Leçon n°12

Savoir lui demander pardon, puis se taire.

Interrogation du lendemain

Pourquoi
Boire +
Désespoir =
Déboires

Juste pour voir ...

JukeBox : Courage

Sur la plage, elle se fige
Les yeux à l'horizon
Un point flou se dirige
Vers de lointains bastions.
Dès ce matin, que dis-je
Dès l'aube, elle comprit qu'on
pouvait perdre courage
Comme on perd la raison.
Ce que la mer érige
interdit toute action
Parades et hautes voltiges
Contre lames de fond.
D'un regard, elle fustige
Avec appréhension
La forme qui voyage
Dans l'autre direction.

Quand l'avenir incertain charge
La peur des lendemains la ronge
Et son courage atteint le large
Sans lui, comment veux-tu qu'elle plonge ?

En nages, panique oblige
Jusqu'à l'ébullition
Elle court comme on s'inflige
D'inutiles ambitions.
Elle cherche et elle exige
Qu'on rende à sa raison
Le beau, le doux visage
Du courage en question.
Et alors qu'elle néglige
Simplement l'abandon
Arrive le vertige
Bientôt l'imploration.
Elle revit le prodige
D'anciennes insoumissions
Et elle longe le rivage
Son courage en amont.

Quand l'avenir incertain charge
La peur des lendemains la ronge
Et son courage atteint le large
Sans lui, comment veux-tu qu'elle plonge ?
Quand l'avenir incertain charge
La peur des lendemains la ronge
Et son courage atteint le large ...

Sur la plage, elle se fige
Les yeux à l'horizon
Un point flou se dirige
Vers de lointains bastions.
Dès ce matin, que dis-je
Dès l'aube, elle comprit qu'on
pouvait perdre courage
Comme on perd la raison.

Quand l'avenir incertain charge
La peur des lendemains la ronge
Et son courage atteint le large
Sans lui, comment veux-tu qu'elle plonge ?
Quand l'avenir incertain charge
La peur des lendemains la ronge
Et son courage atteint le large ...

Sur le sable humide
Elle s'allonge.

ELista

Leçon n°11

Lui fermer des portes

...

Aujourd'hui, je ne me suis jamais sentie aussi forte !

Cf. Jeux de langue. .

Ces gens là (3)

Puis, il y a l'autre.
Un jeune homme, bien habillé. Seul.
Il observe.
Il M'observe.

Tard dans la soirée, il ose une approche.
Nous commençons à discuter. Nous nous tutoyons (Beurk !).
Nous survolons nos vies et nos désirs.
Il acquiesce tout ce JE dis ; ce qui n'est pas pour Me déplaire... mais JE crois qu'il ment pour Me plaire. JE déteste ce comportement.
Rapidement, il M'avoue vouloir tenter pour la première fois une expérience de soumission.
Là, JE le soupçonne d'être un fantasmeur.

Quoiqu'il en soit, JE le fais monter à l'étage, dans la salle la plus isolée.
Pendant ce temps, JE choisis parmi les accessoires mis à disposition une cravache très souple, peu douloureuse.
Puis JE le rejoins.
JE le découvre à moitié dévêtu, avec juste les fesses à l'air ; ce qui Me met en colère !
D'un ton ferme et directif, JE l'oblige à retirer tout le reste et à se mettre à quatre pattes.
ET VITE !!!
Une femme nous a rejoint pour admirer le spectacle.
Ensemble, nous nous moquons de lui et de son large postérieur.
JE Me mets à le fesser.
Un grand plaisir M'envahit.
JE prête la cravache à cette femme qui se fait une joie de l'abattre sur la fesse droite du jeune homme.
Il lève la tête pour la regarder (il se croit où ?) ; JE la lui fais aussitôt rentrer dans ses épaules par un coup de pied sur le crâne.
J'ai repris la cravache et l'alterne avec Mes mains.
Il a mal ...

Quand J'en ai eu assez, JE l'ai fait mettre à genoux, J'ai collé son visage sur Mon ventre et lui ai caressé les cheveux pour le réconforter.
Puis JE l'ai laissé en l'autorisant à se rhabiller.

J'ai remarqué qu'il s'était étendu sur le lit, nu, Me réclamant.
JE ne lui ai prêté aucune attention et suis redescendue prendre un dernier verre, sans même Me retourner.

JE pense qu'il espérait du sexe.
Il attend encore ! Hahahahaha.
J'avais raison de croire qu'il n'était pas franc dans sa démarche et dans les propos qu'il M'a tenus.
Pour Moi, noir c'est noir !
C'était une séance de fessées que JE lui proposais et absolument rien d'autre.
De toute façon, JE Me moque bien de savoir ce qu'il a ressenti. JE suis la Maîtresse et JE ne serai pas la sienne.

Ces gens là (2)

Ensuite, il y a elle.
Une femme infiniment soumise à son mari.

JE suis impressionnée par son endurance à la douleur et admirative devant son éducation sans faille. (J'ai appris plus tard qu'elle durait depuis 40 ans).

Peu importe tout ce que nous lui avons fait subir.
Ce qui compte, c'est qu'elle n'a montré aucun signe de rebellion.
Elle acceptait tout ... vouant une confiance aveugle à son Maître.

JE garde l'image d'une dame, profondément amoureuse, qui sait précisément ce qu'elle doit faire et à quel moment le faire, sans même un mot de son Maître.
JE l'admire se prosterner, en fin de séance, aux pieds de son Maître pour le remercier, le vénérer et lui montrer son intense bonheur.
Puis elle est venue Me baiser les mains en signe de reconnaissance.

Merci à vous, Monsieur et Madame. Vous m'avez émue.
JE sais désormais ce que JE veux.

Leçon n°10

Déjouer les malentendus

Ces gens là (1)

D'abord, il y a l'aîné.
Complètement masochiste. Absolument pas soumis.
JE l'écoute Me raconter ses brûlures, ses scarifications, ses coupures, ses coups d'électricité et toutes ses autres expériences de la souffrance physique.

Il M'avoue sons désir de se faire fouetter par Moi, et sort immédiatement un fouet de sa sacoche.
JE Me saisis de ce bel objet et commence à Me l'approprier. J'en suis émue.

JE demande à cet homme de se dévêtir totalement et de se mettre face au grand miroir.
Il n'y a pas assez de recul. JE dois enrouler le fouet autour de Ma main pour le raccourcir un peu.

JE le frappe une première fois, de toutes Mes forces.
Puis les coups s'abattent violemment sur son dos, ses épaules, ses flancs et ses fesses.
Il ne compte que les coups qui lui procurent un profond plaisir, uniquement ceux qui lui font atrocement mal.
Le comptage a commencé au 11ème coup (quel coriace !).
JE fouette de plus en plus fort et de plus en plus vite.
Au numéro 30, JE suis épuisée.
Et lui, est heureux.

JE n'ai pas ressenti un immense plaisir à cette expérience.
Elle M'a confirmé que JE n'aimais pas faire mal pour faire mal et surtout pas pour satisfaire le désir de l'autre, un inconnu qui ne Me plait pas de surcroît.

Mon futur compagnon devra être soumis mais pas masochiste !

