Capitalisation des expériences

Lorsque vous vous formez à un nouveau métier, l'animateur vous donne toujours le même conseil : CAPITALISEZ LES EXPERIENCES.
Dans le domaine de la gestion de projets, cela signifie de consigner dans un référentiel tous les projets qui sont menés en les catégorisant par typologie avec le détail de leur déroulement et leur résultat, afin que les fois suivantes, vous ou votre successeur puissiez aisément vous en référer pour vous aider tout en améliorant la qualité de la prestation ou du moins en évitant de commettre les erreurs passées.
Ce qui, la plupart du temps, n'est jamais fait !
Fort heureusement, dans la vie privée, vos expériences sont conservées automatiquement quelque part dans votre mémoire, sans effort particulier. Elles réapparaissent toujours quand vous vous apprêtez à vivre une situation similaire, comme un signal d'alarme. C'est ce qu'on appelle l'Expérience. Et si en plus, vous en tirez les bons enseignements, elle devient Intelligence Pratique.

C'est ainsi que je suis aujourd'hui bien plus intelligente qu'hier.
Et pas uniquement parce que j'ai évité avec brio tous les pièges rencontrés lors de mon expédition métropolitaine ...

Récit :

Il commande un café crème.
Il est 17h15.
Je ne refuse jamais une coupe de Champagne.
En le regardant, je me dis que j'ai vraiment bien fait de m'asseoir à côté de lui dans la salle de séminaire.
Sa proposition de prendre un verre ensemble était naturelle et sympathique.
Je l'ai acceptée spontanément comme si elle venait d'un collègue de bureau et surtout parce que j'avais 1h30 à tuer avant d'aller dîner avec des amis (il n'y a aucun mal à joindre l'utile à l'agréable !).
La conversation est détendue et nous rions malgré nos propos politiquement corrects.
Puis nous nous sourions ...
Il est beau !
Je n'ai pas fait de rencontre depuis bien (trop) longtemps et celle-ci commence à me paraître comme un heureux hasard.
Nos discussions s'écartent rapidement de nos occupations professionnelles.
Il semble intimidé. Je suis rassurante.
Nous nous sommes séduits de toute évidence.
L'heure tourne à une vitesse vertigineuse.
Au moment de nous quitter, il me propose de nous revoir, rapidement.
Etrangement, je ne suis pas angoissée à cette idée. Elle semble m'offrir un nouveau départ, que je suis prête à prendre, enfin.
Jeudi soir ?
Pas facile.
Vendredi soir ?
Difficile.
Samedi soir ?
Impossible.
???
Il doit s'organiser !?
Sa femme ?
Mais où est son alliance ?
Son histoire est compliquée. Il est désolé. Mais je lui plais et il a vraiment envie de me revoir.
Il faut juste que je comprenne et que je sois patiente...
Il a l'air sincère et je suis ... célibataire.
Mon coeur (plutôt mon instinct à ce stade de la relation) me pousse à accepter.
J'hésite ...
Et puis, ça me revient en pleine figure : CAPITALISEZ VOS EXPERIENCES !
Je sors un bout de papier de mon sac que je griffonne rapidement et le lui glisse dans la main par une douce caresse tout en l'embrassant tendrement sur la joue.
Il semble ravi.
Je le quitte dans un joli sourire.
Sans me retourner. Pourtant, j'en meurs d'envie.
Rien que pour voir sa tête au moment où il lit mon message : "TAPE cruche au 06 6969".

Expédition métropolitaine : les 10 règles de survie

Mes camarades aiment à me taquiner en me qualifiant de "vraie parisienne".
Pour ces provinciaux tranquilles, cette définition sous-entend que je ne me déplace jamais sans ma voiture ... et que dès que je fais un pas, du haut de mes talons 10 cm, je suis épuisée et agacée.
A mon sens, cette vision est erronée car la plupart des Franciliens et plus particulièrement les Parisiens intra-muros, préfèrent user de la simplicité et la rapidité du métro, qu'ils vont chercher à pieds et après lequel ils vont même jusqu'à courir.
Je ne partage pas non plus leur préférence. A croire qu'il faille que je conteste tout !
Il est vrai que j'ai la chance de pouvoir me rendre à mon travail en voiture (pour combien de temps encore, je l'ignore, car ma demande officielle et solennelle d'une place de parking attitrée n'a toujours pas l'objet d'une réponse. Ce sujet de la plus haute importante doit probablement être soumis à décision auprès d'un Comité de Direction Générale ou d'une autre instance suprême ...).
En 3 ans, je n'ai pris le métro qu'en de très rares occasions (révision annuelle de titine, blocage des routes en raison du demi centimètre de neige tombé sur la Capitale, départ en vacances en train directement à la sortie du bureau ...).
C'est donc ravie qu'aujourd'hui, en me rendant sur mon lieu de formation (parking payant uniquement Grrrr) j'ai pu confirmer que les bouchons, parfois interminables, étaient beaucoup plus doux que le métro.
Et contrairement aux usagers avisés, je n'ai pas respecté les quelques règles indispensables pour survivre dans ce lieu hostile.

