a aucun risque, j'ai peur.

Deviendrais-je paranoïaque ?
Aurais-je, en vieillissant, ce sentiment étrange que la mort se rapproche ?
Est-ce simplement un refus de se laisser aller et donc un besoin grandissant de tout maîtriser ?
Un sentiment d'impuissance exacerbé par une sensation d'insécurité accrue ?
Je crois que j'ai peur d'avoir peur ... du coup, j'ai peur. Et plus j'ai peur, plus j'ai encore plus peur... comme si la peur se nourrissait d'elle-même.

Se pourrait-il qu'un jour ma peur devienne si forte que je renonce à faire certaines choses, comme voyager par exemple ?
Puis-je enrayer ce mécanisme, et si oui, comment ?
Existe-t-il un docteur de la peur qui pourrait me soigner en cas d'aggravation ?

Je DETESTE avoir peur !!!
Je déteste les choux de Bruxelles, alors je n'en mange pas.
Je déteste les poils, alors je les épile.
Je déteste les cons, alors je les évite (autant que possible).
Je déteste le jaune, alors je n'en porte jamais.
Alors pourquoi, j'ai peur ????

Cette émotion est terrible car elle envahit tout votre corps jusqu'à le paralyser ou le pousser à agir spontanément, librement de toute réflexion. La peur annihile l'esprit et tout raisonnemment sensé. Elle nous rend incontrôlables. Le plus doux des agneaux peut devenir un loup féroce quand il est effrayé.
Et savoir ça, ça fait aussi sacrément peur !

Bref, tout ça pour dire que demain, je vais avoir peur. Deux fois dans la même journée.
Alors, j'ai (déjà) peur !

Un de perdu ...

Mon style d'hommes ?

Benjamin Biolay ... Un air de Nick Cave. Mmmm En plus, il parle français !

Parole de maîtresse - Explication

Dans la vie, rien n'est joué d'avance. Aucun rôle ne nous est attribué dès le départ auquel il faut se tenir. Aucun costume ne nous est remis qu'il faut endosser jusqu'à notre mort.

J'ai été mariée.
J'ai été trompée.
J'ai été infidèle.
J'ai été célibataire séductrice et mangeuse d'hommes.
Et aujourd'hui, je suis LA salope par excellence.
Oui, c'est ainsi qu'on nomme les femmes qui ont une liaison avec un homme marié (n'allez pas vérifier sur les forums, c'est pathétique !).
Et quand je dis "on", il faut se figurer 99% de la population de la terre, à savoir tous ceux qui ne sont pas "maîtresse d'un homme marié" ! Du coup, et vous le comprendrez, on ne s'en vante pas trop.

C'est drôle, (enfin, façon de parler), mais dans un adultère, personne ne pense à ce que peut vivre et ressentir la maîtresse. On plaint toujours la femme trompée.
Y compris, et c'est le pire, son cher amant !
Elle est tout simplement diabolisée par les uns et méprisée par l'autre.
Belzebuth a revêtu un habit sexy et cherche désespérément à semer le malheur en disloquant des couples officiels ! Une vraie salope, je te dis !

On oublie trop souvent que le couple adultérin est un COUPLE avant tout, avant d'être adultérin ...
Chacun s'engage à sa façon, à la hauteur de ses désirs, de ses envies, de ses sentiments.
Il se construit selon les deux individualités. Se nourrit des émotions partagées. Subit des perturbations et des disputes, voire des séparations (insupportables d'ailleurs). Vit de projets. Se réjouit de fous-rires. S'épanouit de tendresse. Jouit de sexe.
C'est une histoire à deux. Une histoire qui se vit par elle-même.
Et quoiqu'on en pense, dans cette histoire, il n'y a pas plus que DEUX personnes. Sauf que l'un des deux (devinez lequel) rejette cette réalité.

Et ça me fait marrer (toujours façon de parler) que l'homme soit pardonné du mal qu'il fait autour de lui, non seulement par sa femme, à qui il jure avoir commis la pire erreur de sa vie (merci pour l'erreur que je suis ... CONNARD, tu pourrais au moins assumer un minimum !), et par sa maîtresse, à qui il (ose) avoue(r) qu'elle s'est trompée sur ses intentions ! (toujours merci pour moi qu'il a choisie suffisamment conne pour confondre un "je te désire" avec un "je t'aime").