Premiers pas

L'endroit est beau.
Un peu petit mais accueillant et parfaitement aménagé.
Cette magnifique cave en pierres est composée de plusieurs pièces équipées différemment.
Dans la pièce principale, où se trouve le bar, l'ambience est feutrée et discrète.
Les gens discutent et font connaissance.
Ils ne sont pas nombreux.
A l'exception d'une Maîtresse accompagnée de son soumis, JE ne vois que des couples dont Monsieur semble être le Dominant, et quelques hommes seuls.
JE suis étonnée que le dress code ne soit respecté que dans le noir des tenues.
Certes les jupes des dames sont très courtes mais Mes yeux ne sont pas éblouis par le latex, le vinyle, les colliers ni la nudité.
A l'exception de la présence d'accessoires plutôt évocateurs, J'ai d'abord l'impression de pénétrer dans un club libertin.
Mais non.
Une autre pièce renferme une très belle croix de Saint André, une autre est décorée en boudoir, la suivante en salle de gynécologie, puis la dernière, plus grande, est équipée d'un banc, d'un miroir et de contraintes.
Je M'y sens bien.
Et les choses sérieuses allaient pouvoir enfin commencer.

Leçon n°9


Lui en faire voir de toutes les couleurs

Interrogation du petit matin

avant d'aller dormir.

Est-il possible de fesser sans se faire mal à la main ?

J'ai maaaaaaal :-(

Ceci est mon blog

Je ne suis pas un grand écrivain, je n'ai pas de don particulier pour la philosophie ou la psychologie, je ne fais pas de pronostics sportifs, je ne publie pas d'articles politiques ou polémiques, je ne suis pas critique d'art, je ne compose que très rarement des poêmes, je ne réponds pas aux problèmes informatiques, je n'ai pas les moyens de m'intéresser à la mode et je ne suis pas pornographe.

Pour toutes ces raisons, ce blog est inintéressant au possible.

Mais c'est mon blog, et j'y tiens !
Je l'ai construit patiemment, avec coeur, à mon image.
Je me suis arrachée les cheveux en tentant de comprendre son langage.
Je suis ses statistiques (Merci encore à La Carpette !) et saute de joie à chaque nouvelle page tournée par un visiteur inconnu.
Je le bichonne, le dorlotte et l'agrémente tous les jours.
En fait, je l'aime :-)

J'y mets tout ce qui me passe par la tête, ce qui se produit dans ma vie.
J'y mets simplement ce que j'ai envie d'exprimer.
Je ne cherche pas à le rendre célèbre. Je veux juste le trouver beau, pour moi.

Il est mon réconfort et mon lieu de liberté ...

Alors, halte aux censeurs ! Passez votre chemin et ne dites plus un mot.
Je continuerai, ne vous en déplaise, à faire vivre ce petit bout de toile avec ce que je suis et avec qui je suis.
Ma liberté ne se négocie pas, pas même pour sauver votre esclavage.

Comprenne qui pourra ...

D'ailleurs, pour la peine, je ne vous raconterai pas ma soirée. En tout cas, pas tout de suite... J'ai bien mérité un gros dodo

JukeBox : User Friendly

Use me when you want to come
I've bled just to have your touch
When I'm in you I want to die

User friendly fucking dopestar obscene
Will you die when you're high
You'd never die just for me
She says,
"I'm not in love, but I'm gonna fuck you
'Til somebody better comes along."

Use me like I was a whore
Relationships are such a bore
Delete the ones that you've fucked

User friendly fucking dopestar obscene
Will you die when you're high
You'd never die just for me
She says,
"I'm not in love, but I'm gonna fuck you
'Til somebody better comes along."

Marilyn Manson

Interrogation du soir

Pourquoi ma chaudière tombe-t-elle en panne tous les hivers ?
Et pourquoi tous les ans les réparateurs mettent-ils un mois pour la réparer ?

En tout cas, reviens quand tu veux petit réparateur ... tu étais très mignon !

Leçon n°8

Lui promettre le pire

Un grand soir

Demain soir, enfin, JE vais Me plonger dans cet univers que JE caresse depuis que J'ai eu Mon premier soumis, sans jamais l'avoir pénétré.

Demain soir, pour la première fois, JE vais faire Mes premiers pas en tant que Maîtresse dans une soirée.

Demain soir, JE serai soumise aux regards interrogés des habitués.

Demain soir, JE devrai être Maîtresse de Moi-Même et dominer Mes propres émotions.

Demain soir, JE vais rencontrer et découvrir
Demain soir, JE vais pratiquer et expérimenter.

Demain soir, JE vais apprendre.
Demain soir, JE vais savoir.

Top départ

Enfin ... JE viens d'envoyer Ma première réponse à l'un des 27 soumis qui ont posé leur candidature.
Certes, certains ne M'intriguent pas plus que cela, mais JE Me dois de répondre à chacun d'entre eux ne si ce n'est par respect au moins pour M'assurer que JE ne passe pas à côté de la perle rare.
Donc, JE vais prendre sur Mon temps pour les découvrir, par mail d'abord et grâce à leurs photos que JE vais M'empresser de leur demander.
Et oui, c'est un peu comme sur Meetic, JE fais Mon choix sur catalogue.
Toutefois, JE M'évertuerai à garder toute Mon objectivité et à Me concentrer avant tout sur leurs propos et leurs promesses.
Par la suite, JE ferai leur connaissance via MSN (2 par 2, au pire par 3 parce que 27 d'un coup, JE crains que ce ne soit techniquement faisable). JE pourrai ainsi commencer à les tester et constater de quoi ils sont capables.
Puis pour ceux que J'aurais retenus comme potentiellement aptes à Me convenir, J'organiserai une première rencontre.
Mais d'ici là, de l'encre va encore couler sur Mon blog.

Interrogation du jour

Pourquoi y-a-t-il 3 visiteurs sur mon blog et 0 sur Google Analytics ?

Leçon n°7


Lui indiquer le chemin

Retour à zéro

Grrrr, je ne sais pas exactement ce qu'il (ou ce qui ? hum. Mister T ne sait pas non plus) s'est passé avec ce foutu compteur de visites ... mais il a décidé de disparaître ! Comme ça, sans prévenir ni donner d'explication.
C'est sûrement un mâle ...
Bref, ça aussi ça m'énerve ! Presque plus que les bouchons ...
Donc, j'ai du en réinstaller un nouveau ... qui démarre à ZERO !!!
Maintenant, tout le monde va croire que personne ne visite mon blog.
Arghhh ! Je déteste l'informatique et tout ce qui s'y rapporte.

...

23h49 : J'abandonne. Ca marchait, ça ne marche plus ...pffff
Serait-ce parce que je me suis abonnée à Google analytics ???

...

23h58 : Je craaaaaaaaaaaaaaaaque !!!! Même ce p... de Google Analytics ne fonctionne pas !!!

Interrogation du jour

Comment une femme peut-elle s'épiler le sexe sans s'épiler les aisselles ?