La coquette célibataire que je suis m'a immanquablement poussée à ne pas changer mes habitudes vestimentaires.
En vue de cette formation qui me promettait la présence exclusive de jeunes hommes, en raison de son thème, j'ai opté pour le très joli tailleur dernièrement acquis grâce aux soldes et dont la jupe est juste assez longue pour recouvrir la jarretière des bas, que j'ai assorti d'un chemisier (devinez quelle couleur) offrant un décolleté sobre mais néanmoins sexy. Le tout perché sur des Salomé à talons aiguilles évidemment.
C'est ainsi que je me suis aventurée, très sûre de moi, sur le chemin de ma station ...
Au bout de 2 minutes de marche, les 3kg de mon portable commençaient sérieusement à me tirer sur l'épaule. Le petit vent frais du matin à fait pleurer mes yeux et détruit mon brushing. Evidemment, il a commencé à pleuvoir (ouf, juste un peu).
Et, malgré mon retard, je ne pouvais pas trop accélérer le pas de peur de faire une glissade mais suffisamment pour que j'arrive sur le quai totalement essoufflée.
Je me suis enfin engouffrée dans le wagon, ou devrais-je dire dans le four. Je venais de me rendre compte que j'avais oublié la règle n°1 : ôter son manteau trop chaud avant de monter afin d'éviter les gouttelettes de sueur qui glissent le long du dos et qui font légèrement briller le visage !
Non seulement le fait de caler son manteau entre les lanières de son sac à main évite de trop transpirer mais il permet aussi de créer un espace (presque) vital devant vous, nécessaire pour ne pas avoir le nez collé à la chevelure non lavée d'une demoiselle ou pire à la chemise humide d'un grand monsieur (qui, lui, a pensé à retirer sa veste !).
Malheureusement, derrière, c'est une autre histoire. Je n'avais rien pour me tenir à l'écart de la partie médiane de l'homme qui se tenait derrière moi, probablement très gêné ; et j'ai finalement remercié ma petite tête d'avoir omis de retirer la seule protection qui la séparait de ma jupe.
Miraculeusement, j'avais pensé à la règle n°2 : Prendre un balladeur MP3 pour tenter de distraire votre attention, vous faire oublier qu'à cet instant précis vous faites partie de la race bovine, entassés dans une bétaillère et surtout ne pas entendre les grands chlouuuuups des baisers des deux amoureux post adolescents que le mauvais sort vous a octroyés comme voisins et qui sont scotchés l'un à l'autre comme s'il ne faisait pas assez chaud (je hais les couples !).
La règle n°3 consiste, autant que possible, à trouver le bon écartement pour les jambes qui vous assure l'équilibre suffisant en cas de freinage intempestif ou de virage trop raide. Celle-ci, je la connais par coeur, héhéhé ! Seulement voilà, mes deux jambes servant à bloquer la sacoche de mon ordinateur étaient un peu trop rapprochées. Dommage pour le pied droit de l'amoureux transi qui s'est reçu un gentil coup de talon (et toc !). Cette règle implique la règle n°4 de ne jamais s'encombrer de bagages lourds.
Au bout de 20 minutes de station débout agrippée à la barre, je commençais à regretter mes charentaises et le confort de ma voiture.
Puis un miracle s'est produit, entraînant la foule à l'extérieur.
J'allais enfin pouvoir m'asseoir et retirer mon manteau.
J'ai choisi pour la fin du trajet une place parmi les 4 fixes (pour ne pas être délogée), celle près de la vitre et dans le sens de la marche. Celle dont tout le monde rêve !
J'ai vite déchanté.
D'abord, en m'apercevant que les yeux pervers du type assis en face de moi étaient fixés sur mes cuisses que ma jupe et ma position assise avaient largement découvertes. Je venais de découvrir la règle du port obligatoire du pantalon (de plus, le contact avec le skaï des millions de fois souillé est désagréable au plus haut point).
Ensuite, parce que c'est précisément de cet endroit que s'échappe toute la chaleur, juste au niveau des chevilles. Règle n°6 : mettre de la crème anti jambes lourdes avant de quitter son domicile.
C'est à ce moment là, où je commençais malgré tout à me détendre un peu, que je me suis rendue compte que les opérateurs de téléphonie mobile avaient étendu leur réseau au monde souterrain m'obligeant à considérablement augmenter le volume de mes oreillettes pour couvrir les 3 conversations, très irritablement sonores, de pétasses non moins irritables.
Je me suis toutefois efforcée à rester la plus calme possible dans la perspective d'une éventuelle rencontre heureuse lors du séminaire. Je tentai donc de m'assoupir un peu malgré le braillement de la musique (qui m'a généreusement rendue hermétique à la misère de 5 SDF venus mendier).
Règle n°7 : si vous voulez dormir dans le métro, il est conseillé de poser votre tête contre la vitre ou la laisser pencher en avant. Si vous avez la fameuse idée de l'adosser à la barre métallique qui surplombe votre siège, attendez-vous à repartir avec une petite bosse. En effet, l'être humain reconnu pour son profond respect envers ses semblables et pour son empathie, a pris l'habitude pour reposer ses fesses de jeter tout son poids violemment sur le strapontin situé juste derrière vous. Ma bosse est semble-t-il proportionnelle aux 95kg de viande de ce charmant rappeur !
Règle n°8 : préférer les contes de Perrault à la littérature de Nietzsche ou de Cioran lors des déplacements en transports en commun.
Mon voyage est enfin arrivé à sa fin. J'ai finalement été heureuse de respirer le bon air extérieur.
Contrairement à mes craintes, je n'étais pas en retard. J'ai pu marcher tranquillement jusqu'au sublime hôtel qui m'accueillait pour ma formation et ainsi retrouver tous mes esprits et me concentrer sur mon objectif.
C'est souriante et pimpante que j'ai fait connaissance avec l'assemblée, parfaitement conforme à mes espoirs. Des hommes, jeunes, intelligents, bien habillés et très à l'écoute de mon humour.
J'avais retrouvé mon élément ...
... Jusqu'à l'heure du déjeuner et de la pause "repoudrage de nez" : tout mon maquillage avait coulé sur mes paupières et mes joues.
Règle n°9 : passer par la case toilettes directement après le métro avant tout contact avec la civilisation.
Règle n°10 : ne plus jamais prendre le métro !

