BON REVEILON

Et surtout sachez rester sages !

PS : ce n'est (malheureusement) pas moi sur la photo

Engagements égoïstes

Comme nous le savons tous, les résolutions prises en début d'année sont faites pour ne pas être tenues (un clin d'oeil à Querida que je soutiens du mieux que je peux ;-)) ; j'ai donc décidé de prendre des engagements car il est vraiment temps que je pense à faire des choses qui sont bonnes pour moi.
Ces engagements vont se résumer à un seul thème :

ME RECENTRER SUR MOI-MEME


I - Prendre soin de mon corps
  • Faire du sport (ne plus me servir de mon vélo d'appartement comme d'un porte manteau)
  • Faire un petit régime (perdre 5kg, idéalement 7)
  • Me laisser repousser les ongles (moi qui avais de si jolies mains il n'y a pas si longtemps, comment ai-je pu tomber aussi bas ?)
  • Me faire des masques de beauté au moins une fois par semaine
  • Avoir une épilation et une pédicure irréprochables en toute circonstance

II - Prendre soin de ma santé

  • Manger équilibré (finies les tartines de nutella en guise de dîner)
  • Fumer moins voire plus du tout (Aïe ! Mais bon, il faut aussi penser aux économies à faire)
  • Avoir un ryhtme de sommeil sain (plus de nuits de 13h le WE et de 6h en semaine)

III - Prendre soin de mon esprit
  • Eviter d'écouter mon coeur (jusqu'à présent, il ne m'a dicté que n'importe quoi)
  • Sortir, m'aérer et m'amuser (attention ! les rencontres masculines sont à exclure du programme dans un premier temps. Quoique ...)
  • Apprendre à aimer la simplicité (Etre juste une femme et rien d'autre)
  • Arrêter de compenser les manques (suspendre les tchats ridicules sur Meetic et SensationSM)
  • Décider de ce que je ne veux pas (à défaut de savoir ce que je veux)

Bon, je suis certaine que j'oublie la moitité de ce que je dois faire pour "me retrouver" mais avec ça, j'ai déjà pas mal de boulot.
Je vais d'ailleurs me servir de mon blog pour tenir un tableau de bord de suivi de mes engagements.

Bon allez ... à l'année prochaine !

2007, année égoïste

Me laissant guidée, depuis une éternité, par l'étoile d'un amour aveuglé, j'ai erré sur des sentiers jonchés de fausses promesses, de sentiments mentis et de trahisons éhontées, avec pour seule compagne ma solitude et pour unique courage mes vains espoirs.
J'y ai écorché mes joies, j'ai abandonné mes rêves, j'ai meurtri mon orgueil, puis j'ai baissé les bras.
Ces sentiers ne menaient nulle part. Je me suis totalement perdue.

Je suis là, désormais, immobile, au croisement des peines, des rancoeurs et des colères.
Aucune route heureuse ne s'ouvre à moi.
Je suis épuisée.

Et pourtant ...
... Une lueur qui s'approche de plus en plus vite me redonne de la force.
Elle me crie :
"Créé ta propre voie"
"Malgré les obstacles et les peurs, creuse et avance, sans jamais te retourner ni te laisser détourner!"
"Pour retrouver ton chemin, retrouve-toi!".

C'est ainsi que 2007 me tend la main. Je lui offre mon nombril en signe d'engagement.
Je dois me recentrer sur moi-même si je veux réapprendre à m'ouvrir au monde et aux personnes qui le peuplent.

Leçon n°22

L'empêcher de vous froisser

Pour adultes

Ce résumé n'est pas disponible. Veuillez cliquer ici pour afficher l'article.

Interrogation de fin d'année

Pourquoi est-ce que je ne tiens jamais mes résolutions ?

Résolutions

Avant de décider des bonnes résolutions que je devrai tenir en 2007, et qui seront à peu près identiques à celles de Querida, , je dois en prendre pour cette fin d'année ; et elles deviennent vraiment urgentes !

- Changer les draps (je ne vais tout de même pas accueillir un homme samedi soir dans des draps qui ont 4 jours !)
- Remplir le frigo (j'en ai marre de manger depuis une semaine des yaourts allégés avec un bout de pain rassi)
- M'épiler entièrement (pour samedi soir bien sûr)
- Me faire une pédicure (pour être belle jusqu'au bout des orteils)
- Acheter des bas (Cf. résolution précédente)
- Aller à la Mairie (on ne sait jamais si je me décide à aller à voter)
- Encaisser les chèques de Noël (mon banquier ne sera pas mécontent)
- Prévoir une soirée pour le 31 (après y avoir bien réfléchi, ça me ferait ch... de rester seule)

Bon normalement, si je réussis à tout réaliser, je serai fin prête à affronter cette nouvelle année.

Juste une mise au point

Vous avez été nombreux à aimer les textes "Rencontre", "Découverte" et "Appartenance".
Au moins des centaines, pour ne pas dire des milliers :-)
Il est vrai qu'ils sont parfaitement bien écrits et ils ont contribué à faire connaître mon blog dans le monde entier.
N'allez pas croire que je me vante car si je me permets de les encenser c'est qu'ils ne sont pas de moi, et non plus (malheureusement) de mon soumis.
La seule chose dont je peux être fière c'est qu'une personne généreuse me les a offerts. Et ce fut un plaisir pour moi que de les publier.
Encore (et encore), un grand merci à vous Sylv1.
Je précise tout de même que ces textes sont tout droit sortis de son imaginaire. Et quel imaginaire ! A quelques détails près, moi-même j'aurais pu croire que je les avais vécus ...

Certains de ces détails m'ont fait sourire :
Je n'ai pas deux anneaux mais un seul.
Ma chevelure est certes somptueuse mais ne s'étale pas sur mes épaules.
Et comme j'aimerais vivre du côté de Saint-Paul ! (comment avez-vous deviné, cher Sylv1 ?).

Mais d'autres ont de l'importance, pour la Maîtresse que je suis censée être.
D'abord, je n'aurais pas maintenu le vouvoiement à son égard. Le tutoiement est d'après moi plus approprié aux soumis.
Ensuite, je n'aurais fait preuve d'aucune bonté et surtout pas celle de placer un coussin pour que sa tête se repose confortablement.
Puis, au risque de vous décevoir, JAMAIS, je n'aurais demandé à me faire prendre par un soumis, ni de cette manière si cavalière ni d'une autre ...
Enfin, je n'aurais pas accepté que mon soumis puisse écrire "Moi aussi, je la tenais", même si je le sais, il ne peut exister de lien quelqu'il soit (D/s ou non) sans appartenance réciproque.

Bravo Sylv1 pour votre imagination et votre talent.
Je crois que vous feriez un excellent soumis, et Querida ne démentira pas. ;-)

Leçon n°21

Tirer un trait

Pas de nouvelles ...

... pas de nouvelles !

Rétro

En cette fin d'année, nul ne peut échapper aux traditionnelles rétrospectives que nous fournissent généreusement nos chaînes de télévision.
Je me suis laissée tenter par l'une d'entre elles hier soir, car ma mémoire est souvent défaillante et je me suis imaginée qu'il serait bon pour ma culture générale de me souvenir des faits marquants de 2006.
Ma première constatation a d'abord été positive. Finalement, j'avais oublié très peu de choses.
Ma deuxième constatation l'a été beaucoup moins. Tout ce qui a pu se passer durant les 365 jours de cette année n'a été que scandales politiques, manifestations et grèves, violences urbaines, assassinats et infanticides, guerres et menaces terroristes, accidents et catastrophes naturelles. Bref, que des malheurs et des morts.
A l'exception près d'une finale inespérée en Coupe du Monde de football et de médailles d'or pour une nageuse qui ont su donner le sourire aux Français.

Ma conclusion serait donc de dire : Faites du sport pas la guerre.

Mais quelques interrogations me trottent dans la tête :
N'y a-t-il eu réellement que des faits aussi terrifiants et aucune autre joie ? (C'est là que ma mémoire me trahit).
Ou sommes-nous si marqués par l'horreur que nous en oublions les joies ?
Ou sommes-nous si macabrement intéressés par les événements tragiques que les journalistes se contentent de nous faire plaisir en nous cachant les heureux ?
Ou pourrait-il s'agir de manipulation médiatique pour engendrer la peur ? Et dans quel but ?
Je crains être bien trop naïve pour répondre à ces questions.

Puis, j'ai décidé de faire une rétrospective sur mon année 2006 ...
Conclusion : je préfère de loin celle de la télévision !