Leçon n°6



Aborder vaguement le sujet

JukeBox : Paris

Je marche dans tes rues
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés

Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m'aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots

Je m'assoie sur tes bancs
Je regarde tes monuments
Je trinque à la santé de tes amants

Je laisse couler ta seine
Sous tes ponts ta rengaine
Toujours après la peine

Je pleure dans tes taxis
Quand tu brilles sous la pluie
C'que t'es belle en pleine nuit

Je pisse dans tes caniveaux
C'est d'la faute à Hugo
Et j'picolle en argot

Je dors dans tes hôtels
J'adore ta tour Eiffel
Au moins elle, elle est fidèle

Quand j'te quitte un peu loin
Tu ressembles au chagrin
Ça m'fait un mal de chien

Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Boul'vard des bouleversés
Paris tu m'as renversé
Paris tu m'as laissé

Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Paris Paris tenu

Paris Paris perdu
Paris tu m'as laissé
Sur ton pavé

J'me réveille dans tes bras
Sur tes quais y a d'la joie
Et des loups dans tes bois

J'me glisse dans tes cinés
J'me perds dans ton quartier
Je m'y retrouverai jamais

Je nage au fil de tes gares
Et mon regard s'égare
J'vois passer des cafards sur tes bars

J'm'accroche aux réverbères
Tes pigeons manquent pas d'air
Et moi de quoi j'ai l'air

Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Boul'vard des bouleversés
Paris tu m'as renversé
Paris tu m'as laissé

Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Paris Paris tenu
Paris Paris perdu
Paris tu m'as laissé
Sur ton pavé

Je marche dans tes rues
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés

Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m'aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots.

Marc Lavoine

I love Paris (suite)

La preuve en images



Jeux de langue

Avec mon ami Mister T, nous avons le goût commun de jouer avec la langue ... française (Ben oui, c'est mon ami !).
Et il m'est apparu naturel que je devais consacrer une catégorie de mes posts à ces fameux jeux de mots, ces détournements de proverbes ou autres perles moins intellectuelles.
(Mister T, tu as bien compris que je compte sur toi pour m'aider!)

Je commence donc par un syllogisme de ma trouvaille.
Et si vous ne savez pas ce qu'est un syllogisme, il est inutile de chercher dans Google, vous comprendrez vite en lisant celui-ci :

Le ridicule ne tue pas (proverbe connu)
Ce qui ne tue pas rend plus fort (proverbe non moins connu)
Donc, le ridicule rend plus fort

Et n'allez pas le confondre avec un sophisme !!!

Petit dictionnaire des mots rares

J'ai longtemps cherché le pendant masculin à la misogynie.
Je n'arrivais pas à croire que ce terme n'avait jamais été inventé parce que le sentiment n'avait jamais été exprimé (comme si les hommes, à l'instar des femmes, ne pouvaient pas être détestables et méprisables !).

Alors j'ai fini par me convaincre que ces Messieurs de l'Académie Française n'avaient pas jugé utile de créer un mot les accablant davantage et surtout répondant à des sentiments essentiellement féminins (il ne leur auraient pas fait ce plaisir).

Je trouvais que c'était un comble.

Je n'apprécie certes guère la gent féminine (cela fera, je pense, l'objet d'un prochain post) mais il me semble que les hommes représentent à eux seuls 99,999 % des atrocités de ce monde (et accessoirement du mien) et qu'ils sont donc bien plus haïssables que leurs compagnes.
Mais je ne m'interrogerai pas ici des raisons de ce déséquilibre qui pousse à détester l'aimable et à aimer le détestable ...

D'ailleurs, je m'en fous.
Moi, je ne suis ni misogyne ni misandre.
Je suis tout simplement misanthrope ... Mais certainement pas sexiste.

Et oui ... je l'ai enfin entendu, ce mot, une fois. Mais plus jamais depuis.
Peut-être ma culture est-elle extrêmement limitée. En tout état de cause, malgré mes recherches sur Google qui me fournit bien la définition, aucune citation n'y fait référence !
Comme quoi, un complot se garde bien de trop le diffuser.

Et puis, tant que j'y suis, savez-vous s'il existe des dictionnaires inversés (on tape la définition et il nous sort le terme) ? Parce que cela m'éviterait de perdre trop de temps à chercher la prochaine fois qu'un sentiment me traverse et que je ne sais pas l'appeler.

Leçon n°5

Le faire chavirer

La Carpette

J'ai décidé de consacrer un post à ce monsieur car une simple réponse à son commentaire n'aurait pas été digne de l'honneur qu'il Me fait en M'écrivant et en ajoutant Mon blog à ses liens.

Cette homme est une véritable référence dans le domaine de la soumission.
Son site est beau, intelligent, parfaitement écrit et très riche d'enseignements pour tous ceux et celles qui s'intéressent de près ou de loin à ce monde et qui désirent le comprendre voire le rejoindre.

Moi, jeune Maîtresse, Je vous remercie de Me lire, La Carpette ; J'en suis très honorée.
C'est Ma façon d'exprimer à tous ceux qui imaginent un monde de bruts et de déviants pathologiques que les sentiments qui lient le Dominant et son soumis sont inimaginables de beauté et se tiennent bien loin de la cruauté et de la violence.

Vous poussez au respect, monsieur, et votre soumission à votre Reine n'en est que plus magnifique.

I love Paris

Je suis d'un tempéramment parfois intempestif (merci papa) mais je me soigne.

Mais il y a des jours, comme aujourd'hui, qui ne m'aident vraiment pas à rester calme !

Je suis partie du bureau à 17h40 parce que ma paresse a atteint des sommets.
Je me jette dans ma voiture pour éviter la pluie battante et prends la route habituelle qui me mène dans mon nid douillet en 30 minutes.

Mouais ! Je ne sais pas si c'est à cause de la pluie ou de ces couillons d'automobilistes parisiens ou des deux ; en tout cas, j'ai passé 2 heures à alterner 1ère et point mort.
Grrrrrr, deux heures pour faire 13 km !!!!

Imaginez mon état, enfermée dans l'habitacle de ma petite auto (mais néanmoins splendide), sans rien voir à cause de la nuit et des chutes d'eau torrentielles, commençant à avoir des fourmillements dans les jambes et ressentant un inconfort dans le dos, de plus en plus insupportable ... sans aucune solution d'en sortir !

J'ai du passer par toutes les couleurs et toutes les émotions, la dernière étant de m'être tirée les cheveux de rage.

Pour tuer le temps, qui dans ces cas-là paraît interminable, j'ai décidé de prendre des photos de ce qu'entre apercevais avec mon téléphone mobile et de rédiger un futur post ; tranquillement, en me concentrant, en m'appliquant à la tâche, en prenant soin de ne pas démarrer immédiatement après la voiture devant moi, en avançant encore plus lentement que les autres ...
Et oui Môsieur de derrière ! J'ai aussi le droit d'énerver les autres !!!

Là, j'avais réussi à retrouver un peu de sérénité.

A la queue leu leu

JE n'ai pas le reflexe de regarder la boîte "courrier indésirable".
Mal M'en prend.
JE Me retrouve avec 24 mails de soumis ayant répondu à Mon annonce.
J'ai donc commencé à prendre connaissance de chacun d'eux, rapidement.
A l'exception de 2 ou 3, tous semblent ne pas s'être trompés et correspondre à Mes attentes.

Ils sont jeunes (moins de 40 ans), débutants, courtois et cultivés, et désirant se soumettre à une Maîtresse dans le cadre d'une relation suivie.

JE vais donc maintenant étudier toutes ces propositions dans le détail.

Eradiquer les fauteurs d'orthographe (Je dois bien trouver un mode de tri !).
Décliner les étudiants.
Evincer les mariés, les pacsés, les maqués.
Evacuer les impatients et les fétichistes.
Virer ceux qui ne Me plaisent pas (juste une question de feeling)

J'espère qu'avec cette première sélection, il ne M'en restera plus que 2 ou 3 ... Mais J'en doute.