Alors peut-être que je suis une salope...
Une salope aux yeux du monde entier juste parce que c'est - comment disent-ils ? - ha oui - immoral.
Sa salope à lui, parce qu'au final, on se rend toujours compte qu'il n'y avait que le sexe qui l'intéressait (excuse facile à la rupture).
Une salope pour sa femme, parce que j'ai voulu (et tout fait pour) lui piquer son mari alors qu'il existe des millions de célibataires qui n'attendent que ça.
Je traduis à ma sauce : "franchement, il y a des millions de mecs 10 000 fois mieux que mon mari parmi lesquels tu pourrais piocher".
Mais c'est vrai, ça ! Sans blague ! Pourquoi lui alors ???
C'est dingue, je ne te connaissais pas mais je me suis dit que j'allais te faire un coup de pute, juste pour voir ce que ça fait. Parce que, franchement, ton mec, il est pas terrible ; il te va bien d'ailleurs...


Je répondrais : Parce que l'amour, ça ne se commande pas.
Et oui, que vous le vouliez ou non, il s'agit toujours (enfin, souvent) d'une histoire d'amour (enfin, souvent ... pour la maîtresse !). Et que justement, s'il ne s'agissait que de cul, vous n'auriez pas de quoi vous inquiéter mesdames ! Mais bon, c'est sans compter que les femmes sont jalouses pour un rien et possessive sur tout !
Et que, BORDEL, il n'a pas dit non quand j'ai dit oui ! Lui aurais-je mis un flingue sur la tempe ?
Bon ok, je n'ai pas dit non. Il aurait fallu ? (Merde, je suis célibataire, je ne trompe personne MOI !)
Et que, pouffiasse (j'aime bien insulter les gens qui m'insultent), si tu te crois à l'abri, tu te trompes. Ce n'est pas parce que tu as signé un papier que tu es propriétaire ad vitam aeternam des sentiments de ton mari et encore moins de ses pulsions sexuelles, surtout quand tu te refuses à lui sous prétexte que tu es fatiguée parce que TOI tu t'es occupée des enfants toute la journée, non sans reporter la faute sur lui. Tiens, c'est bizarre, tu sais reconnaître sa faute quand ça t'arrange. Là pour le coup, ce n'est pas à cause de "sa" pétasse ! ). Et puis, tu ferais quoi si tu tombais amoureuse d'un homme (marié ou pas, on s'en fout) autre que celui que tu as épousé (faut dire qu'il n'est pas si génial que ça comparé aux autres !) ? (D'ailleurs, réfléchis bien, c'est pas ce que tu as fait à une époque ? OK, tu n'étais pas mariée et lui non plus, mais ça change quoi ?)
Ah non, bien sûr, ça ne peut pas t'arriver, tu es (devenue) une fille bien comme il faut TOI !

Bon, en gros, tout le monde juge tout le monde. Tout le monde a une opinion arrêtée sur les autres, en fonction de ce qu'ils subissent, sans, évidemment, jamais se mettre à leur place. Tout le monde croit que sa souffrance est plus importante que celle des autres. Tout le monde est si ... égocentrique !
Ce n'est pas mon cas (il me semble que c'est la principale qualité à avoir quand on veut être une bonne maîtresse).
Ok, ok, on se calme, je suis la pire des salopes qui soit ; une raclure, une traînée, une merde à abattre.

Bref, mais si je suis une salope, lui, il est quoi ?
Un homme faible, qui n'a pas su résister aux charmes troublants d'une naïade sublime qui l'a ensorcelé (argh, que dis-je, aveuglé, détourné, corrompu) ? (Merci, je le prends pour un compliment ! Enfin, un !)
Un homme délaissé qui a ressenti la nécessité de se réassurer sur son pouvoir de séduction ?
Un homme inactif qui a eu besoin d'assouvir sa libido ?
Un homme qui a succombé à la tentation juste pour l'expérience ?
Un homme marié tout simplement ?

Si ça rassure les femmes trompées de penser ça, tant mieux pour elles !
Si elle croient qu'elle sont uniques au monde, tant pis pour elles !

Toutefois, je ne voudrais pas faire de généralités et je pense que la plupart des hommes infidèles le sont pour ces raisons.
Mais pas tous ... même si le mal qui est ressenti par la cocufiée doit être identique (et accessoirement par la cocufiante. Mais de cela, on s'en moque ; après tout, elle l'a bien cherché !)
Je comprends mieux aujourd'hui les femmes qui ont couché avec mon mari ... (désolée, Moi, Madame Noire, je suis unique !)

Donc, qu'elles se rassurent ... les maîtresses souffrent aussi.
Il n'y a pas de raison qu'un énergumène de cette espèce fasse du mal à l'une et pas à l'autre !
D'ailleurs, je crois même que c'est salvateur pour eux ... Ils font souffrir la femme à cause de laquelle ils font souffrir la leur (leur moitié, leur propriété, la mère de leurs enfants etc.).
C'est pratique !