PS : Bravo à tous ceux qui m'ont lue jusqu'au bout.

Juke Box : Ma mélodie

J’aimerais trouver les mots
Les mots justes, les mots qu’il faut
Mais tous les mots sont démodés
Tu sais

Alors j’écris je cherche encore
Le mot vrai
Le mot plus fort
J’ai l’impression qu’j’trouverais jamais
C’est vrai
Je sèche comme tu vois
Et toi

Tu me dis qu’elle est mélo
Tu me dis qu’elle aimait l’eau
Ma mélodie

Tu me dis qu’elle est mélo
Qu’elle aimait l’eau ma mélodie
La musique de tes mots
S’impose
S’installe sur ce thème
Je t’aime

Tu me dis qu’elle est mélo
Tu me dis qu’elle aimait l’eau
Ma mélodie

M

Cliquez sur le titre du message pour voir et écouter.

Mariage

Mes petites humeurs racontées avec un grand humour, noir bien entendu !

J'ai raté mes deux mariages. Ma première femme est partie ; la seconde est restée...
[Pierre Doris]

Il y a au moins un mariage qui rend un homme heureux : celui de sa fille.
[Marcel Achard]

Un amant apprend à une femme tout ce qu'un mari lui a caché.
[Honoré de Balzac]

Un mariage est soit une corne d'abondance, soit une abondance de cornes.
[San Antonio]

Les célibataires en savent plus long sur le mariage que les hommes mariés. Sans quoi, ils ne seraient pas restés célibataires.
[Robert Rocca]

Une vie après la mort... c'est aussi improbable qu'une vie sexuelle après le mariage.
[Jonathan Lynn]

Un mois avant le mariage, il parle, elle écoute. Un mois après le mariage, elle parle, il écoute. Dix ans après le mariage, ils parlent en même temps et les voisins écoutent.
[Pierre Véron]

Le célibat ? On s'ennuie. Le mariage ? On a des ennuis.
[Sacha Guitry]

Un bon mariage serait celui d'une femme aveugle avec un mari sourd.
[Montaigne]

Le mariage met fin à beaucoup de brèves folies par une longue sottise.
[Friedrich Nietzsche]

L'amour est un plat vite écoeurant, quand le mariage lui sert de sauce.
[John Vanbrugh]

Le mariage est le miracle qui transforme le baiser d'un plaisir à un devoir.
[Helen Rowland]

Le mariage révèle le masochiste qui sommeille en vous.
[Régis Hauser]

On s'étudie trois semaines, on s'aime trois mois, on se dispute trois ans, on se tolère trente ans et les enfants recommencent.
[Hippolyte Taine]

On devrait toujours être amoureux. C'est la raison pour laquelle on ne devrait jamais se marier.
[Oscar Wilde]

L'amour est aveugle, mais le mariage lui rend la vue.
[Proverbe Allemand]

Le mariage est la seule condamnation à vie qui peut être suspendue pour mauvaise conduite.
[Oscar Wilde]

Le mariage n'est pas une loterie. À la loterie il y a des gagnants.
[George Bernard Shaw]

Restriction

Je n'arrive pas à prendre la décision de ne plus écrire sur ce blog et encore moins à le supprimer.
Pourtant, je me sens oppressée de ne pas pouvoir y exprimer tout ce que je voudrais vraiment, non pas à cause des éventuelles remarques que je pourrais recevoir de la part de parfaits inconnus mais parce que je suis lue par des personnes un peu trop concernées par mes récits.
Encore ce soir, j'ai rédigé un post que je suis incapable de publier.
Je veux me libérer de cette contrainte.
Je veux être LIBRE.