JE sens que le temps va Me manquer dans les jours à venir ...

Leçon n°4


Tisser des liens

JukeBox : Deux pieds

On me dit que je suis paresseux
Que je ne fais que ce que je veux
C'est à dire, pas grand chose
On dit que je me repose

Je suis désolé
Je n'ai que deux pieds
Je n'ai que deux pieds
Franchement désolé

La vaisselle envahit l'évier
Et le linge déborde du panier
J'ai les ch'veux sales, je suis barbu,
Mais m'en vais mon café bu

Je suis désolé
Je n'ai que deux pieds
Je n'ai que deux pieds
Franchement désolé

Dans la rue il y a des travaux
Et moi j'aime regarder les travaux
On me dit : "du balai,
plus vite que ça s'il vous plaît"

Je suis désolé
Je n'ai que deux pieds
Je n'ai que deux pieds
Franchement désolé

Elle me dit que je suis en retard
Que je me coiffe avec un pétard
Elle veut déplacer les meubles
J' suis pas là pour déplacer les meubles !

Je suis désolé
Je n'ai que deux pieds
Je n'ai que deux pieds
Franchement désolé.

Thomas Fersen

Ode à la paresse

C'est un fait établi : je suis paresseuse.

Mes parents, désespérés, l'expliquent par le fait que je suis née un dimanche, en été de surcroît ...
Peut-être ... J'étais pourtant pressée de sortir selon leurs dires.
Sûrement parce que j'aurais voulu naître la veille, qui est un jour férié chômé (Mister T, comme je t'envie), ou que j'avais trop peur de venir au monde un lundi !

Vous imaginez, un lundi !!! Déjà nourrisson, et donc inactive par nature, je détestais les lundi, avec leur interminable succession de jours de labeur.

Quoiqu'il en soit, je suis toujours paresseuse ; et à moins d'un miracle divin, je le resterai jusqu'à la fin de mes jours.

C'est une vraie tare pour ma vie sanitaire et sociale.
Je ne sais jamais quoi répondre quand on me demande s'il a fait beau ce week-end dans mon bled.
Je ne peux pas commenter le dernier film de Ken Loach, pourtant Palme d'Or cette année car le cinéma est beaucoup trop loin (sans compter qu'il est bien trop cher !).
Je ne fréquente pas les musées et encore moins les bibliothèques.
Mon alimentation est des plus déséquilibrées, la corvée des courses étant insurmontable pour moi et passer quelques minutes aux fourneaux étant une véritable épreuve de force.
Ce n'est que contrainte que je fais mes lessives, attendant de n'avoir plus aucun sous-vêtements à me mettre (Faut pas déconner ... Je suis paresseuse mais pas crade !), et je n'ai pas de fer à repasser.
Je ne parlerai pas du ménage.
Je ne me déplace qu'exclusivement en voiture et il va de soit que je ne pratique aucun sport (je m'entends, pas de sport sportif).

Je suis faite ainsi.
J'aime dormir plus que ce que mon corps ne réclame.
J'aime rêvasser des heures entières les yeux dans le vide.
Je reporte toujours à après demain ce que je peux faire demain.
Je préfère rester chez moi plutôt que d'aller me ballader.
Je ne range jamais ce que je déplace (bon ok, je le fais des fois mais seulement parce que je ne supporte pas le bazard).
Les super actifs et les passionnés m'épuisent.

Heureusement, je suis organisée :
J'ai un grand frigo et plein de placards.
J'accumule les ensembles de lingerie et ne jette aucun vêtement.
Je prends des douches froides pour raffermir ma peau.
Je travaille vite mais sans efforts.
Je ne prévois rien le matin des jours de repos.
J'évite de salir trop de vaisselle.
Je vénère mon micro-ondes.
Mes collègues m'informent de ce qui se passe dans le monde.
Et j'ai choisi des amis qui me comprennent.

Il ne manque plus que de gagner au loto, et je pourrai enfin être épanouie :-)

Leçon n°3


Tenter une approche discrète

Anticipation

Mon homme s’apprête à vivre sa première sortie en public.
Depuis une heure, il se pavane dans le salon, entièrement nu à défaut de sa cage, comme JE l’y oblige depuis qu’il vit sous Mon toit.
Il se contemple dans la glace (c’est vrai qu’il est beau !) : il a besoin de gonfler son ego.
JE l’observe.
Il dissimule son inquiétude derrière une excitation apparente, Me demandant sans cesse de lui donner quelques indices sur ce qui l’attend.
JE ne suis pas agacée ; J’en suis d’ailleurs amusée.
C’est sa première soirée en tant qu’esclave et JE comprends son anxiété.
Mais en tant que Maîtresse, JE l’oblige à se taire, en haussant la voix et le fessant violemment.
Afin de porter sa concentration sur l’essentiel, à savoir sa totale dévotion pour Moi, JE le fais mettre à quatre pattes et lui enfonce un plug qu’il devra porter jusqu’à ce JE décide que son cul serve à autre chose.
A ce moment, Mon ton devient plus rassurant mais reste ferme. Après tous ces mois de dressage, il est prêt désormais. Il sera Ma fierté ce soir, JE n’en ai aucun doute.
La confiance sans limite qu’il Me porte sait aussi le réconforter.
A cet instant, il est totalement redevenu un esclave, laissant derrière lui sa journée d’homme …

Il ne dit plus un mot au moment où JE remplis mon sac de voyage de sa tenue de petite pute et des accessoires qui serviront à ses punitions.

Assis par terre au milieu de la chambre, il M’admire en train de Me préparer. Il pourrait passer des heures à Me regarder Me maquiller, Me coiffer et M’habiller. Et quand J’enfile Ma longue robe en latex noir et Mes bottes à talons aiguilles, ses yeux sont pétillants. JE les lui fais baisser immédiatement.

Puis, JE lui enfile son collier et lui caresse tendrement la tête.
Il est temps de partir maintenant, il le sait.

Leçon n°2


Lui offrir des ouvertures

Nouveau contact

Ma nouvelle annonce est en train de porter ses fruits.

Un homme, visiblement bien sous tout rapport et surtout célibataire sans enfant, vient de m'envoyer un mail pour Me présenter sa quête.
A première vue, Je pense que nous pourrions nous entendre car Moi comme lui recherchons une relation suivie basée sur la Domination psychologique.
Il n'a d'expérience du SM que deux séances vécues il y a déjà quelque temps, autrement dit aucune.
Mais il est désireux de se soumettre à une femme et d'apprendre à lui appartenir progressivement.

Je suis interpellée par ce nouveau courtisan soumis.
Je lui ai donc répondu que Je suis disposée à ce que nous échangions nos visions d'abord par MSN afin d'apprendre à nous connaître davantage et découvrir si nous pourrions nous entendre.

J'attends désormais de le lire...