Bref, parfois, il existe des moments magiques où deux personnes se rencontrent et savent qu'elles sont faites l'une pour l'autre.
Quelle considération valable pourrait-on prendre en compte pour ne pas tenter l'aventure ?
Je suis une intuitive (native du cancer, ascendant lion), une amoureuse née, une passionnée (1er sens du terme), une irrationnelle. J'ai besoin d'aller au bout des choses. Je déteste les sensations d'inachevé. J'ai certainement un penchant inconscient masochiste. Je suis entière, c'est tout.
J'ai suivi mon instinct, mes sentiments.
Peut-on me blâmer pour cela ?
Peut-on me reprocher d'avoir trop aimé ?

Notre liaison dure depuis presque 4 ans.
Je n'ai jamais eu envie d'en parler. Pourtant, il y en a des choses à dire !
Je crois que c'est fini désormais. Mais est-ce que ce sera fini un jour ?
Dans les faits, oui ! Mais jamais dans la tête.
Cette relation adultère sera toujours inachevée. Parce qu'il n'y a aucune bonne raison pour qu'elle finisse.
Du moins, pour moi. Lui en a trouvé plein ! Tant mieux aussi pour lui ... et ses enfants (à ce qu'il parait, c'est mieux pour les enfants et leur équilibre que les parents restent ensemble ...), sa femme (la pauvre, elle se retrouverait seule sans un rond !), et ... la maison ! Et puis, ça craint, d'annoncer ça à maman...

ah ben voilà, je deviens vraiment salope !
Après tout, il aime sûrement sa femme et sûrement pas moi.
Alors pourquoi avoir dit le contraire ?

C'est là où je voulais en venir.
La maîtresse, elle fait quoi pendant 4 ans ?
A part, attendre le moment privilégié d'être ensemble qu'il aura eu la bonté de lui accorder ?
A part accepter qu'il doit rentrer parce qu'il a des responsabilité, LUI ?
A part espérer qu'il l'aime un peu plus que ce qu'il aime son cul ?
A part croire en ses paroles, et, en se forçant, pas à ses actes ?
A part porter à elle seule la relation par son amour ?
A part compenser les manques de l'autre ?
A part écouter et conseiller ?
A part comprendre ?
A part plaire ?
A part se taire ?
A part se cacher ?
A part manquer de tout ?
A part espérer ?
A part ravaler ses désirs ?
A part racheter sa fierté qui s'est fait la malle ?
A part ne pas exister ?

Parce que c'est ça la vie d'une maîtresse.
Être la femme qu'il veut, sans devenir la femme dont il ne veut plus (mais qu'il garde quand même).
Ne pas décider des plannings des vacances.
Ne pas partager les moments importants de sa vie.
Ne pas avoir de nouvelles pendant des semaines et être euphorique quand elle en a.
Être toujours présente à l'appel.
Être toujours désirable et bienveillante, gaie et enthousiasmante.
Être l'amante et l'aimante parfaite.
Tolérer ses absences. Comprendre ses silences.
Se retenir de l'appeler quand elle a besoin de lui parler.
Pardonner ses écarts (un homme adultère en aura toujours...).
Entendre ses promesses et ses projets et les oublier.
Être interdite d'accès à ses obsèques.
Assumer que c'est bien fait pour sa gueule.

MERDE alors ! S'il voulait un ami à qui se confier, il fallait le dire ! (bon ok, on ne baise pas avec les amis et ils sont toujours les bienvenus à un enterrement).

Et le type, le super-mari-amoureux-de-sa-femme-qui-jure-qu'il n'y a qu'elle-, il fait quoi pendant 4 ans ?
A part mentir à sa femme en lui disant qu'il l'aime et qu'il ne la quittera jamais ? (Bah, c'est pas vraiment mentir puisque la 2ème partie est vraie).
A part mentir à sa maîtresse en lui disant qu'il l'aime et qu'il va quitter sa femme - un jour- sois patiente - ?
A part s'assurer que sa femme va bien pour ne pas qu'elle le quitte ?
A part s'assurer que sa maîtresse va bien pour ne pas qu'elle le quitte et qu'accessoirement elle ne contacte pas sa femme ?
A part baiser deux femmes qui, pour lui j'imagine, se complètent ? (je rajouterais : à part rêver baiser ses deux femmes en même temps ?).
A part se sentir le super-héros d'une série désuète qui n'accueillera aucun audimat ?
A part prendre et ne rien donner ?
A part faire espérer ?
A part se sentir aimé comme jamais sans devoir aimer ?