Je ne sais pas encore ce que je vais faire.
Je pense que dans un premier temps, je vais restreindre l'accès à mon blog.
Si vous le souhaitez, vous pouvez m'envoyer vos adresses mails à madame-noire@hotmail.fr pour que je puisse vous donner l'autorisation.
Je songe également à créer un nouveau blog pour le remplacer (ou pas).
Mais il se peut aussi que j'abandonne l'idée de faire partie de la bloggosphère.

A bout

Je n'avance plus ...
Aussi loin que je puisse me souvenir, je n'ai jamais ressenti un tel vide !
Tout m'ennuie et je suis si fatiguée.
Je ne prends plaisir à rien.
Ni à sortir avec mes amis,
Ni à porter les nouveaux tailleurs que je viens de m'offrir grâce aux soldes,
Ni aux orgasmes que je m'octroie occasionnellement entre deux réunions,
Ni à écrire sur ce blog que j'ai tant chéri.
Je suis juste là.
Etrangement, je ne suis pas malheureuse ... le vide est si léger !
Evidemment, je ne suis pas heureuse ... la nature a horreur du vide !
Simplement, je me demande ce qu'il y a au bout ... Et peut-être ai-je un peu peur.

Au bout

J'arrive au bout ... Mais de quoi ?

Evolution


Un peu de féminisme me sera vite pardonné ... non ?

L'autoroute

La vie est une autoroute.

Nous avons été jetés sur celle-ci plutôt qu'une autre, au commencement.
nous y avançons, seuls, enfermés dans notre bulle d'éducation, de culture et de conditionnement.
Des millions d'autres autoroutes nous serons à jamais inaccessibles.
Il nous arrive, au détour de nos humeurs, de prendre en stoppe un compagnon de route, placé là par hasard au moment où nous passons.
Il nous accompagne, sur tout le trajet, ou seulement pour une étape.

Les autres nous entourent, parfois ils nous suivent, quelques fois il nous doublent, souvent ils nous sèment.
Nous laissons des signes, des traces. Nous klaxonnons ceux qui nous plaisent ... mais personne ne s'arrête.
Tout va toujours beaucoup trop vite !

Nous assistons à des accidents de parcours, les leurs, les nôtres.
Mais toujours nous reprenons le chemin.
Les regrets dans le rétroviseur et l'espoir dans le volant.

Le monde extérieur, avec ses intempéries et ses belles éclaircies, nous fait tour à tour ralentir ou accélérer. Il nous fait peur et nous fait hésiter à regarder en face ou nous donne envie de flâner et de laisser notre main caresser le paysage à travers la vitre.

Nous avançons ... à l'aveugle.
L'autoroute de la vie n'indique aucune direction.
Elle est à sens unique et ne nous offre que quelques options de déviation, qui nous mènent irrémédiablement à une autre autoroute et à d'autres déviations.
En propulsant notre carrosserie, nous croyons maîtriser l'itinéraire et choisir notre destination.
Alors que nous n'avons tout juste que des alternatives : faire monter ou laisser sur le bord (par amour), rester dans sa bulle ou entrer dans une autre (par envie), aller tout droit ou à droite (par obligation), sortir à la première bretelle ou à la suivante (par instinct).

Dans notre bulle, nous avons l'illusion de la liberté, l'illusion du choix, l'illusion de la liberté de choix.
Alors que même cette bulle, nous l'avons construite avec nos contraintes et nos désirs inexpliqués.
Mais en aucun cas par choix !

Le travail, c'est la santé

Je travaille dans une société régie par un pouvoir présidentiel despotique limite féodal qui considère que l'attribution d'une place de parking sous-terrain est un privilège uniquement réservé à ceux qui bénéficient déjà de privilèges (hauts postes à haute responsabilité et à hauts salaires avec voiture de fonction et costumes très chers portés sur des corps à donner la gerbe rien qu'en les imaginant s'en dévêtir).
On me retire aujourd'hui l'emplacement que j'occupe depuis 3 ans sous prétexte que mon Directeur qui me le prêtait gentiment est parti. J'en suis ravie, la marche à pied va me raffermir les cuisses et les fessiers et améliorer mon endurance.

