Faire part

L'ordinateur de Madame Noire a le regrettable plaisir de vous faire part de sa disparition,
survenue de façon encore mystérieuse, à cet instant précis, sur son canapé, seule.

Mes pensées vont :

- à la femme de son soumis indécis, qui ne devrait pas se réjouir trop vite car le problème n'était pas Madame Noire,
- aux femmes de ses quelques amants, avec l'espoir qu'elles prendront exemple sur elle (à savoir, disparaître aussi),
- aux femmes de ses nombreux prétendants qui sans le savoir perdent là leur plus grande rivale,
- à ses lecteurs qui vont vite l'oublier,
- à son soumis indécis, ses quelques amants et ses nombreux prétendants, qui ne l'ont jamais méritée,
- et enfin, égoïstement à moi, qui risque de m'ennuyer ferme.

Selon ses volontés, aucune cérémonie ne sera organisée.

Liberté ait son âme,
Que son blog repose en paix ...

Dernière interrogation avant fermeture

Quelles sont les motivations qui poussent un homme à dire à une femme qu'il en est amoureux alors que c'est faux ?

Mais qu'est-ce que c'est ?

De Monsieur à Mademoiselle : Votre chien

" Mademoiselle,

Je n’ai pas vu la nasse mais de plein gré je m’y prélasse.

Tout à mon plaisir de jouer, tout à mon envie de vous lier. Toujours à guetter l’instant, à choisir le moment. Possédé par l’envie de sortir les cordes et de vous mettre à mes ordres. Je n’ai pas vu le lacet.

Affamé de votre l’image, seulement attentif à vous voir si peu sage. Grisé de vous posséder, comme saoulé de vous désirer. Totalement concentré à vous entraver, imaginant liens de fer et de chaînes pour vos menottes. Je n’ai pas vu le collet.

Jouissant de vous, de vous soupirs, de votre contentement. Mon ego satisfait de votre plaisir, gonflant mon orgueil à vous faire jouir. Aveuglé, je prenais, vous donniez, je me servais de vous, vous vous offriez à moi. Je vous ai imaginée soumise et je n’ai pas vu l’emprise.

A donner, à souffrir, par la chair et le plaisir, un filet s’est tissé. Sans aucune pudeur j’ai posé des liens sur vos mains sans voir que vous posiez les vôtres sur mon cœur. Je comprends maintenant que je ne maîtrise rien, quand une femme se donne c’est elle qui pose ces liens.

Le dominé n’est pas celui que je pensais. La soumise n’est pas celle que je voulais. En devenant ma putain vous avez fait de moi votre chien.

Monsieur, votre dévoué."


Merci à vous, Monsieur, de m'avoir permise de publier ce magnifique texte qui en quelques lignes traduit tous les sentiments mon actuelle vie.

Et vous lecteurs et passagers, avides de douceur, je vous invite à aller vous délecter des lettres de Monsieur, qui vous transporteront dans un monde de Suavidad.

06 06 07


Mauvais anniversaire, Connard !!!


Strip tease

Paris est merveilleux.
Ce soir, pour la première fois, j'ai mis les pieds dans un club de strip tease.
Un truc haut de gamme.
Il y en a deux à Paris, le Hustler club et le Pink Paradise.
C'est dans le premier où je suis allée.

Le cadre est sympa. Les filles sont toutes superbes.
Elles s'altèrnent deux par deux sur les pistes de danse qui leur sont réservées, avec des barres le long desquelles elles peuvent se trémousser.
Certaines sont de véritables expertes. Elles parviennent à se maintenir tout en haut rien qu'avec leurs jambes. Je me demande encore comment elles arrivent à réaliser de telles prouesses !
Elles dansent chacune pendant 10 minutes, et au bout de 5 elles enlèvent le haut.
Tout est parfaitement minuté.
Ensuite, elles racolent. C'est à dire qu'elles vont de table en table pour tenter les clients à un strip nu intégral dans un salon privé.
Ca vous en coûtera 3 tickets, à savoir 84 €uros.
A ce prix là, Madame est la bienvenue mais elle ne peut que regarder (ceci-dit, il n'y a pratiquement pas de femmes dans l'assistance). Sinon, c'est 6 tickets.
Mais pour un seul ticket, vous pouvez demander une danse à table... bof bof.
Mes camarades ont préféré le nu privé (comme je les comprends !). Et j'ai eu le droit de les accompagner.
Merci à eux !
Toutefois, j'imagine leur frustration : interdiction formelle de toucher.
Même moi, quand j'ai demandé à la demoiselle de palper ses seins silliconés pour voir quel effet ça fait, je n'en ai pas eu le droit. Elle me paraissait gentille pourtant.
Grrrrrrrr. J'aurais bien aimé, moi !

Un peu plus tard, un jeune homme (enterrement de vie de garçon oblige, d'après ce que j'ai compris) a mérité de monter sur scène, de se faire déshabiller (sauf caleçon et chaussettes ... beurk !) par 5 bombes à poil, de se faire fouetter avec sa ceinture (prestation très très médiocre je dois l'avouer ... c'est là que l'on remarque la limite de ces filles !), et de marcher à 4 pattes (Qu'est-ce que j'aurais voulu en être à ce moment là !!!).

Bilan : j'ai passé un excellent moment dans ses trente premières minutes mais à Pigalle, pour ce prix là, on a le droit de toucher et même bien plus ...

Juke Box : Parodie de Noir Désir - L'homme pressé

Dérision dérisoire.
Ca ne me touche pas... mais j'en rirais presque.

Quand Madame Noire se simplifie la vie

- Alors, avec V ?
- C'était génial
- Tu vas le revoir ?
- Pourquoi faire ?

- Et tu vois toujours B ?
- Pas assez
- Appelle-le
- Pourquoi faire ?

- Qu'as-tu pensé de J ?
- Il me plait grave
- Je t'organise un rendez-vous
- Pourquoi faire ?

- Ca se passe comment avec N ?
- Il ne s'intéresse pas à moi
- Laisse tomber alors
- Pourquoi faire ?

- Tu as des nouvelles de S ?
- Il s'intéresse à moi
- Tu devrais creuser
- Pourquoi faire ?

- Et O et P ?
- C'était juste un plan cul pas terrible
- Arrête des les voir
- Pourquoi faire ?

- Tu m'as parlé de L
- Il est amoureux de moi
- Lui as-tu dit que toi non ?
- Pourquoi faire ?

- Et notre cher K ?
- J'en suis dingue
- Avoue-le lui
- Pourquoi faire ?

- Madame Noire, tu devrais te distraire davantage.
- Pourquoi pas ?

Quand Madame Noire va à la chasse

Tout le monde trouve sa place ...

Les hommes mariés (heureusement tous moches !) auprès du bar
Les autres dans mes pas.
Les femmes mariées auprès de leurs enfants
Les autres dans mon ombre.
Le plus gai dans un lit.
Les gays dans la cuisine.
Et moi, dans mon élément.


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