Parce que c'est ça la vie d'un homme infidèle.
Etre aimé par deux femmes pour le prix d'une.
Prendre du bon temps entre midi et deux (c'est vrai qu'on s'emmerde souvent à cette heure-là !).
Tromper les deux femmes de "sa vie".
Supporter la peur d'être découvert par sa légitime et de la perdre avec les mômes dans le package.
Supporter la peur d'être dénoncé par son illégitime.
Assumer ses responsabilités auprès de la première et considérer n'en avoir aucune envers la deuxième.
Interdire à ses deux femmes ce qu'il ose faire gaiement.
Trouver d'autres terrains de jeu (après tout, la première fois est la plus difficile).

Donc, c'est vrai, moi je suis la méchante, lui le gentil, et elle la victime.
Lapidez-moi sur la place publique, je ne mérite que ça.
Ou brûlez-moi... après tout, on brûle bien les sorcières !
Supprimons toutes ces mauvaises femmes qui vous menacent... Cela rendrait le monde merveilleux.

Je ne pensais pas avoir le "profil" de la maîtresse.
Je les ai moi-même jugées et critiquées.
Je ne les comprenais pas, même si je n'en ai jamais voulu à celles qui ont touché à mon homme (je trouve qu'il est assez grand (par rapport à moi :-)).
Je suis trop libre et trop respectueuse des autres pour agir ainsi.
Mais aussi très respectueuse des choix des autres, surtout de ceux que j'aime.
Donc, on n'a le droit de parler que de ce qu'on connaît.
Aujourd'hui, j'arrive à entrevoir les motivations qui poussent les aimantes à appeler leurs rivales officielles.
J'ai réalisé que ce n'était pas par méchanceté, ou simplement par vengeance puérile.
Je crois que c'est simplement parce que ce serait une excellente raison pour rompre définitivement.
Mais surtout, une façon comme une autre - et on peut l'exécrer - de dire que nous existons. Nous ne sommes pas qu'une chimère, un fantasme. Nous sommes des femmes amoureuses.
Ton mari m'aime. Il m'aimera toute sa vie. Il me l'a dit. Même si c'est toi qu'il a choisie. Quelle chance ! (?).


Donc, qu'on ne vienne pas me faire chier avec ça, tous les DEUX nous sommes engagés dans cette relation.
Pas plus l'un que l'autre (sauf qu'il n'y en a qu'un qui l'assume).
Je suis autant responsable de mes espoirs que lui de sa lâcheté !
Et pour assumer toute responsabilité, il faut savoir en payer le prix !
Je paie le mien.
Son tour viendra...

Proverbe


"Se méfier de l'eau qu'on a endormie"



Autant de mépris ne doit jamais rester impuni !

Parole de maîtresse


"Pour moi, être aimé n'est rien, c'est être préféré que je désire."

André Gide

Choix cornélien (suite)

Il a choisi le ski...


Bah ! Je lui montrerai les photos.

Choix cornélien

Ski ou croisière dans l'archipel des Grenadines ?

Comment peut-on hésiter ? ...

Mal a dit

Ce fut brutal, un choc.
Je n’ai rien vu venir.
Je n’ai pas voulu voir.
Elle m’a touchée, violemment.
Coup de foudre, coup du sort.
Sans m’avertir, sans demander mon avis, sans se présenter.
Quand j’ai réalisé, il était trop tard.
Aurais-je pu l’éviter ? Bien sûr que non. J’étais bien trop impuissante face à elle.
C’est ainsi qu’elle a fait irruption dans ma vie. C’était il y a longtemps déjà.

Il n’y avait pas de place pour elle.
Alors, jour et nuit, elle m’a tourmentée, pour se la créer.
Et malgré mes tentatives de révolte, elle s’est installée, là, dans mes entrailles.
Et pour m’imposer sa loi, elle n’a eu de cesse de me torturer, maltraitant ma chair et abimant mon âme. Plus j’hurlais, plus je criais et plus elle se montrait morbide, implacable et impitoyable.

Je n’étais pas préparée à un tel chamboulement. Je n’étais pas prête à mener cette bataille. Je ne voulais pas souffrir. J’étais dans l’incompréhension totale qu’elle puisse tout prendre sans rien donner. Je maudissais le destin. Sombrais dans les doutes. Subissais la douleur.
J’étais terrorisée, elle le savait, elle devait même en rire. J’avais peur de l’inconnu, peur de cette intruse, peur de ses projets, de ses désirs, peur des conséquences, peur de l’avenir.
Je n’avais jamais connu une telle cruauté et une telle injustice.
J’aurais pu mourir de ce combat. Je la soupçonnais du pire pour arriver à ses fins.
J’étais perdue.
J’ai imploré qu’elle m’épargne.