Leçon n°1


Se présenter sous son meilleur jour

JukeBox : Tendre S

Ma très chère et tendre S
Ce n'est pas par paresse
Si mes lettres vous paraissent
Ecrites comme on blesse
Serait-ce que le bonheur ne finit pas par S
Je vous le confie et même vous le confesse
Ma tendre S ma tendre S
Vous savez ce n'est pas par faiblesse
Si certains de mes faits vous blessent
Mais il ne faut croire mes caresses
Qui mentent comme elles respirent car est-ce
Possible d'éprouver aujourd'hui de la tendresse
Amicalement et de façon chevaleresque
J'embrasse votre joli front ma tendre S
Si depuis quelques temps je vous délaisse
C'est que de vous rien il ne reste
Hormis une paire de bas des laisses
La fessée n'aura duré que le temps d'une messe
Trois nuits deux jours mais est-ce
Encore possible de nourrir de l'allégresse
Le goût du gras très peu pour moi je le confesse
Je suis plutôt du genre cuisses qu'on fesse
Cuisses qu'on fesse ma tendre S
Est-ce que le bonheur ne finit pas par S
Je vous le confie et même vous le confesse
Amicalement et de façon chevaleresque
J'embrasse votre joli front ma tendre S
Ma tendre S ma tendre S.

Miossec

Vous, elle, tu

- Nous nous tutoyons ou nous nous vouvoyons ?
- Tutoyons-nous ; vous vouvoyez souvent ?
- Je tutoie comme je vouvoie
- Moi, je me tue à tutoyer, mais tout me voue à vouvoyer
- Vous nous voyez nous vouvoyer ?
- Nous voirons ; je veux dire, nous verrons
- Tout à fait, toutefois tout nous fait nous tutoyer; d'ailleurs, qui vous vouvoie ?
- Mes parents, mais je ne les vois jamais.
- Ainsi, vos vieux vous vouvoient sans vous voir
- Et toi, qui te tutoie ?
- Mon oncle, mais seulement chez moi
- Donc, ton tonton te tutoie sous ton toit
- Oui, mais mon neveu ne veut nous vouvoyer
- Et que faites-vous des dames ?
- Tutoyons les veuves et vouvoyons les tantes
- Mais ma tante est veuve ; elle vouvoie son toutou et tutoie sa voiture
- Vous n'aurez qu'à louvoyer, tantôt la tutoyer, tantôt la vouvoyer
- Et les nouveaux venus, les vouvoierons-nous ?
- Je veux voir les nouveaux venus nous vouvoyer. Les nouveaux non « vouvoyants » se verront renvoyés comme des voyous
- Et les non voyants ?
- Les non voyants vouvoieront !
- Même au nouvel an? J'aimerais vous y voir, sous leur nombre les non « vouvoyants » vont vous noyer
- Au nouvel an, votre dévoué n'envoie de voeux qu'aux « vouvoyants » non dévoyés.
- Vous vous fourvoyez!
- Je ne me fourvoie pas, monsieur, mais je me fous de vous revoir!
- Alors, allez-vous faire voir !

Sub2Me

Même si les règles imposées de façon quotidienne sont une trop grande contrainte pour mon nouveau prétendant, celui-ci présente tout de même des prédispositions à devenir un véritable soumis.
Certes elles sont legères, car il n'en ai qu'à la phase de désir, mais il faut que JE sache les saisir et les modeler pour en faire des dispositions.
La forme de l'éducation que JE vais devoir lui prodiguer est nouvelle pour Moi.
En effet, contrairement à mon précédent soumis, il n'a aucune idée de ce qu'est de vivre dans la soumission et il est empli de craintes par rapport à ce que JE pourrais lui faire ou lui faire faire.
JE vais donc devoir apprendre à commencer un dressage depuis le début ... lentement, doucement, tendrement, attentivement, précisément.
La première chose à faire étant de lui retirer tout sentiment de liberté, au moins dans un premier temps, quand il est en Ma présence.
Et surtout, lui enseigner la patience et la confiance.
...
Alléluia ! Il est à l'instant en train de Me faire sa déclaration. Il s'est relevé de son lit pour Me dire qu'il veut vraiment que JE l'amène à devenir un vrai soumis, Mon soumis.

Il Me semble ne pas avoir ressenti une telle joie depuis longtemps !

12 22 32 33 36

J'ai l'immense plaisir de vous informer que je continuerai à rédiger ce blog ... car je n'ai pas gagné le jackpot. D'ailleurs, je n'ai rien gagné du tout (je n'ai qu'un seul numéro).
Mais 20 personnes ont remporté chacune 9 millions d'€uros.
9 millions ... tsssssss petits joueurs.
Moi, c'était 180 Millions ou rien. Et bien c'est rien !

180 000 000

Dans quelques minutes, le tirage de l'€uroMillions va être lancé ... Il y a 180 Millions d'€uros minimum à distribuer aux gagnants du 1er rang ou du 2ème rang si personne n'a trouvé les 5 numéros et les 2 étoiles ... Des chances supplémentaires donc !
A ce propose, parlons de la chance ou plutôt des probabilités de gagner :
Survolez l'Allemagne en avion avec l'annuaire téléphonique de ce pays.
Choisissez au hasard un nom parmi les 70 millions de personnes, puis sautez de l'avion avec un parachute.
Et bien, vous avez autant de chances que la première personne que vous croisez soit celle que vous avez choisie que d'avoir les 5 numéros et les 2 étoiles et de gagner le milliard 180 millions de francs qui sont mis en jeu ce soir ...
Mais cela ne nous empêche pas de rêver et même d'y croire un peu.
Et moi, j'ai joué et désormais, j'attends avec impatience de découvrir si ma vie va changer ...
Alors, je croise les doigts pour moi ...

JF D ch h s

Et bien ça y est ... JE viens de modifier mon annonce sur le site de rencontres auquel JE suis abonnée.
JE ne suis plus une Maîtresse qui cherche un couple pour jouer avec Mon soumis.
Puisque ce dernier a décidé unilatéralement de ne plus vivre Ma domination et de nous quitter moi et Moi, JE Me mets donc en quête de son remplaçant.
JE sais que cela ne va pas être simple car JE suis très exigeante. Normal, non ?
Et il est hors de question de retomber sur un fantasmeur !
Mais JE suis aussi très patiente.
Alors, avis aux lecteurs ...

Collection automne hiver


Choisissez la taille et la couleur, JE Me ferai un plaisir de vous le faire essayer ...

Et maintenant, que vais-JE faire ?

Elle a dit : "ça t'amusait de jouer à l'esclave quand tu avais le choix ? Nous verrons si ça t'amuse encore maintenant que tu n'as plus envie ... Tu ne veux plus ? C'est encore mieux. Mais JE connais tout de toi, tu comprends quel immense pouvoir cela Me donne ? Alors, voilà ce qui va se passer : JE dirai, et tu feras. Et tu feras bien, tu feras de ton mieux, tu feras avec empressement, tu feras tout ; parce que sinon, J'exercerai mon pouvoir ... Et, ça, tu ne peux pas te le permettre. Tu vas obéir, mieux que jamais. Non pas pour Me faire plaisir, encore moins pour te faire plaisir. Non... tu vas obéir par crainte, pour contenir Ma colère et empêcher qu'elle ne te détruise. Est-ce bien clair pour toi ? Tu as bien compris ta situation ? Bien, car il n'y aura plus jamais d'autre explication, ni avertissement, ni aucune compréhension de Ma part ..."

Plus t'en mets, plus t'en as







Petit clin d'oeil à Mister T.
Je t'aime ...