[Les Prolo dans le métro]

Cette société applique également une répartition équitable de ses richesses en n'augmentant jamais les plus bas salaires pour pouvoir distribuer plus d'argent à ceux qui ne paient pas le plein d'essence de leur grosse berline ni leur déjeuner. Ceci dans le but de rendre plus juste l'obligation à l'impôt sur le revenu.
Elle sait également récompenser sous forme de 14ème mois les efforts fournis par les demoiselles à être plus que performantes.
En 4 ans, je n'ai pas eu une seule réévaluation d'appointement mais je dois avouer qu'avoir perdu 10 kg m'a vraiment aidée à être plus professionnelle et compétente et ainsi à bénéficier de primes de fin d'année (dois-je aussi remercier mes jupes courtes et mes talons hauts ?). Il faut vraiment que je persévère dans cette voie.
Grâce à une gestion des Ressources Humaines sans failles, j'ai pu bénéficier d'un changement de poste très récemment qui va augmenter mon investissement physique et intellectuel sans pour autant augmenter mon pouvoir d'achat en proportion.


[Les riches, c'est fait pour être très riches,
les pauvres très pauvres,
et les femmes saines d'esprit et de corps
(baisables quoi !)]

Ce système fonctionne tellement bien qu'il est appliqué dans la plupart des entreprises.
Il faut dire qu'il permet une occupation du territoire francilien parfaitement équilibrée.
En effet, les gens importants résident dans les quartiers les plus chics de Paris, à proximité des sièges sociaux, réduisant ainsi l'usure de leur voiture neuve gratuite, favorisant leur vie de famille et leur épargnant trop de fatigue. La classe moyenne quant à elle préfère vivre en périphérie car elle adore dépenser des calories dans les transports en commun et que les arrondissements populaires n'offrent que des logements auxquels elle n'a ni droit ni moyen d'accès.
J'ai le bonheur de louer un très coquet studio de 30m² au coeur de la sublime banlieue sud.
Le loyer augmentant tous les ans considérablement plus vite que mon revenu, deux options favorables à mon équilibre sanitaire s'offrent à moi : rêver d'une studette de 17m² beaucoup plus loin qui me permettrait de courir plus longtemps après le RER ou réduire mes dépenses en apports énergétiques favorisant ainsi la perte de poids.
En plus, comme je vis seule sans enfant, mes arrivées tardives à mon domicile dues au temps de trajet ne provoquent aucun conflit relationnel ni aucun problème d'organisation. Je suis donc on ne peut plus zen.

[Offrez de la galère aux prolétaires célibataires]


Que j'aime mon travail ! En plus de la santé, il m'apporte un immense bonheur au quotidien ...

You've got a mail

Tous les jours, des millions de messages transitent à travers le monde via nos boîtes de courrier électronique.
Beaucoup n'ont aucun intérêt, surtout les courriels professionnels !
D'autres peuvent nous faire sourire, ou nous faire fantasmer (je pense au calendrier du Quinze de France. Hmmmm !).
Très peu d'entre eux retiennent mon attention.
Aujourd'hui, j'ai reçu celui-ci et j'ai eu envie de vous le faire lire.
C'est aussi une façon de tromper le manque d'inspiration qui me caractérise depuis quelques jours.
Lisez le jusqu'au bout. Puis relisez le de bas en haut, ligne par ligne.
Je l'ai trouvé ingénieux.


Dans notre parti politique, nous accomplissons ce que nous promettons.
Seuls les imbéciles peuvent croire que
nous ne lutterons pas contre la corruption.
Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous:
L'honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.
Nous démontrons que c'est une grande stupidité de croire que
les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé.
Nous assurons, sans l'ombre d'un doute, que
la justice sociale sera le but principal de notre mandat.
Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s'imaginent que
l'on puisse continuer à gouverner
avec les ruses de la vieille politique.
Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que
soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d'influences
nous ne permettrons d'aucune façon que
nos enfants meurent de faim
nous accomplirons nos desseins même si
les réserves économiques se vident complètement
nous exercerons le pouvoir jusqu'à ce que
vous aurez compris qu'à partir de maintenant
nous sommes le XYZ, la "nouvelle politique".

PS : Vous pouvez remplacer XYZ par le parti de votre choix !

Vide

Plus d'envie
Plus de désir
Plus de sentiment
Plus de sens
Plus de goût
Plus d'émotion
Plus d'inspiration
Plus de motivation
Juste, plus rien ...