Je me suis résignée, épuisée par cette guerre perdue d'avance.
J’avais compris que lutter était vain. J’ai rendu les armes. Je lui ai ouvert la porte.
J’ai pansé les plaies sur mon corps meurtri à jamais. J’ai accepté mon sort. Je me suis soumise à l’évidence, à sa suprématie.
Elle a planté son drapeau noir, celui de la victoire, élu domicile, puis elle a signé la trève et s’est calmée.
Elle avait gagné.

Mais je n’avais pas vraiment perdu.
Je m’en suis aperçu plus tard. En ne me tuant pas, au lieu de m’affaiblir, elle m’avait rendue plus forte.
Et je me suis rendue compte qu’elle avait changé ma vie, que désormais le monde n’aurait plus la même couleur fade et que la vie n’aurait plus la même saveur amère.

Depuis, je la porte en moi. Elle a trouvé sa place, au creux de mon ventre.
Elle n’en repartira jamais, possédant mon corps et obsédant mes pensées.
Elle me suit dans mes voyages, m’accompagne sur ma route. Dort dans mon sommeil, s’apaise dans mes rires, s’agite dans mes pleurs.
J’ai appris à l’écouter, à la connaître et à la comprendre.
Je suis attentive à ses sautes d’humeur, à ses troubles. Je la surveille. Je la ménage. Je crains qu’elle se vexe ou se fâche.
Il faut dire qu’en me souciant d’elle, je prends soin de moi.
Nous nous sommes apprivoisées, ne faisant plus qu’une.
Nous avons enfin trouvé l’équilibre et la paix........ jusqu’à la prochaine révolte.

La plupart du temps, elle m’ignore. Alors, je fais comme si elle n’existait pas. Je feins de l’oublier, je l'élude, pour reprendre le cours de ma vie.
Mais toujours, quand il m’arrive de lui en vouloir ou même de la mépriser, quand je suis lasse et désabusée, quand je rêve de reprendre ma liberté, elle sait être menaçante et me rappeler combien elle peut être dangereuse et qu’elle peut à tout moment entamer un nouveau combat qui pourrait me détruire.
Elle me fait juste savoir que je ne peux plus vivre sans elle.
Qu’elle est égoïste et entêtée parfois ! Mais comme elle a raison…

Pourtant, sans moi, elle n’est rien. Elle n’existe qu’à travers moi. D’ailleurs, je me suis souvent demandé si ce n’est pas moi qui l’ai fait naître, inconsciemment, il y a bientôt 17 ans.
Et c’est peut-être pour cela qu’elle ne veut plus me quitter.

Parfois, je m’interroge, inutilement : quelle aurait été mon existence et quelle femme je serais devenue si je ne l’avais pas connue ?

Elle ne disparaîtra qu’avec moi.
Jamais je n’en guérirai.


Il est vraiment troublant de pactiser avec le mal.

Syllogisme ordinaire du bonheur

Les gens heureux sont normaux.
Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel *.

Les gens heureux n'ont rien d'exceptionnel.


* Référence au film de Laurence Ferreira Barbosa (1993)

Un peu de moi

De vous à moi

Je ne suis pas tout à fait elle

De moi à moi

Je ne suis pas tout à fait une autre

De toi à moi

Je serai toujours celle

Qui d'émoi en émoi

s'éparpillera sur la toile


OVNI

Que fixes-tu ainsi ?
Mais, mais, qu’est-ce donc ???

Regarde, on dirait que ça bouge. Ca gigote plutôt. En fait, ça commence à battre. Oh ! Ça éclot. Oui, c’est en train de naître.
Ca apprend à marcher et ses premiers pas vont spontanément vers toi.
Ca doit te prendre pour son créateur :-)

Vois comme ça grandit vite.
Ca s’étire, ça s’étend, ça se répand.
C’est devenu gros comme un cœur.
Ca s’illumine peu à peu et ça éclaire désormais tout ton visage.
C’est brulant aussi ; ça te réchauffe.
Comme tu es drôle avec tes joues rosies et tes yeux pétillants !

Ca s’envole. Ca virevolte. Ca papillonne autour de toi.
Ca t’aère, te décoiffe, t’embaume entièrement de ses troublantes vapeurs et te décore de ses merveilleuses paillettes.
Tu deviens beau.
C’est si léger, si fluide et ça ne fait aucun bruit qu’on ne peut que le sentir, le ressentir. Pourtant, je jurerais l’entendre.
Se peut-il que ça murmure des pensées dans le creux de ton oreille?

Tiens, ça vient de se glisser au creux de ta main. Ca te chatouille, ça te démange.
Puis ça s’accroche à ta tête où ça s’étale. Ca te caresse tendrement … C’est doux ? C’est agréable ?
Il semble que tout ton corps en soit envahi.
Quelque chose a changé. Mais quoi ?
Ca a besoin de câlins, c’est certain.
Donne-lui un baiser pour voir.
Ca frémit puis ça gémit. Si on pouvait le voir, je suis sûre que ça te sourit.
Là, sur ton front, de ses nouvelles étincelles, ça te remercie.