Alors, si tout le monde se souhaite une "bonne année", ce n'est pas par tradition ou superstition ou bonté pour son prochain mais parce qu'on rêve au plus profond de soi qu'on nous en souhaite une bien meilleure que la précédente.

Leçon n°20

Prendre un peu de hauteur

Joyeux Noël ...

... A vous tous

Libérez Bertrand !

Houla ... Je vois déjà les ni putes ni soumises se précipiter sur les commentaires pour me lapider sur la toile publique et foutre en l'air tout le travail de marketing que j'ai mis en place pour faire connaître mon blog à l'échelle internationale !

Non, non, non ... N'ayez crainte. Je ne vais pas prendre la défense de Bertrand Cantat.
Ni relativiser les faits qu'ils l'ont conduit là où il est aujourd'hui.
Ni m'épancher sur sa belle gueule.
Ni faire l'éloge des sublimes albums de Noir Désir dont je suis une fan de la première heure.
Ni louer son engagement actif pour les droits de l'Homme.
Ni raconter les activités musicales qu'il anime pour distraire ses colocataires.
Non ! Je ne veux créer aucune polémique, moi. Surtout pas ...

Je dirai juste une chose : LIBEREZ BERTRAND !
D'ailleurs, je le dis depuis 3 ans 1/2 mais personne ne m'écoute, c'est un comble !!!

En tout cas, je suis ravie (oui, heu ... enfin, juste un peu, mesdames. Je pense à ses enfants surtout. hum hum) que la justice française lui ait accordé (comme à d'autres détenus qui ont un comportement exemplaire soit dit en passant) une autorisation de sortie de 6 jours pour passer Noël en famille.

Ca lui laisse le temps de faire un concert, ça ?

JOYEUX NOEL MON BERTRAND ADORE
(tssss, j'ai dit fan, pas groupie. Et ma réputation alors !)

Et à vous aussi (quand même un peu) les ni putes ni soumises.

Appartenance ...

... Enfin, la photo tant attendue !


Encore merci, Sylv1.

Cher petit Papa Noël

Je sais que tu es toujours très occupé à rendre les gens heureux encore plus heureux et encore plus malheureux les gens malheureux. Mais s'il te plait, pour une fois et pour changer de toutes ces autres années où j'ai attendu avec impatience que tu viennes à moi, sois un gentil Père Noël et réponds à ma lettre.

Cette année, j'ai été très sage.
J'ai aimé plus que de raison.
J'ai pardonné le mal que l'on m'a fait.
J'ai offert le meilleur de moi, même à ceux qui ne le demandaient pas.
J'ai donné le pire de moi à ceux qui le demandaient.
Je n'ai pas été orgueilleuse (je n'avais aucune raison pour cela).
J'ai parfois été médisante pour rire mais j'ai présenté mes excuses.
Je n'ai montré de moi qu'un radieux sourire.
J'ai apporté mon aide aussi souvent que possible.
Je ne me suis jamais plainte (enfin, pas trop).
Je n'ai jamais été envieuse.
Je suis toujours amoureuse.
Bref, j'ai été une bonne fille, une bonne soeur, une bonne amie, une bonne collègue, une bonne amante, une bonne Maîtresse.

Pour toutes ces raisons, Cher Papa Noël, j'aimerais que tu apportes :
- Des petites étoiles jaune brillant à mes yeux pour qu'ils pétillent à nouveau.
- Des mélodies bleu ciel à ma voix pour en étouffer les sanglots.
- Des papillons orange virevoltant à mon coeur pour le rendre léger.
- Du coton blanc pur à mes larmes cachées pour les assécher.
- De la soie mauve pâle à mon ventre pour apaiser ses angoisses.
- Des lagons vert émeraude à mon courage pour qu'il puisse s'y ressourcer.
- Une lune gris argenté à mes rêves pour qu'ils courent la décrocher.
- Un bouquet de fleurs rose pimpant à mes lèvres pour qu'elles puissent enfin embrasser.

Donne-moi de la couleur. Juste un peu de douceur.
N'est-ce pas cela le bonheur ?

Sinon, je vais vraiment finir par ne plus croire en toi.

Appartenance

La cravache repartit, me laissant quelques secondes de répit. Je commençai à espérer que Madame Noire ait changé d’avis quand je sentis quelque chose de glacial et de plus épais contre mon anus. Elle avait lubrifié le manche de la cravache et se préparait à me sodomiser…

« Détendez-vous ! » me dit-elle.

Sa main libre passa entre mes cuisses pour se saisir de mon pénis en érection. Elle était gantée, je sentais la texture du latex sur ma hampe. Elle commença à me branler pour détourner mon attention et faciliter l’intromission du corps étranger dans mon rectum. Elle s’y prenait si bien que je commençai à ressentir les prémices de l’orgasme, la pression du godemiché improvisé sur ma prostate rendait cette présence en moi particulièrement délicieuse. Elle dut sentir que je commençais à partir car elle relâcha mon sexe et arrêta tout mouvement de la cravache dans mon intimité sombre.

« Maintenant vous savez ce qu’une femme ressent quand elle se fait pénétrer par un de vos congénères. »

Elle retira la cravache d’un coup sec.

« Votre cul m’appartient désormais, et aujourd’hui il devra rester comblé toute la journée par le premier cadeau que je vais vous offrir ».

Elle enfila un nouvel objet dans mon anus, je compris qu’il s’agissait d’un plug de taille respectable quand la base arriva en butée contre mon œillet et quand je sentis que mon rectum était largement dilaté. La sensation était loin d’être désagréable…

« Relevez vous ! »

Avec difficulté, je me redressai pour me retrouver sur mes genoux.

Madame Noire se remit devant moi. Elle posa ses mains gantées sur ma tête et passa ce que je devinai être sa cuisse sur ma joue, je sentais la maille de la résille frotter contre ma peau, j’étais encore plus excité… Je sentis quelque chose de dur contre ma cuisse, c’était le talon de sa botte. Ainsi elle avait mis ce soir ces jambes en valeur, elle savait à quel point j’aimais…

« Je vous ai donné du plaisir, maintenant c’est à votre tour. Léchez moi ! »

Avec ses mains, Elle plaqua ma bouche contre sa vulve. Elle était parfaitement épilée. Ma langue partit à la découverte de cette vallée interdite. Je découvris tout d’abord deux anneaux d’un métal froid qui ornaient les grandes lèvres. J’écartai ce barrage pour aller déguster son intimité. Madame Noire était délicieuse… Je lapai, léchai, mangeai tout ce qu’elle voulait bien me donner. A défaut de pouvoir la satisfaire de mes mains, mon nez frottait contre son clitoris qui dardait hors de sa cachette, excité. A ce moment, qu’aurais-je donné pour pouvoir lui faire un cunnilingus en bonne et dûe forme… Les secrétions de Madame Noire étaient de plus en plus abondantes.

« Stop ! »

Elle se retira de ma bouche. Quelques pas et elle se saisit de mes poignets, qu’elle libéra des menottes.

« Vous ne bougerez que quand je vous l’aurai ordonné. Sinon, vous savez ce qui arrivera. »

Elle se déplaça à nouveau. Plus rien, à part quelques bruits étouffés.

« Dans quelques secondes, vous allez pouvoir enlever votre bandeau. Devant vous se trouve un préservatif. Vous allez l’enfiler et me prendre. Je ne veux pas de gestes de tendresse, de caresses, uniquement votre sexe en moi. Vous ne devrez en aucun cas essayer de voir mon visage. Vous ne pourrez jouir qu’après moi. Après, vous prendrez la porte qui est derrière vous, retrouverez vos habits dans l’entrée et vous partirez sans vous retourner. Là encore, tout manquement à une de ces règles entraînera votre exclusion définitive, et vous retournerez à votre petite sexualité médiocre et sans saveur avec les jeunes pimbêches que vous irez tringler sur les parkings de boîte de nuit. »

Silence…

« Allez y »

J’enlevai mon bandeau. La pièce était sombre, uniquement éclairée par des chandelles. Les murs étaient recouverts de tentures rouges. Et devant moi se trouvait, majestueuse, Madame Noire. Elle était en position de levrette et sa jupe en cuir retroussée sur sa taille dévoilait sa vulve nacrée. Elle portait bien les bas résille et les bottes qui m’avaient tant excité et elle était sanglée dans un bustier de vinyl, lacé derrière son dos. Ses gants en latex noir brillant recouvraient ses bras jusqu'au coude. Sa carnation était d’une blancheur de porcelaine, sa chevelure somptueuse s’étalait sur ses épaules. Je pouvais distinguer le tatouage qui ornait son bras droit.