Punition

Dans toute éducation, quelle qu'elle soit, la punition est nécessaire pour inculquer et faire respecter les règles établies.
Les parents mettent au coin leurs enfants ou leur interdisent de sortir ou de regarder la télévision et les professeurs envoient leurs élèves en colle.
La punition est d'autant plus indispensable dans le "dressage" d'un soumis qu'en tant qu'adulte et volontaire pour appliquer la loi de sa Maîtresse afin d'apprendre pas à pas à lui appartenir, il agit souvent en connaissance de cause.
Il est courant que les soumis, et pas forcément les plus masochistes d'entre eux, provoquent volontairement la faute afin de subir un châtiment corporel.
Il est vrai que les douces "tortures" font partie intégrante de la relation D/s car elles sont l'expression physique de la Domination mais elles sont aussi, il faut bien l'avouer, la réalisation des fantasmes des deux partenaires.
La Maîtresse doit donc savoir faire la distinction entre les rapports "ordinaires" nécessaires à l'éducation que sont les devoirs imposés, les exercices demandés, les règles de vie et de comportement à observer et les entraînements physiques, et les vraies punitions, celles qui viennent remettre le soumis dans le droit chemin duquel il s'est égaré en commettant, volontairement ou pas, un affront à l'une de ces règles.
La punition doit, par conséquent, être juste au regard de la faute commise mais surtout elle ne doit pas plaire au soumis qui la subit.
La punition doit l'amener à comprendre qu'il a mal agi et à lui ôter toute envie de recommencer.
Elle ne doit pas être le prétexte à une séance de Domination physique, même si elle peut en prendre la forme. D'ailleurs la punition peut prendre d'autres formes que la douleur.


Mon soumis a pour l'instant deux règles précises à respecter. Il les connaît et les applique parfaitement. Ce sont les premières règles de base pour commencer son éducation et donc les premières d'une future longue liste.
Mais il connaît aussi les règles moins formelles telles que le comportement humble à tenir en Ma présence et la manière de s'adresser à Moi à l'écrit ou à l'oral.
Il a souvent (trop souvent) la fâcheuse tendance à oublier ces règles informelles et peut parfois adopter un comportement tout à fait contraire à celui qu'il est censé avoir, notamment lorsque notre relation D/s est en mode 'off' (au moment de faire les courses ou de dîner au restaurant par exemple).
Aujourd'hui, il a commis une erreur en Me parlant vraiment mal.
Il le sait ; il devra subir, quand JE le déciderai, sa punition, sans se plaindre et en Me remerciant. Et elle durera le temps que JE jugerai utile.

Leçon n°23

Avancer pas à pas

Aveux intimes d'une jeune femme

J'ai connu mon premier "vrai" rapport sexuel, celui du dépucelage, à l'âge de 17 ans.
Je sortais avec un garçon depuis deux mois. Nous formions un couple et c'était donc avec lui que je devais franchir le pas.
A cette époque, j'étais sous l'influence inconsciente des codes de moralité de notre culture machiste. J'étais une vraie fille. Je ne devais offrir mon corps qu'à quelqu'un de confiance, quelqu'un qui en serait digne.
Malgré le choix du partenaire, j'ai eu la sensation de m'être faite avoir.
Je vivais pour la première fois les difficiles épreuves de la relation amoureuse et notamment celles de la soumission sentimentale. La pire ... Celle qui vous empêche d'être vous-même.
Fort heureusement, j'ai fini par reprendre le dessus. La lassitude a terni l'amour, me faisant prendre du recul et à mon tour, dominer.
Le sexe n'en a été que meilleur.
J'ai mis un terme à cette relation au bout de 2 ans et demi quand la domination n'était devenue que mépris et dégoût.
Puis j'ai rencontré l'homme qui allait devenir mon mari et avec lequel je suis restée 10 ans.
Durant tout ce temps, j'ai connu l'échangisme, la bisexualité, le milieu SM et l'infidélité.
L'échangisme ou mélangisme était pour moi un jeu que j'aimais pratiquer entre amis. Nous fréquentions occasionnellement les clubs libertins mais je n'ai jamais voulu "baiser" avec des inconnus. J'ignorais encore pourquoi. Je suppose aujourd'hui que je me refusais de représenter le cliché de la soumission sexuelle féminine véhiculé par les idées machistes de notre société. Je ne voulais pas être une "salope". Et puis surtout cela ne correspondait pas à mes fantasmes.
C'est à cette époque que j'ai connu un vrai rapport bisexuel. Depuis toute jeune, j'étais attirée par le corps des femmes. J'ai souvent embrassé mes copines et j'adorais cela. Et là enfin, j'ai pu toucher, caresser et lécher une femme. Je ne suis pas bisexuelle, dans le sens où je ne ressens pas de sentiments amoureux pour une femme. Je ne recherche pas non plus à avoir des rapports sexuels avec une femme. En réalité, ce n'est pas la bisexualité qui m'intéresse mais plutôt la plurisexualité. Je crois que je n'aimerai pas coucher avec une femme s'il n'y a pas un homme avec nous.
C'est aussi à cette époque que j'ai mis un pied dans le milieu SM. Nous étions fréquemment invités aux soirées parisiennes. J'ai découvert un monde nouveau qui étrangement me semblait familier. Je regardais ces corps à moitié nus se déplacer à 4 pattes aux pieds de leurs Maîtres et Maîtresses, obéissant au moindre de leurs ordres avec vénération. Ils se faisaient attacher, fouetter, humilier sous mes yeux admiratifs. Je n'ai jamais pratiqué à cette époque.
Puis, j'ai tout laissé tomber pour redevenir une épouse exemplaire.
A un détail près, j'ai été infidèle. J'ai eu 3 liaisons extra-conjugales.
La première était sentimentale. J'étais sur le point de me marier. Elle a cessé dans les pleurs mais c'était bien mieux ainsi. Nous n'étions pas faits l'un pour l'autre.
La deuxième n'a été que purement sexuelle. Pendant 2 mois, j'ai pris le plaisir que je ne trouvais plus à la maison. Cette liaison s'est finie rapidement comme toutes les histoires sans amour.
La troisième a mis un terme à mon mariage. Ma plus grosse erreur.
Je ne suis pas une infidèle dans l'âme. Je suis plutôt une passionnée, une véritable amoureuse.
L'infidélité est pour moi une façon d'espérer de trouver un meilleur ailleurs et elle n'arrive simplement que quand il est trop tard de sauver ce que nous avons ici.
C'est mon point de vue et j'ai bien conscience que beaucoup de gens, notamment les hommes, ne le partagent pas ; qu'il s'agit pour eux d'un simple divertissement qui peut durer toute une vie.