Hahahaha ! Ca taquine tes nerfs maintenant et ça se cache dans ta poche. Je crois que ça veut jouer.
Essaie.
J’avais raison, ça s’exalte. On croirait même que ça s’amuse, non ?
Ca te divertit, je le vois.

Ca reprend son envol, un peu plus haut. Ca tourbillonne, de plus en plus vite. Cette danse est si gaie ! Ca a l’air si heureux.
Mais comment donc est-il possible qu’une telle petite chose, qui a l’air si fragile, ait la force de te soulever ?
Impensable ! Ca te porte et te transporte.
C’est bien ce qu’il me semblait, ça a encore grandi.
Tente de résister. Poum ! Tu es tombé par terre. Ca fait mal, hein ?

J’aimerais voir ce qui se passe lorsque tu te déplaces.
Je m’en doutais, ça te suit, te poursuis, même.
Cours, tourne, arrête-toi. Et bien, c’est toujours là, près de toi.
Je me dis que tu n’es pas près de t’en débarrasser et ça me fait rire!
Ris-en aussi.
De toute façon, qui voudrait s’en séparer ? C’est une chose tellement rare et exceptionnelle !

Ca doit être fatigué maintenant pour que ça se pose sur ton épaule. Je rêve ou ça te repose ?
En tout cas, ça ne dort pas. Ca ne dort jamais. A croire qu’une fois que c’est né, ça reste éveillé pour vivre éternellement…

Teste-le : pousse-le et rejette-le !
Incroyable ! Ca s’élance, ça tape contre le mur, ça essaie de revenir, ça se jette à droite et à gauche, ça s’égare, ça s’énerve. Ca ne doit pas comprendre pourquoi.

Cache-toi maintenant !
Oh mon dieu ! Ca s’effondre sur le sol. Ca se met à trembler, à suffoquer. Ecoute, ça ne brille plus, ça ne bouge plus. Ca se liquéfie.
Oh non ! C’est tout sec maintenant et ça se craquèle. Et voilà, ça se déchire en deux. C’est horrible ! C’est en train de disparaitre.
Reviens ! Tu m’entends, reviens ! Tu meurs aussi dans ta sombre cachette ou quoi ?
Allez, viiite !

Non mais regarde-toi ! Ton visage est redevenu pâle et tes yeux ne scintillent plus. Ta peau est à nouveau rêche et ton sang s’est glacé. Tout ton corps s’ennuie !

Tu ne voulais peut-être pas de ça, mais ça t’a été donné.
Vois ce qui arrive quand tu le laisses mourir…

Comment as-tu osé le fuir ?

Tend-lui la main.
Une légère lueur. Le voici qui renait. Te voilà qui revis.
Et tout recommence.


Mais quelle est donc cette merveilleuse petite chose qui ne vit que pour toi ?
Quelle chance tu as !
Que j’aimerais, moi aussi, en avoir une !

Bon sens

.
- Dis maman, c'est où le bonheur ?
- Droit devant toi, ma chérie
- Je me mets en route alors, par .
.

Comme Babacar (ou Bababus)

.
Personne à l'arrêt de bus.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - Jamais personne nulle part.


Il doit sûrement se cacher.

---- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -- - - - - Mais où ?


-- - - - - - - - - - - - - - - ?

Apprivoisée, et pourtant ...(suite)

Bon après, il se rend compte à quel point elle était importante : "Vous êtes belles mais vous êtes vides ... ma rose à moi ..." et bla bla bla.
Oui, une fois qu'il s'est fait la malle en la laissant plantée là sans secours.
Faut-il créer le manque pour comprendre ce qui compte vraiment ?
Mais ce n'est pas un peu trop tard ?
Elle doit être morte à cette heure-là, c'est sûr ! Ca ne doit pas tenir bien longtemps, une rose ; c'est fragile.
Il ne mériterait que ça !
Et quand bien même elle serait encore en vie, il va lui raconter quoi comme excuse à son retour après cette longue absence ? "Mais ma chérie, il faut me comprendre. J'ai voulu voir ailleurs (c'est MON droit merde !), j'ai vu qu'il n'y avait guère mieux (du moins, je n'ai pas trouvé. Sinon, pardi, je ne serais pas revenu) et finalement c'est toi que j'aime" ?
Ah donc, ce n'est pas le manque mais la comparaison qui nous ouvre les yeux, alors ?
Tout cela, bien sûr, en ayant pris soin de séduire à droite et à gauche sans aucun sentiment de responsabilité : "C'est ta faute, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise", sous-entendu : "Je t'avais prévenu, ne viens pas te plaindre maintenant".