J’enfilai le préservatif prestement, posai mes mains sur les hanches de Madame Noire, et d’un trait, m’enfonçai dans son intimité. Elle était particulièrement humide et je devais faire attention à me concentrer sur son plaisir pour ne pas exploser tout de suite. Le contact avec les deux anneaux de titane électrisait mon phallus, je sentais le plug appuyer sur ma prostate, il m’était de plus en plus difficile de ne pas me laisser aller. J’avais tellement envie de la caresser, de prendre ses seins, d’embrasser sa nuque… Je me mis à considérer la scène d’un point de vue mécanique, et comme désincarné, je me voyais en train de pilonner Madame Noire. La tension se relâcha, je n’étais plus qu’une machine dévouée à son plaisir. Je commençai à sentir les spasmes annonciateurs de l’orgasme monter du tréfonds de sa personne. Elle ne dit rien, ne poussa pas de gémissement, mais au bruit de sa respiration et aux mouvements chaotiques de ses parois vaginales je compris que j’avais fait jouir ma maîtresse…

La tension accumulée au cours de cette séance se relâcha d’un coup et je me répandis en elle.

Immédiatement, je me retirai d’elle, me relevai et me dirigeai vers la porte.

Au moment de passer le seuil, elle me dit :

« Vous avez été un bon soumis. La prochaine fois, nous serons deux pour vous dominer. »

Dans l’entrée, en m’habillant, je me remémorais les instants les plus forts de cette après-midi. Madame Noire était ma maîtresse, elle me dominait mais en m’abandonnant à elle et en la faisant jouir, j’avais percé sa cuirasse. Moi aussi je la tenais…

Découverte

De sa voix, elle me dirigea ensuite vers la pièce où elle allait m’initier à la domination. Je sentis que la température était un peu plus chaude que dans l’entrée. Elle m’ordonna :

« Déshabillez vous ! »

J’ôtai ma veste, ma chemise, mes chaussures, mon pantalon.

« Je vous ai demandé de vous déshabiller entièrement ! »

Il ne me restait plus que mon boxer. Je laissai ma pudeur de côté et le fit glisser le long de mes jambes.. Elle débarrassa le sol de mes vêtements et revint me détailler.

« Mmmmm, vous êtes plutôt joli garçon » dit-elle en tournant autour de moi. Comme j’aimais entendre le bruit de ses talons sur le sol…

Je sentis le contact d’un objet souple sur ma peau. Immédiatement, je compris qu’elle parcourait mon corps avec la cravache qui m’avait tant fait fantasmer. Elle la passa d’abord sur ma gorge, puis sur mon torse et mon ventre. Elle me contourna pour aller s’occuper de mes fesses.

La caresse de la cravache fût un peu plus appuyée.

« Jolies fesses, on voit que vous faites du sport. »

La cravache s’abattit d’un coup sec sur ma fesse gauche.

« Et fermes en plus… Maintenant, à genoux !»

Je me laissai tomber au sol.

« Mains derrière le dos. »

J’obéis. Mes poignets firent ainsi la connaissance de ses célèbres menottes d’acier.

« Je vous rappelle qu’à tout moment vous pouvez interrompre la séance ».

La cravache vint se loger entre mes jambes.

« Vous semblez avoir un bel organe, voyons ce qu’il donne quand il est bien développé ».

La cravache parcourait mon sexe avec délicatesse, et malgré la froideur du cuir, je commençai à être franchement excité ! Mon pénis gonflait de plus en plus, elle maniait la cravache avec brio et savait à quel moment flatter mes bourses, effleurer mon gland pour faire grandir mon érection.

« Dites-moi, vous êtes-vous déjà caressé en pensant à moi ? »

« … »

« Répondez ! »

« Oui… »

« Oui qui ? »

« Oui Madame Noire »

« Oui Madame Noire quoi ? »

« Oui Madame Noire je me suis déjà caressé en pensant à vous. »

« Vous les hommes vous ne dites pas caresser quand vous pensez à une femme, vous n’êtes pas assez raffinés. Alors qu’avez-vous fait ? »

« Madame Noire, je me suis branlé en pensant à vous. »

« Avez-vous joui ? »

« … »

« Je vous demande si vous avez joui en pensant à mon cul, mes seins, mon sexe ! »

« Oui Madame Noire j’ai joui… »

La cravache cingla mon gland, la douleur fut intense.

« A partir de maintenant, vous ne jouirez grâce à moi que quand je vous en aurai donné l’autorisation, c’est compris ? »

« Oui… »

« Oui qui, oui quoi ? »

« Oui Madame Noire je ne jouirai grâce à vous qu’avec votre permission. »

« Bien ! Et maintenant, penchez vous jusqu’à toucher le sol avec votre visage. »

Je me penchai en avant. Heureusement, Madame Noire avait eu la bonté de poser un coussin au sol, et je me retrouvai la tête dans le coussin et le cul en l’air. C’est alors que je sentis la cravache entre mes fesses, elle se préparait à m’explorer…

Les sens dans tous les sens

J'ai donné un jour ma parole à un sourd - rire - de toujours lui répéter notre promesse d'entente parfaite.
Il écouta son sens du devoir et finit par s'évanouir ... dans la nature, sans un bruit.
Plus tard, je fus mise au parfum, par de mauvaises langues, qu'il ne pouvait pas me sentir.
"Le malheureux", me dit mon sens de l'humour, "avoir si mauvais goût !". "Il finira amer".

Jurant que l'on ne m'y reprendrait plus, je refusai d'entendre les aveux amoureux, formulés à demi-mot, par un muet notoire placé là sur ma voie.
Rattrapé par son sens de la discrétion, il se tut à jamais, non sans m'avoir laissé tout de même quelques maux.
Fort heureusement, il ne m'avait pas touchée ; mon sens de l'orientation m'avait détournée à temps de ses caresses de désaxé.

Un peu plus loin, sur mon chemin, je vis enfin le sens de l'amour, me laissant sans dessus-dessous.
Afin de refaire le plein des sens perdus en route et d'émotions non censurées, je l'invitai du regard à monter au 6ème - "sens interdit !" Hein ?! Ca n'a aucun sens !
L'ascension au 7ème - ciel que tu es beau !- s'imposait à mon sens pratique.
J'y contemplais la vue de la sentinelle de nos sentiments insensés et je m'aperçus finalement :

"On ne voit bien qu'avec le coeur
L'essentiel est invisible pour les yeux".

Rencontre

Métro Saint-Paul.
J'étais presque arrivé dans l'antre de Madame Noire, la Maîtresse femme que j'avais rencontrée sur Internet il y a déjà deux mois et qui allait m'offrir ma première expérience de soumission. Depuis le début de notre "relation", elle me fascinait. J'étais tombé sur son blog au hasard des liens et j'avais tout de suite été attiré par son langage châtié, son regard pertinent et plein d'humour sur les relations D/s et, avouons-le, par le physique avantageux qu'elle dévoilait parfois, habillée de tenues provocantes et si érotiques... D'ailleurs, sans lui dire, je m'étais quelquefois laissé aller à quelques rêveries très érotiques inspirées par ces photos, où j'honorais Madame Noire de toute mon ardeur... Sur MSN, elle avait su m'imposer son autorité naturelle, je m'adressais à elle en l'appellant "Madame Noire" et elle n'avait jamais voulu connaître mon prénom, me désignant seulement par "vous". Au fur et à mesure des échanges, je lui avais avoué avoir toujours eu une attirance forte pour les femmes autoritaires et elle avait proposé de m'initier à la soumission, devenant ma Maîtresse.
Quelques minutes plus tard, j'étais au pied de son immeuble. J'utilisais l'interphone, juste les initiales MN :
-"Oui ?"
-"Madame Noire, c'est moi."
-"3e étage, porte à gauche, c'est ouvert."
Le coeur battant la chamade, je gravis les trois étages pour pénetrer la demeure de Madame Noire. L'entrée était dans l'obscurité, je fis quelques pas quand j'entendis :
-"Ne Vous retournez surtout pas."
Je m'arrêtai net, dans l'attente des prochaines instructions.
-"Je vais vous bander les yeux. Il est encore temps de rebrousser chemin et de rentrer chez vous. Vous ne devez surtout pas me voir. Si vous dérogez à cette règle, je vous chasserai et l'exil sera irrévocable."
Je restai figé, acceptant implicitement les consignes. Elle passa un bandeau de satin noir autour de mes yeux, sans que j'aie le temps de voir ne serait-ce que ses mains...