Interrogation d'un soir de famine

Pourquoi Mc Do ne livre pas à domicile ?

Aveux intimes d'une jeune fille

Toute petite déjà, j'étais attirée par le sexe.
Je n'ai jamais cru aux cigognes ni aux choux et aux roses.
Mes premières expériences ont démarré lorsque j'avais environ 4 ans avec le fils d'un couple d'amis de mes parents. Chaque fois que nous nous voyions, nous faisions l'amour. Nous nous précipitions nus au fond d'un lit ; nos ébats, faits de baisers et de caresses intimes, duraient des heures. Nous savions exactement ce que nous faisions et nous avions déjà compris à l'époque que notre amour devait rester secret, que les adultes ne le comprendraient pas. Il a cessé le jour où nous avons été découverts en train de nous embrasser. J'avais 6 ans...
Je me suis toujours caressée. Je connaissais bien mon intimité. Je n'ai jamais ressenti d'appréhension à la présenter à mes amoureux de l'école primaire. Je savais que son mystère aux yeux des autres pouvait être un grand pouvoir.
Plus grande, j'offrais régulièrement mon corps aux mains de mes deux voisins, plus jeunes.
J'adorais ces moments où je m'abandonnais sous leurs caresses "innocentes". Ils n'étaient là que pour mon plaisir.
Et puis un jour, vers 14 ans, en me caressant, j'ai connu mon premier orgasme. Malgré mon esprit avisé, je n'ai pas bien compris ce qui m'arrivait. En pleine adolescence, c'était un mélange de plaisir et de culpabilité.
A ce moment là, j'ai su que, même moi, je n'échapperais pas au poids de la culture judéo-chrétienne et de surcroît machiste de notre société et que je devrais ruser pour qu'elle ne soit pas un frein à mon épanouissement sexuel.
J'aurais voulu ne plus grandir ... les adultes rendent le sexe dégradant !

La vérité n'est pas toujours bonne à entendre


Je n'aime pas reprendre ce que je lis sur d'autres blogs, mais là ... Je ne pouvais pas faire autrement. C'est trop drôle !

Interrogation fièvreuse

Je me demande si les Maîtresses professionnelles maintiennent leurs séances malgré un état grippal aggravé.
Je suppose qu'elles n'ont pas le droit à la prise en charge par la CNAM de l'arrêt maladie et qu'elles ne bénéficient pas de JRTT.
Mais bon, vous les voyez éternuer toutes les 30 secondes, se moucher, cracher leur toux et parler avec une voix de canard pendant qu'elles attachent, fouettent et godent leurs soumis ?
Hmmm ...
Déjà, moi, j'avais l'air ridicule face à une assemblée de coincés du cul alors elles ...