Heureusement, tout le monde y gagne dans cette histoire, même ceux qui se retrouvent sur le carreau. Ben oui, à cause de la couleur du blé et du rire des étoiles. Les voilà bien avancés.
Et puis, ce n'est pas dit, mais je suis certaine que la rose, non seulement est vivante, mais elle l'a attendue bien sagement pendant tout ce temps et elle est bien heureuse de le retrouver.
Que c'est cruche une rose !

En tout cas, moi, personnellement, je le trouve un tantinet gonflé ce petit prince...

Vivement demain

15 janvier 2008
Cancer Ascendant Lion : "Le nom du jeu aujourd'hui est "Action à tout prix", Madame Noire! Certes vous êtes, et c'est un euphémisme, dans des dispositions d'esprit plutôt ardentes et toniques, mais prenez garde quand même à ne pas brûler toutes les étapes surtout si vous vous engagez sur le chemin d'une conquête amoureuse ! Il faut tâcher de conserver un peu plus de flegme et de retenue, vous arriverez bien mieux à atteindre vos objectifs ainsi !"


C'est dingue mais c'est précisément la réflexion que je me suis faite en fin de journée.
Donc, dès demain, je mets en pratique ma stratégie conquérante envers la cible déterminée, sûrement mais lentement.
Lentement mais sûrement !

PS : Pour l'instant, j'adore 2008 :-)

Tranquilize

The Killers Feat. Lou Reed - Tranquilize

Quand des petits jeunes de Las Vegas rencontrent un immense vieux de New York ...

J'avoue ne pas trop aimer Lou Reed. Pour une amatrice de rock telle que moi, à ce qu'il parait, c'est un sacrilègre.
M'en fous !
Chacun ses goûts.
Je l'ai tout de même vu une fois sur scène, tout comme les Killers, qui m'interpellent davantage.
Ce morceau, né d'une collaboration inattendue, est une véritable perle.
Encore une fois, le "1+1=3" se vérifie !

Apprivoisée, et pourtant ...

.

"Je me croyais riche d'une fleur unique,
et je ne possède qu'une rose ordinaire."


Le Petit Prince

Vous êtes là ?

Si "là" veut dire être affalée dans mon canapé, en mangeant des chips et en buvant du coca light sans caféine chaud, en regardant Sex and the City, à attendre je ne sais quoi, alors, oui, je suis là.

Hey ! Je suis là, j'ai dit !!!

Rapport du cabinet de pathologie

.

"Il a été trouvé une quantité suffisante de cellules jonctionnelles interprétables.
Les cellules malpighiennes sont couramment regroupées en amas.
Les éléments qui les composent sont de nature essentiellement intermédiaire et superficielle.
Le fond est riche en polynucléaires neutrophiles altérés.
La flore est constituée de nombreux bacilles de Döderlein.
Par leur abondance ces bacilles de Döderlein créent une cytolyse.
Il n'y a pas d'irrégularité nucléaire."

Ouf, me voilà rassurée !
.

1 fille, 2 garçons ...

... + les femmes des garçons
=
Plein de possibilités ... (enfin, presque) !
Chouette !

Pitch :

C'est l'histoire d'un mec, (qui n'est pas sur le pont de l'Alma, mais il pourrait, quoique ça ne changerait rien), qui rencontre une fille, 20 ans (enfin, presque), jeune et jolie, dont il tombe amoureux.
Chouette !
Sauf que non ...
Il est marié et heureux avec sa femme (enfin, presque).
De toute façon, elle ne l'aime pas (pas sa femme, Elle !)
Et elle est bien embêtée car elle ne sait pas comment s'en débarrasser.
Non, elle, elle est amoureuse d'un autre.
Chouette !
Sauf que toujours non ...
Il est marié (enfin, pas presque) et heureux avec sa femme (enfin, ... heu, j'ai un trou de mémoire à ce niveau-là du scénario).
De toute façon, lui, il ne l'aime pas (enfin, presque) (pas sa femme, Elle !)
Et elle est bien embêtée car il ne sait plus comment s'en débarrasser.
...
Et bla bla bla ...

Mais qu'elle est naze cette histoire !
Ou alors, c'est que j'ai perdu le sens de l'humour, moi.
A moins qu'elle ne soit trop subtile et complexe pour que je la comprenne.
Je crois que je vais aller bouquiner ailleurs, loin, très loin d'ici...
.

Couple idéal

.
Carla et Nicolas


70% de compatibilité

"Rien n'est jamais gagné, mais le jeu de l'amour en vaut la chandelle. Ayez confiance !"