Leçon n°19

Tourner le dos à ses désirs

Art troublant



"Nous sommes trompés par l'apparence du bien."
Horace

Sacré Ebay

On trouve de tout sur Ebay et on y fait de très bonnes affaires sans avoir besoin de se déplacer . C'est de loin ma boutique préférée.
A la recherche d'un fouet (non, non, pas de cuisine !), je suis tombée sur celui-ci :

Long de 2 mètres et tout en cuir ... et seulement pour 13,00 €uros port compris.
Pas mal, non ? (tiens, d'un coup, je pense à Sylv1. :-))
L'enchère finit dans 8 minutes et aucun acheteur potentiel.
Il faut que je me décide vite !

Mais avant tout, c'est la déscription faite par le vendeur qui a retenu toute mon attention :


Un magnifique objet de décoration et de discussion.

Cet article est un cadeau idéal pour noël ou un anniversaire,

Je suis sur que nous avons tous un ami qui en voudrait un !!!

Pour garder la maison en ordre, enchérissez des aujourd’hui.


L'astrologie ne ment pas


Le Cancer est le quatrième signe du Zodiaque gouverné par la Lune.
Il appartient à la triplicité d'eau, secteur de l'inconscient, du rêve et de la poésie.
Par sa grande fécondité, il symbolise la gestation et marque le cycle du germe fécondé engendrant un éternel retour au principe : naissance, mort.

Tempérament
De type lymphatique, correspondant à l'élément eau (froid et humide), le natif du Cancer se distingue par sa nature sensible, aimable, gaie et affable, éprise de sensations et pleine de compréhension. D'un naturel timide et très impressionnable, il se lie difficilement avec autrui et ses rapports sont exclusivement basés sur les sentiments, de sorte qu'il ne peut évoluer sans obtenir l'estime de tous.

Description physique
Comme ce signe est en analogie avec les principales particularités du crabe, on reconnaît ce natif par sa taille moyenne et son corps disgracieux soutenu par un tronc généralement plus grand et légèrement disproportionné par rapport au reste de sa charpente. Les membres sont grêles en proportion de la largeur du tronc, et la figure au teint pâle, quasi maladive, donne l'impression d'avoir peu de vitalité. Par contre, de jolis yeux gris-bleu animent ce visage sobre et rondelet.

Comportement général
Le natif du Cancer révèle des dispositions peu combatives et des habitudes singulières comme aimer se relaxer dans un bon fauteuil tout en prenant joyeusement ses aises. Sa conduite pantouflarde le rattache au foyer familial où il peut s'abandonner dignement aux rêves et à la contemplation.
Paisible et réservé, ne se limitant pas à cet amoncellement de bienveillances, il crée aussi une ambiance d'enthousiasme et d'enchantement dans ses relations publiques où il espère recevoir les mêmes considérations à son égard. Outre son intense besoin de s'alimenter d'émotions, il vit plutôt dans le culte du passé, désirant parfois estomper les réalités quotidiennes. En somme, ses tendances mystiques l'attirent vers tout ce qui est merveilleux, et son intense perception le transforme en un génial artiste dont les œuvres demeurent immortelles.

En amour
De nature émotive, tendre et serviable, le natif du Cancer aspire à la paix et à l'harmonie dans ses relations sentimentales. Il est très attachant et fidèle; son affection est profonde et durable. Son immense besoin d'amour en fait un pittoresque compagnon de route dont le sentiment s'avère être le port d'attache et le gouvernail de sa vie.

La femme Cancer
Coquette, séduisante et rondelette, cette jolie nymphe aux expressions ingénues se distingue par son imagination créatrice et par ses désirs vaporeux pour entretenir une relation romantique. Sa sécurité sentimentale détient le monopole de toutes ses aspirations et c'est pour cette raison qu'elle protège avec véhémence son bonheur conjugal et celui des membres de sa famille.

En affaires
Sous un tempérament dégagé et indulgent, se trouve un être à l'apparence frivole et changeante qui voile une puissante ténacité et une volonté opiniâtre la conduisant énergiquement sur le sentier du succès professionnel. Doté d'imposantes facultés intuitives qui lui permettent de saisir le moment opportun pour agir, il se procure des sommes colossales d'argent grâce à de fructueuses transactions financières. Cependant, sa nature influençable et prodigue lui cause souvent des aventures désagréables, car il se permet de prêter d'importants montants à des compagnons infortunés et, de ce fait, risque de n'être que rarement ou jamais remboursé. Malheureusement, ne pouvant combler les lacunes de ses bévues, il devient alors le meilleur client des institutions bancaires.

Profession
Comme le natif du Cancer accueille aimablement les gens, il excelle brillamment dans les métiers d'antiquaire, de restaurateur, d'hôtelier et de commerçant.
De plus, on pourra le voir à l'œuvre en tant qu'historien, romancier et artiste.

Troisième décan
Gouverné doublement par la Lune.
La double influence de la Lune sur ce natif engendre généralement un être imaginatif, bohème et rêveur. Animé d'une grande bienveillance, il se consacre au bonheur de sa famille et des gens qu'il estime.

Pour résumer
Je suis grosse, difforme, moche, fainéante, naïve, timide, influençable et trop bonne trop conne.
Mais notons tout de même que le symbole du cancer est un 69 !

Tentative de communication

Entre
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d'entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même...

Bernard Werber

JukeBox : Me laisse pas m'en aller

Et si tu m'aimes
Si c'est un problème
Je reste quand même
Pour te câliner
Et si j'ai de la fièvre
Je m'endors sur tes lèvres
Et je vide mes peines
En baisers salés
Et si mes larmes te gênent
Me laisse pas m'y noyer
Et toutes mes souffrances
Salissent ta présence
Tu te lèves en silence
Pour mieux me protéger
Me laisse pas m'en aller
Me laisse pas m'en aller
Et devant tes souffrances
Je rêve de puissance
Et la pluie recommence
A mouiller mes souliers
Je t'interdis de me regarder
Quand je commence à pleurer

Et Si je t'aime
Si c'est un problème
Tu restes quand même
Pour tout pardonner
Comme un chien de faïence
Ma pauvre défaillance
Se perd et se balance
Pour finir à tes pieds
Et si tes larmes me gênent
Je viendrai m'y noyer
Et toutes mes souffrances
Salissent ta présence
Tu te lèves en silence
Pour mieux me protéger
Me laisse pas m'en aller
Me laisse pas m'en aller

Et revient, revient l'impuissance
Quand s'écroule Byzance
Tu te lèves en silence
Pour me re-couronner
Et Si tu crois que je peux régner
Me laisse pas m'en aller
Et ta seule insolence
C'est de me faire confiance
Un peu de ton absence
Est une infirmité
Je te laisserai pas t'en aller
Si tu m'laisses pas m'en aller
Je te laisserai pas t'en aller
Si tu m'laisses pas m'en aller.

Daniel Balavoine

Retour

Misérable esprit vaincu
Accorde-moi donc une trêve
Doucement mes illusions perdues
A nouveau caressent cet étrange rêve
Murmurant les mots qui s'étaient tus
Encore, je redoute les maux qui s'élèvent.

Ne m'écoutez pas, mon tendre amour
Oubliez les tourments et mes larmes
Ici, tout n'est qu'inéluctable retour
Réjouissez-vous et priez pour mon âme
En ce sombre et sublime jour.

Revivre

Voilà 3 ans aujourd'hui où pour la deuxième fois j'ai dit "oui, je le veux" à celui que j'ai aimé pendant 10 ans.
3 ans déjà que j'ai maladroitement signé le papier qui a mis fin à une longue et pathétique procédure.
Aujourd'hui est un noir anniversaire ; le 16 décembre 2003 a fait de moi une femme divorcée.
Qu'il était triste ce tribunal ! Pauvre témoin de mes larmes !
Quelle étrange sensation quand, après avoir refermé la porte du bureau du juge, chacun part de son côté dans un dernier regard, celui des adieux.
Puis il faut retirer l'alliance, admettre qu'on ne se verra plus jamais, reprendre son nom, apprendre à se présenter aux autres avec ce "handicap" et se forcer à sourire à cette nouvelle vie, seule.
Le chemin a été long pour balayer les regrets mais aujourd'hui, même si certaines peurs persistent et si les souvenirs sont douloureux, je suis heureuse.