Voyage de rêve

5hoo, DRIIIIING le réveil ! Je le balance à terre.
Allez, je prolonge mon état léthargique jusqu'à 5h30.
Je n'ai dormi que 2hoo.
Ma tête va exploser, je le sens.
Les kleenex usagés s'amoncellent au pied du lit.
Mon nez me fait mal. Haaaaaa ! Horreur devant la glace : il est rouge et il commence à peler.
J'avale trois tonne de cachets.
Je me glisse sous la douche. Ouf ! il y fait chaud.
6h15, je démarre la voiture. Il y fait froid. Mais il fait encore nuit !!! Je veux dormir, ouinnn.
7h00 : "Madame s'il vous plait, enlevez vos bottes pour le contrôle". Hein ?! Quoi ?! D'abord, c'est Madame Noire ducon ! Et encore un qui ne s'intéresse qu'à mes chaussures.
7h00mn10s, je suis pieds nus sur le sol glacé de ce maudit aéroport.
7h01 : "Puisque je vous dis que c'est du sirop contre la toux ... P'tain, ça se voit pas que je suis malade, connasse ? Non, je n'ai pas d'ordonnance ; on t'a jamais dit que les pharmacies vendaient aussi des médicaments sans prescription ? Bon, ok, ok, je le goûte pour vous prouver que je ne suis pas une terroriste qui envisage d'empoisonner le pilote. Je peux remettre mes bottes ?".
7h30 : mon avion pour Strasbourg décolle enfin. Je vais pouvoir dormir ...
Tu parles, j'étouffe, je tousse, j'emmerde tout le monde. ça tonne dans mes oreilles. Mon nez coule, il éternue et mon maquillage a foutu le camp sur mes joues.
9h30 : "Holalala ! T'as une sale tête. Ca a pas l'air d'aller. T'as la grippe ? Ha, je t'embrasse pas pour la nouvelle année mais le coeur y est ..."
Bande de crétins, fait chier, mais qu'est-ce que je fous là ?
10h00-17h00 : j'ai chaud, j'ai froid. J'ai froid, j'ai chaud. Ma boîte de 150 mouchoirs est presque vide. Comment je vais faire ? "Tu sais que fumer ne va pas aider à améliorer ton état". De quoi j'me mêle, trouduc. Je ne comprends rien à cette foutue réunion. J'ai 39 de fièvre. "T'inquiète, dans 5h00, tu seras dans ton lit". Grrrrrr "Je te tue comment ? ".

Mais quel est le crétin qui a inventé la conscience professionnelle ?

Vu d'en haut ...

Tout est beaucoup plus beau.

Sincérité

Je ne sais pas pourquoi j'ai créé ce blog.
Je ne sais plus...
Il existe depuis à peine deux mois, et déjà je me pose la question de sa légitimité, de son intérêt, de ses bienfaits.
Je viens de relire un par un tous les messages que j'ai publiés, et les autres aussi.
Il se peut que j'ai eu besoin d'exprimer des sentiments à un moment de ma vie que je croyais être une transition ; de les coucher sur la toile comme pour mieux les comprendre et les accepter.
J'ai voulu aussi y raconter en vrac les événements de ma vie, ce qui me passait par la tête, mes envies du moment.
J'ai eu envie de me lire en face car je n'arrivais pas à me voir dans le miroir.
Je crois également que c'était une façon comme une autre d'occuper mes soirées tout en faisant l'effort intellectuel de la conception, de la rédaction et de la création "artistique".

Mais je me rends compte aujourd'hui que la femme exposée sur ces pages n'est pas tout à fait moi.
Certes j'impose naturellement des limites à mes aveux mais un double processus d'autocensure s'est installé progressivement.
D'une part, je m'oblige à taire ce que j'aurais réellement besoin de dire parce que je suis lue par les personnes concernées.
D'autre part, je m'efforce de donner une image de moi qui soit la plus agréable possible, probablement dans un souci semi-inconscient de plaire et d'être rassurée.
J'ai comme créé un personnage "public" dès lors que j'ai eu les premiers commentaires.
D'ailleurs même mon nom Madame Noire n'est pas le mien ; on me l'a donné à mon insu pour me raconter ailleurs, et je me le suis approprié, malgré tout, comme un nom de scène.

Bien évidemment, elle n'est pas tout à fait une autre.
Je vis les expériences et les émotions racontées (à quelques exceptions près).
La façon dont est constuit ce blog est inspirée par ma personnalité et les messages sont rédigés avec mon style, mes mots, mes perceptions.
Et c'est quand même moi sur les photos !
Je ne voulais pas faire de ce blog un roman.

Donc, aujourd'hui, j'ai comme un goût amer de fausse sincérité.
Je me demande vraiment pourquoi je continue à m'accrocher à ce blog si je ne peux pas y être moi-même.
Mais il est probable que toutes ces interrogations soient intimement liées aux engagements que j'ai pris pour 2007 de me recentrer sur moi-même et que soit ça va vite me passer (comme toutes les résloutions) soit je vais me rendre compte que finalement donner l'image de quelqu'un qu'on voudrait être c'est aussi une partie de soi-même.

Donc, peut-être à suivre ...


Voeux


Une photo de la Matière Noire pour changer de Madame Noire


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