Prétendant

JE viens d'avoir un échange par MSN avec Mon prétendant soumis, celui que J'avais nommé sub2Me.
Enfin, devrais-JE plutôt dire, Mon ex-prétendant soumis ... car c'est avéré, il fait (définitivement ?) partie de la catégorie ignorants-joueurs !

Les premières règles imposées, pourtant si basiques, pour démarrer l'éducation d'un futur dévoué sont bien trop contraignantes pour lui.
Il prétend vouloir rechercher une relation suivie mais dans laquelle les jeux SM seraient un agrément.

OUI ! Vous avez bien entendu : un agrément sans contraintes quotidiennes !!!
J'hallucine !

A Mon avis, ce type se cherche une nana ou pire une maîtresse qui pourrait l'aider à réaliser certains fantasmes sexuels limites vanille, mais certainement pas la soumission.

Ai-JE du temps à consacrer à ce genre d'individus ?
Ai-JE envie de M'encombrer d'un amant ?

Certes non (heu ... quoique ... Il faut aussi que JE pense à moi N) !
Mais comme JE laisse toujours une deuxième chance aux débutants, JE pense que JE vais tout de même l'utiliser pour M'entrainer.
Attendons toutefois de voir si ce qu'il attend d'une séance correspondra à ce que MOI J'en exige.

Mais JE suis certaine qu'après M'avoir rencontrée une première fois, il M'implorera pour qu'il y en ait une deuxième puis une troisième puis ...

OUT !!!

Les ignorants, les curieux, les (petits) joueurs, les indécis, les fantasmeurs, les détraqués, les obsédés sexuels et tous ces minables qui trainent leur queue par ennui ! DEHORS !!!

Fetichiste, Moi ?

Tout de suite les grands mots !!!
Non, j'aime mes chaussures c'est tout :-)


14 Novembre 1903

Toi, qui me paraissais si grande, après de longues années d'impatience, j'ai fini par te dépasser en prenant à témoin le judas sur ta porte.

C'est dire comme tu étais petite !

Toi, qui me tenais la main pour dormir, je técoutais vivre près de moi en coupant ma respiration juste parce que j'avais déjà peur que tu me quittes.
C'est dire comme tu étais vieille !

Toi, qui m'as accueillie parmi les tiens comme ta propre petite fille, je t'ai toujours considérée comme étant bien plus que ma famille.
C'est dire comme tu étais bonne !

Toi, qui m'as élevée, éduquée et instruite sans jamais un seul signe de dépit, je suis fière d'avoir tout appris de toi.
C'est dire comme tu étais patiente !

Toi, qui souffrais en silence pour moi, je t'ai épargné mes petits tracas et gros bobos.
C'est dire comme tu étais aimante !

Toi, que j'ai négligée pour prendre mon envol et vivre ma vie de femme, tes pensées allaient toujours vers moi.
C'est dire comme tu étais aimable !

Toi, qui as traversé le siècle entier et qui a mis un pied dans le IIIé Millénaire, j'avais fini par rêver que tu étais éternelle.
C'est dire comme tu étais belle !


Pas un seul jour depuis que j'ai fêté mes deux mois ne s'est écoulé sans que je n'ai pensé à toi.
Et tu ne l'as jamais su ; du moins, je ne te l'ai jamais dit.

Tu aurais eu 103 ans aujourd'hui ...
Et tu me manques ;-(

Blogger.com

Je me suis trouvé un nouveau hobby, qui, j'ose le dire, flatte mes penchants voyeuristes, ou tout du moins une légère tendance à la curiosité mal placée.
Mais je vous rassure immédiatement, c'est une activité tout ce qu'il y a de plus légal, et GrAtUiT de surcroît ...

Depuis quelques jours, je m'intéresse de près aux blogs, mais d'une façon très particulière.
En réalité, je ne m'intéresse pas vraiment à leur contenu. C'e sont les personnes qui se cachent derrière leur pseudo qui attisent toute ma curiosité.
Quand j'en découvre une qui me paraît intéressante, je veux tout savoir d'elle ...

Alors, je cherche, je clique, je lis, je tourne, je commente, je suis à l'affût de quelque indice croustillant, je parcours les commentaires, je visite les blogs amis, je me glisse dans les liens, je fais appel à Google, bref, je mène l'enquête.

C'est ainsi que j'ai pu reconstituer en détail la double vie d'une jeune femme au travers de ses différents blogs et de ceux qui parlent d'elle à demi-mots, et qui, évidemment, n'ont rien en commun les uns avec les autres et surtout pas le pseudo.
J'ai même réussi à retrouver des publications effacées !
Il va sans dire qu'elle ne souhaite pas que la vérité soit dévoilée, donc je la garderai précieusement pour moi. (Heu ... je crois que c'est en cela que c'est légal).

Mais peut-être ne suis-je pas la seule à avoir ce genre de loisirs ?
Vous ? Oui ? .... PERVERS !

En tout cas, je m'amuse comme une petite folle.
Et après tout, si vous ne voulez pas que l'on remonte jusqu'à vous, contentez-vous de rédiger un journal intime que vous cacherez dans votre table de chevet.

Et il est inutile que vous tentiez pas de faire pareil pour moi ...
Je n'ai qu'un seul blog (si si promis !) et tout y est !!!

Petit dictionnaire des mots rares

ABNIER (S') :
Se sacrifier, faire preuve d'abnégation.

"Admirable ambiguïté de la phorie qui veut qu'on possède et maîtrise dans la mesure où l'on sert et s'abnie".
(Michel Tournier : Le Roi des Aulnes)

JukeBox : Sous les jupes des filles

Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles.
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles.

Elles, très fières,
Sur leurs escabeaux en l'air,
Regard méprisant et laissant le vent tout faire.
Elles, dans l'suave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur terre,
C'est leurs robes légères.

On en fait beaucoup,
Se pencher, tordre son cou
Pour voir l'infortune,
À quoi nos vies se résument,
Pour voir tout l'orgueil,
Toutes les guerres avec les deuils,
La mort, la beauté,
Les chansons d'été,
Les rêves.

Si parfois, ça les gène et qu'elles veulent pas
Qu'on regarde leurs guiboles, les garçons s'affolent de ça.

Alors faut qu'ça tombe :
Les hommes ou bien les palombes,
Les bleres, les khmers rouges,
Le moindre chevreuil qui bouge.
Fanfare bleu blanc rage,
Verres de rouge et vert de rage,
L'honneur des milices,
Tu seras un homme, mon fils.

Elles, pas fières,
Sur leurs escabeaux en l'air,
Regard implorant, et ne comprenant pas tout,
Elles, dans l'grave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur cette terre,
C'est leurs robes légères.

Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles.

Alain Souchon

Un autre regard

J'imagine toutes ces images dérobées qui volent dans notre imaginaire, surtout depuis que la technologie mobile a offert à nos tentations la liberté de leur discrétion.

N'avez-vous jamais songé à immortaliser la beauté de vos désirs secrets ?

N'avez-vous jamais pensé à découvrir la face ca
chée d'un instant ?

Ne souhaitez-vous donc pas être émerveillés au delà de ce que vous voyez déjà, en dessous du niveau des regards ?

Ne me mentez pas.
Nous aimons tous les clichés volés ; ils nous dévoilent un rêve et nous font effleurer l'inaccessible.


En voilà un qui m'a été restitué...
Et je vous l'offre, en toute intimité.