J'en ai eu des aventures ... toutes éphémères et sans aucun intérêt.
De celles qui vous laissent un goût amer au petit matin.
Mais qui vous rappellent combien vous êtes libre.

Puis ma route a à nouveau croisé l'amour, si puissant que désormais même cette liberté chérie rêve de lui appartenir.
Et c'est une autre histoire qui démarre.

Je suis en vie !

Acromésotéléstiche

L'acrostiche est un poème dans lequel les initiales de chaque vers composent un mot. (Vous en avez eu des exemples dans les posts précédents).
Si ce sont les lettres médianes qui forment un mot, il s'agit d'un mésostiche.
Dans le cas des lettres finales, il s'agit d'un téléstiche.

Voici donc un acromésotéléstiche :

Maudissant ses remords, Méprisant son nom
Adressa-t-il ses prières A celle que toujours il aima
De pardonner les torts De son esprit vagabond
Abandonnant sa misère A ses mains qu'il supplia.
Malgré tous ses efforts, Madame, blessée dans son renom
Eclata sa triste colère Et le laissa à terre

Ne demandez aucun réconfort, Ne réclamez aucun pardon
Otez simplement les mystères, Oubliez votre ego
Inventez-moi des trésors, Il doit en être ainsi
Rions de l'antique enfer Rien ne pourra plus damner l'espoir
Enchaînons nos âmes et nos corps En cet éternel amour qui est le nôtre

Leçon n°18

Puis reprendre vite sa place

Portrait de Madame Noire

Maîtresse passionnée,
Amante enamourée,
Divine créature,
Attendant l'aventure,
Messieurs, prenez garde !
En vous soumettant à moi,

Ni votre âme, ni votre corps ne resteront indemnes.
Oserez vous vous abandonner ?
Ici, dans mon antre, à mes pulsions ?
Ravissante je sais être, pour mieux vous attirer.
Erotique je serai, pour mieux vous contenter.

Par Sylv1, le numéro 1

Encore un immense merci !

Simple éducation

Maintenant
Approche
Déshabille-toi
A genoux
Mets ton collier
Et soumets-toi

N'oublie jamais
Obéis, c'est tout
Immédiatement
Rien qu'à Moi
Et pour toujours


Merci Maîtresse
A Vos ordres
Dressé
A Vos pieds
Me voici
Eternellement soumis

Naturellement
Oui Maîtresse
Inévitablement
Rien qu'à Vous
Et pour toujours

HORREUR !

Haaaaaaaaaaaa ! AU SECOURS !!!
Je viens de débusquer mon premier ............ cheveu blanc !!!
Non, non, non ... Je dois me tromper. C'est impossible.
Je ne peux pas avoir de cheveux blancs ... pas maintenant ... pas à mon si jeune âge !
Moi, qui me vantais pas plus tard que samedi soir (juste avant d'emballer trois personnes en même temps ; excusez du peu pour une désormais vieille dame comme moi !) de paraître bien plus jeune que mon âge et qui assurais que je n'aurai pas de cheveux blancs puisque je ressemble à mon père qui, à presque 60 ans, n'en a aucun !
Tsssss !
A quoi cela sert-il de se tartiner d'anti-rides depuis 13 ans si c'est pour être trahie par sa chevelure ?
Grrrrr !
Je déteste vieillir !
Et je déteste ce cheveu blanc, qui, soit dit en passant, est beaucoup plus court et plus épais que les autres.
En tout cas, je n'ai pas osé l'arracher. Je me dis que s'il est comme tous les poils du corps, il risque de faire pleins de petits, encore plus horribles que lui, si je décide de le massacrer.
Alors, je le laisse tranquille.
Et priez pour moi pour que personne ne le remarque.

Leçon n°17 bis

Aimer inverser les rôles

Leçon n°17

Jouer à inverser les rôles

Une soirée particulière

Cette soirée restera à jamais gravée dans ma mémoire ...
Il est 6h53 et je rentre tout juste.
Nous avons fêté l'anniversaire d'une amie.
J'ai bien bu. Evidemment.
C'était gai et sympathique.
Je ne sais pas à quelle heure la majorité des convives est partie.
Nous sommes restés à 4. Un couple, un homme et moi.
A partir de ce moment là, l'ambiance a changé. Elle est devenue plus ... sensuelle.
La fille a osé (l'alcool aidant, je suppose) m'avouer son désir de connaître une relation "intime" avec une femme.
Je me suis approchée d'elle. Lui ai caressé les cheveux. J'ai frôlé ses joues avec ma bouche.
J'ai senti sa peur. Je l'ai comprise.
Puis je l'ai embrassée.
Elle m'a avoué son trouble.
Ce n'est pas la première fois pour moi... Il y en a eu plein d'autres.
Mais j'ai été émue par ses hésitations, ses questionnements.
Elle était comme une jeune fille, vierge et apeurée.
J'ai aimé la pousser plus loin, l'aider à assouvir ses désirs.
Nous nous sommes embrassées encore et encore.
Ce fut un moment intense.
Elle a tenté, timidement, de me caresser.
Elle était excitée. Elle aurait voulu aller plus loin. Son homme aussi.
Mais je sais qu'elle n'est pas prête.
Je l'ai rassurée.
Puis, j'ai embrassé son mec (il ne s'y attendait pas).
J'ai adoré. Pas l'embrasser, non ! Mais le faire quand une jolie minette est venue le draguer. En deux secondes, j'avais évincé cette rivale.
Je me suis sentie ... surpuissante.
Surtout au moment où je lui ai dit qu'il était le copain de ma copine et qu'il ne fallait pas y toucher ... C'était surréaliste pour elle.
Quel plaisir !
En parallèle, j'ai flirté avec l'autre jeune homme.
C'est totalement différent ... J'aime les hommes ; plus que tout !
Celui-ci m'a plu.
J'ai aimé l'embrasser. J'ai aimé qu'il m'embrasse.
Je l'ai laissé me caresser le dos et me prendre la main.
(Ceux qui me connaissent savent qu'il est très rare que j'autorise à un inconnu une telle familiarité).
L'alcool y est sans doute pour quelque chose. Mais ce n'est pas tout. Il me plait. Je le sais.
Il me plait parce qu'il n'est pas soumis (bizarre), parce qu'il croit qu'il peut me soumettre (encore plus bizarre). Il me plait parce qu'il accepterait que je le sodomise (j'adore cela !) et parce qu'il veut me sodomiser (heu... j'adore cela !).
Il me plait parce qu'il me met face à moi-même.
Il me plait car il annonce un combat.
Il me plait. Point. Et j'ai envie de le revoir ...

Tous autant qu'ils sont auraient voulu finir dans mon lit ...
Jamais je ne me suis sentie plus désirable.
Et jamais je ne me suis sentie si forte.
Je sais que le plaisir n'existe que dans l'attente. Je les ai gentiment ramenés chez eux ...

Leçon n°16

Se recentrer sur l'essentiel

Perle

"Il ne faut pas brûler la peau de l'ours avant de l'avoir vendue."

Abdeslam Ouaddou (footballeur du Stade Rennais)

Que j'ai ri en attendant cette interview au journal télévisé.
J'ai immédiatement appelé Mister T pour lui raconter.

Leçon n°15

Lui apporter tout votre réconfort

Leçon n°14

Arrondir les angles

JukeBox : Le niveau des mers

...

Tu m'as laissé six pieds sous terre
En vue du septième ciel
Dans les neuf cercles de l'enfer
Dans ce triste détroit.
J'y suis les quatre fers en l'air
Au 250ème
En-dessous du niveau des mers
Des merveilles et des joies.

...

Elista

Partie 3 : L'enfer

J'ai rédigé la partie 2 il y a quelque temps déjà.
J'attendais avec impatience de la publier pour exprimer toute cette rage qui me gangrenait et dans l'espoir de retrouver enfin la paix.

Aujourd'hui, tout cela me semble dérisoire.
Non seulement la colère ne m'a pas abandonnée mais elle s'est retournée contre moi et désormais elle partage son lit avec le désespoir... comme pour se moquer de moi.

Les portes de l'enfer auraient du se refermer sur lui, pour lui faire expier ses fautes, jusqu'à ce que je lui offre les clefs.
Mais c'est moi qu'elles emprisonnent maintenant. Pour me punir d'avoir trop aimé ?
Il ne m'a pas laissé le temps de tout lui pardonner. Il n'en avait pas besoin.
Mais je dois comprendre les trahisons et l'abandon et accepter que son bonheur fasse mon malheur...