Ha ! Ce n'est pas moi qui le dis ... C'est la calculette de l'amour !
Et toc !!!
.


.

Perle voyageuse

.
Sur la route d'Orléans, un soir :

Moi : On vient de passer Bellegarde
Lui : C'est qu'on est bientôt arrivés
Moi, humoristique : Haaaaa, c'est beau l'Irlande !
Lui, interrogatif : ...
Moi, sûre de moi : Ben oui, on est à Belgrad
Lui, mort de rire : Ahahaha ! Ca me fait penser à la chanson de Simple Minds
Moi, pensive : ... Mandela Day ?
Lui, jubilant : Belgrad child
Moi, sérieuse : Pfff, t'es bète, c'est Belfast Child !
.

Raté

5h05 : La livraison à Montreuil s'est déroulée sans encombre ... Dommage !

Prochain lieu de rencontre (histoire de se rattraper) : Sidney en Australie (c'est toujours mieux que Libourne...)

Saurai-je être heureuse en 2008 ?

Feue l'année 2007 bien pourrie !
Bienvenue 2008. J'espère que tu seras l'opposée de celle qui t'a précédé.

Après plusieurs jours à entendre les meilleurs voeux lancés par les uns et les autres, y compris ceux que je connais à peine, (je desteste ces formalités où l'on se souhaite tout le bonheur du monde une seule fois par an !) je me suis dit qu'il fallait que je vérifie si je pourrai honorer leur souhait.
Rien de tel qu'un test, typiquement féminin.

Verdict :

"Le bonheur, c’est ici et maintenant, et ça se partage !
Vous aimez partager avec d’autres ces bonheurs minuscules qui émaillent votre quotidien. Comment trouvez-vous ces pépites ? Vous avez pris l’habitude de relire votre journée en opérant un tri entre le bon à conserver, et le moins bon à analyser puis à éliminer, pour mieux profiter du bon !…


Vous savez accueillir les événements prévus ou non, heureux ou non, comme une opportunité pour rebondir ou renouveler votre vision de la vie. En fuyant les moments douloureux, vous savez qu’on ne peut pas vivre pleinement les moments joyeux : si l’on ne sait pas identifier sa tristesse, on ne peut pas reconnaître sa joie. Si vous ne fuyez pas les moments pénibles, vous ne vous y appesantissez pas non plus... Vous vivez ces moments de façon réaliste en exprimant votre peine, en vivant relié avec vos proches, sans chercher à positiver à tout prix. Vous n’êtes ni dans la fuite, ni dans la valorisation excessive du poids de l’événement. Vous restez simplement humain, vivant.

Nos conseils :
Parce que vous savez reconnaître et goûter les bonheurs simples, vous les partagez naturellement avec les autres, parfois même à votre insu. "Que nous le voulions ou non, nous avons dans le monde une influence bonne ou mauvaise, du seul fait de notre état intérieur, rayonnant autour de nous la paix, l'énergie, la joie, la bonté, si nous les possédons ; ou, inversement, le trouble, le découragement, la tristesse, la malveillance, rappelait le docteur Roger Vittoz (1863-1925), un médecin suisse qui est à l’origine d’une méthode thérapeutique psychocorporelle qui porte son nom.

De là pour nous, une nécessité de conscience de nous mettre et de nous maintenir dans ces états d'âme, bienfaisants pour les autres comme pour nous-mêmes. Nous le devons au prochain, parce que nous sommes des êtres sociaux, et que nous avons, qui que nous soyons, une tâche à remplir en ce monde, et une part de responsabilité dans le bien qui se fait ou qui ne se fait pas, et dans le mal qui se commet. Qui connaîtra jamais les conséquences, nuisibles ou bienfaisantes d'un acte, d'une parole, et ses répercutions lointaines dans le monde ? »

Tu parles d'une réponse ... !
Moi qui croyais y découvrir une rencontre amoureuse, une augmentation de salaire ou un truc super dans ce genre.
Tsss Je suis sûre que j'aurais eu les même résultats il y a un an ! Pourtant ....
Bref, faut que je trouve autre chose.

Résolution n°12 : ne plus jamais faire de test débile.

Résolutions 2008

1
1. Arrêter de fumer
2. Faire du sport
3. Ne pas coucher avec le premier venu qui me plaît
4. Continuer à être altruiste et empathique (ça me réussit bien !)
5. Ne pas tomber amoureuse
6. Faire un bébé
7. Persévérer au sein de mon entreprise (ça me réussira !)
8. Ne pas reprendre mon traitement
9. Prendre une femme de ménage
10. Acheter un appartement
11. Ne tenir aucune de mes résolutions
12


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