Nouveau départ

En général, je déteste le dimanche.
Et celui-ci avait plutôt mal commencé.

Malgrès mes efforts psychologiques pour ne pas me laisser aller à la depression post largage, mon corps a refusé de se jeter hors de la couette avant .... 18h !
Que je hais ce morceau de viande quand il décide à ma place. Grrrrr

Mais quand j'ai lu mes mails (à 18h01 donc), un immense frisson m'a envahie, ma faisant oublier l'état léthargique dans lequel j'étais plongée depuis plus de 13h.
Un instant, je suis redevenue sublime.

Il m'a dit oui ... Ce cher petit être a accepté que je le reprenne en main.

N'allez pas croire qu'il s'agit de cet idiot qui aurait changé d'avis et qui reviendrait la queue entre les jambes pour implorer mon pardon.
De toute façon, il est OUT !
Non, il s'agit de l'autre, celui que je nommerai sub2Me, avant de lui trouver un joli nom de soumis une fois qu'il aura fait ses preuves.

Doucement, je renais.
Moi, la Maîtresse fauchée en plein vol.
Moi, la maîtresse abandonée.

Petit sub2Me, je viens de t'édicter les premières règles de notre future vie.
Accepte-les dans un profond respect et suis-moi sur le chemin de ton éternelle soumission.

Maîtresse N dirait : "Bienvenue à toi. Maintenant, à genoux et vénère-Moi à jamais !"
Moi, je dis : "Youpiiiiiii !!!"

C'est beau finalement un dimanche.

J'y cours !

Elista sera en concert le 17 décembre au Zénith de Paris en première partie d'Hubert-Felix Thièfaine et le 19 décembre à la Boule Noire.

Désolée Hubert, je t'adore, mais la couleur de la Boule m'attire bizarrement ...

Courrez-y, ce groupe est génial et vous aurez peut-être l'occasion de m'y croiser.

(Et cliquez sur le titre)

Allez, Hop !

Faire reset, ok, ça, c'est fait ...
Désormais, il faut passer à autre chose.

J'ai donc immédiatement repris contact avec un gentil jeune homme que j'avais délaissé pour tenter de rendre l'autre un peu plus heureux.
Tsssss

Je compte bien l'amener doucement à atteindre les tréfonds de son âme.
Il a l'air gentil, volontaire et désireux d'apprendre.

Alors s'il te plait, pardonne moi de t'avoir laissé en suspens.
Ce n'était qu'un tout petit moment, rien qu'un court instant, rien d'important...

Laisse moi devenir ta Maîtresse, laisse moi le pouvoir de te montrer le chemin, laisse moi te poser ton collier, laisse toi devenir mon esclave ...

Reset

Chaque fois c'est le même cinéma ...

"Quand dans l'amour
Tout s'effondre
Toute la misère d'un monde
N'est rien à côté d'un adieu"
(Cf. JukeBox).

A chaque rupture, on se rejoue le film douloureux de la lamentation.
Pleurs, cris, déprime, jeun, laisser-aller, envies suicidaires etc.
Et pire, supplications (reviens-moi, je t'en supplie lalalalala).
Et on attend gentiment que le temps fasse son oeuvre !

Bref, PITOYABLE !

Donc NON ! Je ne tomberai pas dans ce piège.
Je tiens trop à moi pour devenir aussi minable, et surtout ma fierté si bien placée d'Espagnole pur sang me rappelle sans cesse à l'ordre.
Et surtout, je ne lui ferai pas ce plaisir.

Je ne vais pas rentrer dans les détails ; tout ce que je peux dire c'est que c'est nullissime ... Grrrrrr

Re bref, et re NON, je ne succomberai pas non plus à la colère.
Elle se retourne toujours contre nous. Et franchement, je n'ai pas envie de m'infliger de punition (même si ce garnement en mériterait un belle !).

Et re re bref, et re re NON, je ne culpabiliserai pas non plus.
J'estime avoir fait tous les efforts mis en mon immense pouvoir pour sauver cette relation.

Donc, NON NON NON, je ne suis pas malheureuse.

Mais comment faire pour si bien m'en sortir ?

C'est simple, je fais risette ...

JukeBox : Vivre ou Survivre

Heure sonne matin
Pleure chagrin
Et repasse le film humide
Du passé dans les yeux

Court bien trop court
Notre amour
Et les appels au secours
Savent qu'un sourd n'entend pas ce qu'il veut

Et pourtant il faut vivre
Ou survivre
Sans poème
Sans blesser tous ceux qui l'aiment
Être heureux
Malheureux
Vivre seul ou même à deux

Mais vivre pour toujours
Sans discours
Sans velours
Sans les phrases inutiles
D'un vieux roman photo

Fleurs fanées meurent
Noir et blanc
Seules couleurs
D'un futur qui est déjà le passé pour nous

Et pourtant il faut vivre
Ou survivre
Sans poème
Sans blesser ceux qui nous aiment
Être heureux
Malheureux
Vivre seul ou même à deux

Et pourtant il faut vivre
Ou survivre
Sans poème
Sans blesser ceux qui nous aiment
Être heureux
Malheureux
Vivre seul ou même à deux

Mais vivre en silence
En pensant aux souffrances
De la terre et se dire
Qu'on est pas les plus malheureux

Quand dans l'amour
Tout s'effondre
Toute la misère d'un monde
N'est rien à côté d'un adieu


Et pourtant je veux vivre
Ou survivre
Sans poème
Sans blesser tous ceux que j'aime
Être heureux
Malheureux
Vivre seul ou même à deux

Daniel Balavoine

Etrange Regard


Une visite chez le docteur des yeux ...
Et votre vision du monde en est boulversée !

JukeBox : C'est quand le bonheur ?

Je suis pendu à vos lèvres
espérant le mot, espérant le oui
qui sauverait ma vie

je suis pendu au téléphone
mais qu'y a-t-il de plus moche ?
au téléphone, aphone qui sonne et personne qui ne décroche

je suis pendu à votre cou, dans le plus beau de mes rêves
mais je ne me réveille jamais près de vous
et j'en crève

je suis pendu sous vos fenêtres au pied de l'arbre
peut-être demain la petite fleur qui va naître
vous racontera mon chagrin

c'est quand le bonheur ?

je suis pendu à cet espoir que vous m'avez soldé
je suis presque sur l'autre soir c'est moi que vous avez regardé

je suis pendu par les pieds, tout rouge et le souffle coupé
à chaque fois que le hasard me dépose devant votre nez

je suis pendu à la cravate dans mon costume crog macabé
il parait que vous faiblissez devant les hommes bien habillés

je suis tendu c'est aujourd'hui que je viens vous offrir ma vie
peut-être oserais-je parler à quelqu'un d'autre qu'à mes pieds

c'est quand le bonheur ?

et puis ce goût amer est venu tapissé ma bouche
je viens de conquérir son coeur mais c'est louche
car qui ne peut ses vieux amours, c'est quand parle l'amour
aussitôt qu'on le gagne, décidément c'est pas facile tous les jours

c'est quand le bonheur ?