Partie 2 : Démons

... Aujourd'hui, on célèbre dans quelques infâmes abîmes les 6 mois du 06.06.06.
Le nombre de la bête cité dans L'Apocalypse de Saint Jean, le symbole de l'antéchrist et de toutes les malédictions qu'il enfante.
Tout n'est que combat et traîtrise.

A la croisée de tous ces hasards, en ce sombre jour, une nuit de tempête se soulève en moi, trop longtemps contenue.
Elle éclate aujourd'hui comme pour tenter de se libérer. Je rêve qu'elle disparaisse.

Je crache sur vous, Lilith et Belzébuth.
Je maudis le fruit de votre union.
Soyez damnés pour le mal que vous avez engendré et pour la haine et les rancoeurs que vous avez générées en moi et qui me souillent.
J'éructe sur vous cette colère morbide pour m'en défaire à jamais.

Tu n'es ni un saint, ni un démon.
Tu es à peine cet être ridicule qui n'a pas su se vouer à mes seuls seins ni écarter les obstacles des monts de tes tentations.

Désormais, pour le salut de mon âme, je dois effacer les dessins des monstres qui errent encore trop souvent dans mes pensées.

Partie 1 : Saint

Il est minuit passé. Nous sommes donc le 6 décembre.

Aujourd'hui, on va célébrer à Lille et dans toutes les régions du nord et de l'est la Saint Nicolas.
Etant plutôt du sud (vous l'aurez compris grâce à mon post précédent :-)) et ne connaissant aucun garçon dénommé ainsi, je n'ai personnellement rien à fêter.
Mais c'est une fête importante pour un grand nombre de gens et qui mérite d'être honorée comme le sont Noël ici ou Les Rois là-bas.
Je pense à tous ces enfants qui par peur du Père Fouettard vont se tenir bien sages.
Et surtout, je pense à Mister T, qui depuis sa naissance festoie dignement ce jour. As-tu pu te libérer pour rejoindre ton nord natal et retrouver les joies de ton enfance, en te gavant de pain d'épices ?
Je pense aussi à son frère qui est marié depuis trois ans aujourd'hui. Quel beau mariage ! Je ressens encore les tourbillons d'amour qui réchauffaient cette froide journée d'hiver septentrional.
Je pense aussi, un peu forcément, à son jeune cousin, que j'ai rencontré ce jour-là et qui m'a brisé le coeur à tout jamais (sourires). Je lui envoie tous mes voeux de bonheur.
J'imagine tous ces Finlandais en train de se prélasser dans leur lit pour une longue grasse matinée offerte grâcieusement par leur Fête Nationale.
Je pense à mon pays qui a connu sa nouvelle Constitution le 6 décembre 1978.
Je soutiens Mister T et prie pour que Lille gagne ce soir.
Je pense à tous ces saints et rêve à un monde meilleur.
Tout ne devrait être que joie !
Je semble être envahie d'une bonté infinie ce soir ... et pourtant ...

Symbole de toute une vie




Celui de mon enfance.
Durant les heures interminables de trajet en voiture qui nous menait sur nos terres, je scrutais l'horizon, espérant l'apercevoir. Mais je savais que nous devions d'abord passer la frontière ; cette immense barrière terrifiante derrière laquelle se trouvait le pays de mes parents. Malgré les drapeaux, la langue des douaniers et la devise aux péages, je n'y étais pas encore. NON ! Pas tant que je ne l'avais pas vu. Je collais mon nez sur la vitre. Je ne détachais pas mon regard ni ne baissais mon attention. Et puis soudain, le long d'une route désertique, il apparaissait, si grand, si noir, si majestueux, si puissant. La joie se mêlait à l'émotion quand il laissait la place, quelques kilomètres plus loin, à un autre, puis un autre.
Ca y est, j'étais chez moi.

Celui de mes racines.
J'ai toujours connu cette dualité de n'être pas tout à fait française en ce pays qui m'a vue naître et grandir ni vraiment étrangère malgré le sang qui coule dans mes veines. J'aime ce pays qui est le mien, bien plus que celui dans lequel je vis, car il m'échappe. Je ne le connais que par filiations, par procurations et par touches estivales. Mais je le ressens, je le vis. Je pleure quand ses forêts s'embrasent, je crie quand la marée noire souille ses côtes, je m'effondre quand ses trains sautent, je me réjouis de le voir si libre et démocratique, je prie pour qu'il gagne le Mondial.

Celui de ma culture.
A notre époque, être immigré d'un pays européen ne signifie plus rien.
Pourtant, ceux qui doivent quitter leur pays pour un autre, sous la contrainte économique ou politique connaissent un immense sacrifice.
Je suis née ici et pourtant je me suis toujours considérée comme une immigrée, probablement par respect pour ce qu'ont du endurer mes parents. La première fois que j'ai vu pleurer mon père, c'est lorsqu'il racontait la misère et la faim qu'il a fuies. La deuxième quand il racontait son "voyage" avec sa valise en carton.
Et certainement aussi parce que les autres nous considéraient comme des étrangers.
Je garde ancré ce souvenir de ma maîtresse de classe accablant les autres élèves, bien français, d'avoir eu de moins bonnes notes que moi. Déjà à mon âge, je savais qu'elle était bête et je commençais à détester le racisme ordinaire.
Mes parents ne sont pas devenus cadres supérieurs ou chefs d'entreprise. Ils sont simples ouvriers. Mais ils ont réussi, bien plus que n'importe quel énarque. Mais peu de gens peuvent le comprendre.
Ils m'ont enseigné l'humilité et le respect.
Je suis fière d'eux.

Celui de moi.
En étant devenu le symbole de toute une nation, ce taureau particulier (en réalité, le logo d'une marque de spiritueux) est par conséquent devenu mon symbole.
Mais l'animal est très représentatif, pas vraiment de moi car ce serait de la pure prétention et je n'ai pas ce défaut, mais de ce que j'aspire à être.
Il est noir ...
Il est observateur.
Il est fort.
Il est puissant.
Il est inébranlable.
Il est classe.
Il est fier.
Il est courageux.

Une fois morte

La mort des autres me terrorise.

Souvent, j'imagine la perte d'un être aimé et je ressens cette douleur atroce.
La mort n'est tragique que pour ceux qui restent en vie.

Ma propre mort ne me tente pas. Je ne la crains pas pour autant.
Je n'ai rien à attendre d'elle ; elle ne peut donc qu'agréablement me surprendre.
Mais l'idée de ma mort me fait prendre conscience d'une chose pourtant si évidente ;
A quoi bon vivre si le jour de ma mort il n'y a personne pour m'adresser ces derniers mots :

Arrêtez les pendules, coupez le téléphone
Empêchez le chien d'aboyer avec l'os que je lui donne
Faites taire les pianos et les roulements de tambour
Sortez le cercueil avant la fin du jour.

Que les avions qui hurlent au dehors
Dessinent ces trois mots : « il est mort »
Nouez des voiles noires aux colonnes des édifices
Gantez de noir les mains des agents de police.

Il était mon nord, mon sud, mon est, mon ouest
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson
Je croyais que l'amour jamais ne finirait : j'avais tort.

Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye
Démontez la lune et le soleil
Videz l'océan, arrachez les forêts
Car rien de bon ne peut advenir désormais.

Adaptation d'un poème de Wystan Hugh Auden

Blogosphère

Ma vraie première expérience du blog me conduit aujourd'hui à une douce rencontre.
Je vous souhaite une merveilleuse nuit, Querida.
Et à vous autres aussi, bien sûr :-)

Juste parce que ça me fait rire

Je suis en train de regarder 4 mariages et un enterrement ...
Bon ok, pas très palpitante comme soirée.
Mais bon, cette réplique me fait toujours autant rire à chaque fois que je vois ce film (bon, je m'enfonce ... ben oui, je l'ai vu plusieurs fois et alors ?!) :

- "Comment va ta copine ?"
- "Ce n'est plus ma copine"
- "Ah tant mieux, car elle se faisait culbuter par Tobby (trucmuche) au cas où tu la plaquerais
- "C'est ma femme maintenant"

Hahahahhahahaa ... J'avais besoin d'un petit remontant. Ouf !

L'informatique, ça tue pas ...

... mais ça énerve bien quand même !
(Mais qu'est-ce qui ne l'énerve pas ?, diront ceux qui m'ont approchée au moins une fois).

Depuis quelque temps, j'ai remarqué qu'une pop up s'ouvrait à chaque accès à mon blog.
Un truc énorme, rose et clignotant dans le genre : Sexy gros seins avec une bombasse blondasse à moitié nue et plutôt évocatrice.
Vous en avez peut-être été victime ? (Hmmm, je vous vois venir ... ça vous plait, bande de pervers !).
NON MAIS OH ! Ca va pas non ?! Un message si vulgaire sur mon blog !!!!
D'ailleurs, pourquoi pas une pub pour les Resto du Coeur ou pour les capotes, passe encore pour Meetic ? Mais ce truc ! Quelle horreur !
Pourquoi moi ? Qui me l'envoie ? Grrrrrrr !
Il fallait que je m'en débarrasse dans les plus brefs délais !
J'avais beau bloquer les pop up dans mon navigateur, rien n'y faisait. La fenêtre s'ouvrait systématiquement et évidemment quand je me connectais depuis mon bureau (ben quoi ? vous ne surfez jamais vous sur internet au lieu de bosser ?!!! pfff).
J'y connais rien à l'informatique (heu ... non, non, je ne travaille pas dans une DSI). Je me débrouille comme je peux. C'est un peu comme pour fixer une étagère ou changer une ampoule sur sa voiture : sans homme à la maison, les femmes modernes composent et remplacent les gros bras par une cervelle bien faite et ... Google ! (Ben oui, je n'ai pas encore recruté mon futur soumis ... Mais du coup, il faudra qu'il soit futé et bricoleur ;-))
Alors je me suis dit que si j'avais réussi à (presque) comprendre comment fonctionnaient les codes html de mon blog, je saurais virer ce parasite !
J'allais quand même pas me laisser emm.....
Et donc, voilà ... Hop ! plus de pop up .... Enfin, j'espère.
Vous pouvez me le confirmer ? Allez, s'il vous plaiiiiiiit ...

Ah au fait ... ça venait du compteur de visites. C'est couillon, non ?
(enfin, bien sûr, si c'est vraiment parti).

En tout cas, j'ai encore surmonté mon énervement et là, je suis toute fière de moi :-D


PS : Les couleurs sont une dédicace spéciale pour La Carpette.

JukeBox : Je suis malade

Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans toi je suis laid sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir

Je n'ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'ai plus de vie et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas

Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir

Je suis malade parfaitement malade
T'arrives on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t'en fous

Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d'être heureux quand ils sont là

Je bois toutes les nuits mais tous les whiskies
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout

Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors

Je suis malade parfaitement malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j'avais du talent avant ta peau

Cet amour me tue et si ça continue
Je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera

Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir

Je suis malade c'est ça je suis malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Et j'ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades t'entends je suis malade

Serge Lama

PS pour Mister T : à rajouter dans ta top list des chansons à ne pas écouter quand le moral est bas

Plongée

Il est tard ... Je me relève.
Encore une vaine tentative pour trouver la paix du sommeil.
Car mes cauchemars sont toujours plus doux que les tourments qui me tiennent éveillée.
Je voudrais dormir ... pour ne pas vouloir mourir.
Je voudrais vieillir, vite ... plouf ... on est dans 5 ans ! Je suis mariée et j'attends un joli bébé.
Et tout ça est oublié.
Je voudrais rajeunir, vite ... hop ... on est il y a 5 ans ! Je suis (encore) mariée et j'attends un joli bébé.
Et tout ça n'arrivera jamais.
Je voudrais être ailleurs, mais pas ici.
Pas être maintenant.
NON ! Ici et maintenant, c'est trop douloureux. C'est laid et honteux. C'est injuste et cruel. C'est triste et pathétique. C'est acide et amer. C'est effrayant et paralysant.

J'ai bien peur que le reset n'ait pas fonctionné ...
J'ai plongé il y a longtemps.
Aujourd'hui, je coule !


Leçon n°13

Rêver de n'être qu'une plume

Interrogation d'une vie

Pourquoi suis-je condamnée à ne me souvenir que du pire ?

Oubli

M'as-tu prise dans tes bras ?
M'as-tu dit "je t'aime" ?
M'as-tu fait l'amour ?
Que m'as-tu dit et fait d'ailleurs ?
Etais-je bien là ?
J'ai tout oublié.

J'ai pleuré, j'ai hurlé, j'ai imploré, j'ai frappé, j'ai violé, j'ai menacé, j'ai insulté, j'ai gâché.
Etait-ce bien moi ?
Je voudrais oublier.

Silence

Pas prête à en parler...
Comme toutes les écorchées.
Mais ce silence, telle une ignorance ! Qu'il est assourdissant.

Et c'est la seule chose que tu me laisses de toi...

JukeBox : Cher oubli

Un oubli veut me voir
Il faut savoir qu'un oubli peut y croire
Et ça n'en finit plus m'offre un verre
Souhaite me recevoir mais ce jour-là je n'ai pu me retenir
Cher oubli pourriez vous sortoir
De ma tête
Je n'ai plus l'envie
Certes je fus un peu malhonnête
Mais je peux
J'ai pas de place pour vous
Dans mon être
J'ai plus le temps
Je ne sais plus comment
Je ne sais plus pourquoi
Mais bon
Je vous ai laissé sur le côté
C'est comme ça
La vie c'est pas toujours comme on veut
Alors s'il-vous-plaît
Restez sur le bas côté
Mais non cet oubli
Tient à me voir
Et ça n'en finit plus
M'offre un autre verre
Désire être reçu
Mais ce jour-là
Je n'ai pu me retenir
Cher oubli pourriez vous sortoir
De ma tête
Reviendra t-il ?
Au moment
Où la vie vous dit bonsoir
Mais ou la mort est en retard
Cher oubli, bonsoir.

Tarmac

Interrogation de la nuit

Pourrai-je un jour oublier ?

Leçon n°12

Savoir lui demander pardon, puis se taire.

Interrogation du lendemain

Pourquoi
Boire +
Désespoir =
Déboires

Juste pour voir ...

JukeBox : Courage

Sur la plage, elle se fige
Les yeux à l'horizon
Un point flou se dirige
Vers de lointains bastions.
Dès ce matin, que dis-je
Dès l'aube, elle comprit qu'on
pouvait perdre courage
Comme on perd la raison.
Ce que la mer érige
interdit toute action
Parades et hautes voltiges
Contre lames de fond.
D'un regard, elle fustige
Avec appréhension
La forme qui voyage
Dans l'autre direction.

Quand l'avenir incertain charge
La peur des lendemains la ronge
Et son courage atteint le large
Sans lui, comment veux-tu qu'elle plonge ?

En nages, panique oblige
Jusqu'à l'ébullition
Elle court comme on s'inflige
D'inutiles ambitions.
Elle cherche et elle exige
Qu'on rende à sa raison
Le beau, le doux visage
Du courage en question.
Et alors qu'elle néglige
Simplement l'abandon
Arrive le vertige
Bientôt l'imploration.
Elle revit le prodige
D'anciennes insoumissions
Et elle longe le rivage
Son courage en amont.

Quand l'avenir incertain charge
La peur des lendemains la ronge
Et son courage atteint le large
Sans lui, comment veux-tu qu'elle plonge ?
Quand l'avenir incertain charge
La peur des lendemains la ronge
Et son courage atteint le large ...

Sur la plage, elle se fige
Les yeux à l'horizon
Un point flou se dirige
Vers de lointains bastions.
Dès ce matin, que dis-je
Dès l'aube, elle comprit qu'on
pouvait perdre courage
Comme on perd la raison.

Quand l'avenir incertain charge
La peur des lendemains la ronge
Et son courage atteint le large
Sans lui, comment veux-tu qu'elle plonge ?
Quand l'avenir incertain charge
La peur des lendemains la ronge
Et son courage atteint le large ...

Sur le sable humide
Elle s'allonge.

ELista

Leçon n°11

Lui fermer des portes

...

Aujourd'hui, je ne me suis jamais sentie aussi forte !

Cf. Jeux de langue. .

Ces gens là (3)

Puis, il y a l'autre.
Un jeune homme, bien habillé. Seul.
Il observe.
Il M'observe.

Tard dans la soirée, il ose une approche.
Nous commençons à discuter. Nous nous tutoyons (Beurk !).
Nous survolons nos vies et nos désirs.
Il acquiesce tout ce JE dis ; ce qui n'est pas pour Me déplaire... mais JE crois qu'il ment pour Me plaire. JE déteste ce comportement.
Rapidement, il M'avoue vouloir tenter pour la première fois une expérience de soumission.
Là, JE le soupçonne d'être un fantasmeur.