Cali

Mon Homme, Mon Maître

Puisque vous voici
Entrer dans mon errante vie
Par un joli jour d’hiver
J’ai déposé ma fierté et mes envies
Pour ne plus rêver qu’à vous plaire

Puisque vous voilà
Impitoyablement joueur
Vous emparant de mon âme
Apprivoisant mon pauvre cœur
J’ai du rendre les armes

Puisque nous voici
Faux et doux amants
Attachés sans aucun lien
Que vais-je faire maintenant ?
Ne pas penser à demain

Puisque me voilà
A m’inventer des rimes
A craindre encore et toujours
De commettre le pire des crimes
Provoquer votre fuite atroce sans retour

Puisque vous voici
A jamais adoré
Je ne peux que vous remettre
Ma liberté vénérée
Mon Homme, Mon Maître

Mon homme, Mon esclave

L’homme a franchi la porte doucement, le regard baissé vers Mes pieds.
A cet instant, il est un esclave.
Et je suis une Maîtresse.
D’un ton ferme, je lui demande de se dévêtir entièrement, sans prendre soin de ses vêtements.
Il s’exécute sans un mot.
Je lui tire la tête par les cheveux et le gifle violemment :
- « Tu me réponds, ‘Oui Maîtresse’ ! A chacun de mes ordres, tu devras répondre ‘Oui Maîtresse’. C’est bien compris ? ».
- « Oui Maîtresse » me dit-il timidement la voix cassée.

Je m’impatiente : mais pourquoi les esclaves sont-ils toujours si lents !?
Je lui attrape l’oreille et l’oblige à se mettre à genoux.
Que ressent-il à cet instant où je sors de mon placard un objet qu’il ne voit pas ?
- « Tiens ! C’est ton collier ! Mets-le et vite ! »

J’observe cet être qui obéit à mes ordres sans rechigner et j’en ressens une immense satisfaction.

- « Tu peux encore partir, je t’en laisse le choix. Mais si tu pars, tu disparais à jamais. Je n’ai pas de temps à perdre avec des indécis. Mais si tu restes … »

Ce petit toutou ne me laisse pas terminer :

- « Je veux rester Maîtresse »
- « Tais-toi ! Ne me coupe pas la parole, insolent ! » lui lancé-je d’un ton agacé et ferme en même temps que je lui donne un coup de pied dans les cotes.
Je veux être bien sûre de son engagement et poursuis donc :
- « Si tu restes, tu m’appartiendras totalement et sans condition aucune. Tu devras te soumettre à toutes mes volontés. »

Je lui laisse quelques secondes de réflexion, mais je connais bien sa réponse :

- « Alors ? Que décides-tu ? »
- « Je veux rester Maîtresse »

A cet instant, il est devenu Mon esclave.
Et je suis devenue sa Maîtresse.

- « Bien ! Je vais t’apprendre l’obéissance, la discipline, la dévotion. Tes désirs ne comptent plus. Tu n’existes que grâce à Moi et qu’à travers Moi. Tout ce que tu entreprendras sera destiné à mon plaisir. »
- « Suis-moi. Ton dressage commence ici et maintenant »
Et je l’entraîne dans la pièce d’à côté …



… Avant que je ne l’autorise à se rhabiller, je lui fais mettre une cage de chasteté : « Désormais, tu la porteras en permanence ; je serai la Seule à posséder la clé. Tu peux partir maintenant. »

Kea for ever





Au moins un homme dont j'ai la certitude que je n'oublierai jamais...





Bruno, je t'ai dans la peau.

Mon Homme

Je n’aime pas les hommes.
Plutôt devrais-je dire que je n’aime plus les hommes.
Je ne les ai plus aimés dès l’instant où je l’ai rencontré, lui.

Avec les manières qu’ils ont toujours quand ils se tiennent là de préjuger de leur puissance.
Désirant et séduisant la femme dans leur combat pour la virilité.
Affichant la suprématie masculine jusque dans leur couche, jouissant égoïstement et se réjouissant du plaisir accordé.
Feignant leur romantisme par la rose valentine pour obtenir la promesse de la reconnaissance éternelle.
Prenant en leurs mains avec fierté les responsabilités des rois du monde.
Croyant en l’amour infini que leur porte la femme simplement parce qu’ils existent.
Ignorant leur splendide ignorance.

NON ! tous ces hommes ne sont pas pour moi. Je les laisse volontiers à d’autres, moins exigeantes sur l’essentiel.

NON ! mon homme n’est pas qu’un homme, il est au-delà.
Il sait s’offrir et se dévoiler.
Il sait se donner sans rien donner.
Il sait se soumettre et obéir.
Il sait prendre sans rien exiger.
Il sait revenir sans partir.
Il sait s’abandonner pour devenir Mien.
Il sait ne plus être un homme pour devenir esclave.

Et je n’avais jamais ressenti l’amour avant.
Le vrai.
Celui qui ne contemple pas son reflet, émerveillé par tant de splendeur et qui ne crache pas aux yeux du monde sa superbe domination.
Celui qui se sait parfaitement imparfait et qui se cache inlassablement de l’érosion de la lumière.
Celui qui n’existe pas que pour lui-même.
Celui qui naît quand un être entend un autre lui murmurer « sers-toi de moi » et qu’il n’en prend pas peur.
Celui qui vit parce que cet être a compris, a accepté et partage jusqu’aux plus sombres recoins de l’autre.
Celui qui bat sans raison, sans attente, sans bénéfice, sans artifice, sans fierté, sans peur, sans reproche, sans optimisme et sans pessimisme.
L’amour qui peut vivre sans amour.
L’amour qui ne se nomme pas lui-même Amour.

Je l’aimerai jusqu’après ma mort sans même avoir passé ma vie avec lui.

Petit dictionnaire des mots rares

ENVIE :
Tache sur la peau ou petit filet de peau près des ongles.

"La voyant ainsi affalée, se mordillant une envie, me bafouant de son regard brumeux et insensible [...] je discernai soudain, avec un frisson fulgurant, combien elle avait changé ..."
(Vladimir Nabokov : Lolita)

Une Sombre Dame

En vous lisant, Lilith, JE découvre vos sombres désirs.
Ils vous ont trompée.
Et votre lame a gravé sur votre porte les preuves de votre égarement.

En vous parcourant, Lilith, JE devine vos tristes pensées.
Il vous a trompée.
Et votre plume a dessiné sur votre toile les preuves de votre tourment.

En vous regardant, Lilith, J'imagine votre heureux envol.
Vous vous êtes trompée.
Et votre aiguille a tatoué sur votre peau les preuves de votre détachement.

JE pourrais vous trouver magnifique Lilith ...
Mais c'est vous qui m'avez nommée La Sombre Dame !

Que Suis-Je ?

Une femme
Une Maîtresse
Une amante
Une amie
Une confidente
Une collègue
Une tyrante
Une esclave (parfois)
Un bon coup (toujours)
Et un charmant taxi.

Et si je suis tout cela pour toi, alors, va pour Madame Noire ...

Qui Suis-Je ?

Ce que je pense de moi
Ce que j'en connais
Ce que je rêve d'être

Ce que je désire dévoiler
Ce que je souhaite camoufler
Ce que je montre malgré moi

Ce que les autres voient
Ce que les autres désirent
Ce que les autres déduisent

Peu importe qui je suis vraiment puisque je suis tour à tour chacune de ces perceptions et un peu de toutes à la fois.

Alors, Que suis-je ?

Entrada

Todo esta qui ...

Moi, moi, lui, eux, à peine elle, et peut-être vous.


Website statistics