Quoiqu'il en soit, JE le fais monter à l'étage, dans la salle la plus isolée.
Pendant ce temps, JE choisis parmi les accessoires mis à disposition une cravache très souple, peu douloureuse.
Puis JE le rejoins.
JE le découvre à moitié dévêtu, avec juste les fesses à l'air ; ce qui Me met en colère !
D'un ton ferme et directif, JE l'oblige à retirer tout le reste et à se mettre à quatre pattes.
ET VITE !!!
Une femme nous a rejoint pour admirer le spectacle.
Ensemble, nous nous moquons de lui et de son large postérieur.
JE Me mets à le fesser.
Un grand plaisir M'envahit.
JE prête la cravache à cette femme qui se fait une joie de l'abattre sur la fesse droite du jeune homme.
Il lève la tête pour la regarder (il se croit où ?) ; JE la lui fais aussitôt rentrer dans ses épaules par un coup de pied sur le crâne.
J'ai repris la cravache et l'alterne avec Mes mains.
Il a mal ...

Quand J'en ai eu assez, JE l'ai fait mettre à genoux, J'ai collé son visage sur Mon ventre et lui ai caressé les cheveux pour le réconforter.
Puis JE l'ai laissé en l'autorisant à se rhabiller.

J'ai remarqué qu'il s'était étendu sur le lit, nu, Me réclamant.
JE ne lui ai prêté aucune attention et suis redescendue prendre un dernier verre, sans même Me retourner.

JE pense qu'il espérait du sexe.
Il attend encore ! Hahahahaha.
J'avais raison de croire qu'il n'était pas franc dans sa démarche et dans les propos qu'il M'a tenus.
Pour Moi, noir c'est noir !
C'était une séance de fessées que JE lui proposais et absolument rien d'autre.
De toute façon, JE Me moque bien de savoir ce qu'il a ressenti. JE suis la Maîtresse et JE ne serai pas la sienne.

Ces gens là (2)

Ensuite, il y a elle.
Une femme infiniment soumise à son mari.

JE suis impressionnée par son endurance à la douleur et admirative devant son éducation sans faille. (J'ai appris plus tard qu'elle durait depuis 40 ans).

Peu importe tout ce que nous lui avons fait subir.
Ce qui compte, c'est qu'elle n'a montré aucun signe de rebellion.
Elle acceptait tout ... vouant une confiance aveugle à son Maître.

JE garde l'image d'une dame, profondément amoureuse, qui sait précisément ce qu'elle doit faire et à quel moment le faire, sans même un mot de son Maître.
JE l'admire se prosterner, en fin de séance, aux pieds de son Maître pour le remercier, le vénérer et lui montrer son intense bonheur.
Puis elle est venue Me baiser les mains en signe de reconnaissance.

Merci à vous, Monsieur et Madame. Vous m'avez émue.
JE sais désormais ce que JE veux.

Leçon n°10

Déjouer les malentendus

Ces gens là (1)

D'abord, il y a l'aîné.
Complètement masochiste. Absolument pas soumis.
JE l'écoute Me raconter ses brûlures, ses scarifications, ses coupures, ses coups d'électricité et toutes ses autres expériences de la souffrance physique.

Il M'avoue sons désir de se faire fouetter par Moi, et sort immédiatement un fouet de sa sacoche.
JE Me saisis de ce bel objet et commence à Me l'approprier. J'en suis émue.

JE demande à cet homme de se dévêtir totalement et de se mettre face au grand miroir.
Il n'y a pas assez de recul. JE dois enrouler le fouet autour de Ma main pour le raccourcir un peu.

JE le frappe une première fois, de toutes Mes forces.
Puis les coups s'abattent violemment sur son dos, ses épaules, ses flancs et ses fesses.
Il ne compte que les coups qui lui procurent un profond plaisir, uniquement ceux qui lui font atrocement mal.
Le comptage a commencé au 11ème coup (quel coriace !).
JE fouette de plus en plus fort et de plus en plus vite.
Au numéro 30, JE suis épuisée.
Et lui, est heureux.

JE n'ai pas ressenti un immense plaisir à cette expérience.
Elle M'a confirmé que JE n'aimais pas faire mal pour faire mal et surtout pas pour satisfaire le désir de l'autre, un inconnu qui ne Me plait pas de surcroît.

Mon futur compagnon devra être soumis mais pas masochiste !

Premiers pas

L'endroit est beau.
Un peu petit mais accueillant et parfaitement aménagé.
Cette magnifique cave en pierres est composée de plusieurs pièces équipées différemment.
Dans la pièce principale, où se trouve le bar, l'ambience est feutrée et discrète.
Les gens discutent et font connaissance.
Ils ne sont pas nombreux.
A l'exception d'une Maîtresse accompagnée de son soumis, JE ne vois que des couples dont Monsieur semble être le Dominant, et quelques hommes seuls.
JE suis étonnée que le dress code ne soit respecté que dans le noir des tenues.
Certes les jupes des dames sont très courtes mais Mes yeux ne sont pas éblouis par le latex, le vinyle, les colliers ni la nudité.
A l'exception de la présence d'accessoires plutôt évocateurs, J'ai d'abord l'impression de pénétrer dans un club libertin.
Mais non.
Une autre pièce renferme une très belle croix de Saint André, une autre est décorée en boudoir, la suivante en salle de gynécologie, puis la dernière, plus grande, est équipée d'un banc, d'un miroir et de contraintes.
Je M'y sens bien.
Et les choses sérieuses allaient pouvoir enfin commencer.

Leçon n°9


Lui en faire voir de toutes les couleurs

Interrogation du petit matin

avant d'aller dormir.

Est-il possible de fesser sans se faire mal à la main ?

J'ai maaaaaaal :-(

Ceci est mon blog

Je ne suis pas un grand écrivain, je n'ai pas de don particulier pour la philosophie ou la psychologie, je ne fais pas de pronostics sportifs, je ne publie pas d'articles politiques ou polémiques, je ne suis pas critique d'art, je ne compose que très rarement des poêmes, je ne réponds pas aux problèmes informatiques, je n'ai pas les moyens de m'intéresser à la mode et je ne suis pas pornographe.

Pour toutes ces raisons, ce blog est inintéressant au possible.

Mais c'est mon blog, et j'y tiens !
Je l'ai construit patiemment, avec coeur, à mon image.
Je me suis arrachée les cheveux en tentant de comprendre son langage.
Je suis ses statistiques (Merci encore à La Carpette !) et saute de joie à chaque nouvelle page tournée par un visiteur inconnu.
Je le bichonne, le dorlotte et l'agrémente tous les jours.
En fait, je l'aime :-)

J'y mets tout ce qui me passe par la tête, ce qui se produit dans ma vie.
J'y mets simplement ce que j'ai envie d'exprimer.
Je ne cherche pas à le rendre célèbre. Je veux juste le trouver beau, pour moi.

Il est mon réconfort et mon lieu de liberté ...

Alors, halte aux censeurs ! Passez votre chemin et ne dites plus un mot.
Je continuerai, ne vous en déplaise, à faire vivre ce petit bout de toile avec ce que je suis et avec qui je suis.
Ma liberté ne se négocie pas, pas même pour sauver votre esclavage.

Comprenne qui pourra ...

D'ailleurs, pour la peine, je ne vous raconterai pas ma soirée. En tout cas, pas tout de suite... J'ai bien mérité un gros dodo

JukeBox : User Friendly

Use me when you want to come
I've bled just to have your touch
When I'm in you I want to die

User friendly fucking dopestar obscene
Will you die when you're high
You'd never die just for me
She says,
"I'm not in love, but I'm gonna fuck you
'Til somebody better comes along."

Use me like I was a whore
Relationships are such a bore
Delete the ones that you've fucked

User friendly fucking dopestar obscene
Will you die when you're high
You'd never die just for me
She says,
"I'm not in love, but I'm gonna fuck you
'Til somebody better comes along."

Marilyn Manson

Interrogation du soir

Pourquoi ma chaudière tombe-t-elle en panne tous les hivers ?
Et pourquoi tous les ans les réparateurs mettent-ils un mois pour la réparer ?

En tout cas, reviens quand tu veux petit réparateur ... tu étais très mignon !

Leçon n°8

Lui promettre le pire


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