Le verdict fut sans appel.

Celle qui ne m'a jamais épargnée de sa franchise, celle qui n'édulcore jamais les mauvaises nouvelles, celle qui ne tourne pas autour du pot et qui n'y va pas par 4 chemins, celle qui m'avoue toujours tout même quand je ne veux pas l'entendre, celle qui ne m'a jamais menti ni pour me faire plaisir ni pour me manipuler, celle-là même qui pour toutes ces raisons est la seule en qui j'ai une confiance aveugle, ne s'est pas gênée ce matin pour m'annoncer froidement :
"54 kg ! Poulette, arrête de bouffer du chocolat en matant la télé, tu viens de gagner 1,5 kg de graisse bien placée. Tu n'es plus toute jeune tu sais, et si tu continues, tu vas finir comme ta mère".

Putain d'hérédité !

Je déteste quand je ne suis pas gaie. J'en veux à la terre entière quand ça arrive.
Pourtant, la vie, c'est sérieux ; très très sérieux même, à écouter les gens.
Moi, personnellement, je la trouve dérisoire, ridicule, insignifiante.
Mais ce n'est pas pour cette raison que je suis exclue des secrets de famille ; ce n'est pas pour m'aider à préserver mon âme innocente. Non ! C'est parce qu'on me considère encore comme l'enfant révoltée que j'ai été et qu'on évite de provoquer ma colère. C'est dingue comme les parents refusent de voir qu'on a changé ! Je suis pour eux toujours cette gamine opposée à tous les codes.
En réalité, ils n'ont pas tout à fait tort ; je demeure celle qui faisait ses devoirs dans les escaliers alors qu'elle venait de recevoir un beau bureau. Sauf qu'aujourd'hui, je préfère rire que de me battre, avancer seule que de lutter contre des moulins à vent. Ils ne l'ont pas compris. Je le vis très bien. D'ailleurs, ça m'amuse.
Mais, parce que je suis devenue malgré tout et malgré moi une adulte, parfois (deux à trois fois dans l'année), comme ce soir, à des heures tardives et alcoolisées, on me fait des révélations.
Oui, la vie (des autres) est sérieuse. Et je n'aime pas.
Comment aimer, comment comprendre qu'un enfant puisse faire peur à ses parents, en les menaçant, en les insultant, en violentant sa sœur, en s'auto-détruisant ? Comment imaginer qu'une mère en arrive à mettre sa propre progéniture à la porte, se résolve à le livrer à la rue ?
Je connais le monde, sa décadence et sa souffrance. Et c'est pour cela que j'ai décidé de m'en détacher. Mais comment rire, d'un rire cynique, lorsque ses malheurs touchent des proches ?
Non, ce soir, je ne ris pas... et je n'aime pas, mais pas du tout !

- Salut Mme Noire, tu as l'air en forme
- ça doit être l'hilarité ambiante
- non, c'est autre chose ... Tu as pris du poids !
- [gloups]...[conserver son humour] Ah tu me le confirmes, merci. J'avais un doute.
- tu es mieux comme ça
- je suis mieux grosse ? [rire soutenu pour garder sa ligne...de conduite]
- Tsss, [se rattrape], c'est juste que [s'accroche] tu étais un peu [lutte] trop mince avant...

Je ne sais pas encore comment le prendre ... Je vais demander l'avis de ma balance.

Ne dit-on pas que ce sont les meilleurs qui partent en premier ?

Ce soir, un super blog est mort, un autre subsiste.
Vraiment, la bloggosphère est un monde cruel et injuste !

Mort aux titres

Je ne catégorisais plus.
Je ne titrerai plus !

Voilà c'est dit !
C'est déjà assez galère comme ça pour rédiger des articles, s'il faut en plus se creuser la tête pour leur trouver un titre ... De toute façon, je n'ai jamais été douée pour ça. Il faut qu'ils soient percutants pour donner envie de lire la suite, qu'ils résument rapidement l'esprit, qu'ils ne soient pas trop longs pour tenir dans la fenêtre, etc., etc., etc. Bref, trop de boulot.
Alors, plutôt que de mettre n'importe quoi, je préfère ne rien mettre du tout. Vlan ! Je boycotte les titres de posts, et c'est tout !!! ; sauf bien sûr quand l'inspiration m'envahit, comme là (vous avez remarqué, hein ? J'ai eu un coup de génie là.)
Aaaaah je me sens plus légère d'un coup, libérée d'un poids.
Comme quoi, mieux vaut ne pas en avoir que d'en porter un qui ne sied pas.
Et oui, un titre ça se mérite !

C'est en rentrant chez moi le soir que j'apprécie le plus de vivre seule.
Pas une fois en 5 ans je n'ai regretté que personne ne m'attende à la maison.
J'aime mon indépendance. Je suis fidèle à cette liberté. Elle qui me permet (entre autre) de chatter* quand je le veux avec qui je le veux. (ben oui, on ne se refait pas ; il y a des hommes qui préfèrent vivre en cage, moi, j'adore papillonner !).
Mais en me couchant, parfois, une idée stupide me traverse l'esprit:
je ferais bien une grosse infidélité à mon célibat (après tout, j'ai bien le droit d'être infidèle moi aussi !).
Mais ouf ! Le réveil sonne et la nuit a porté conseil...



* féminin de queutter (oui, je sais c'est très élégant)

A/R

"Votre colis vient d'être expédié par Colissimo recommandé. Vous devriez le recevoir d'ici 48h. Merci pour votre commande."

Y'a plus qu'à attendre, en évitant de trépigner sur place d'impatience et de ne plus penser qu'à ça.
C'est dingue à quel point un petit colis de rien du tout peut (donner l'illusion de) changer une vie et celle de son entourage (proche et moins proche).

Heureux qui comme moi hurlent de rire

Je n'ai rien d'autre à faire que rire.
Alors, je ris.
Je ris, je ris de tout, je ris tout le temps.
Et putain, ça fait du bien !
Pourvu que ça dure...


Pour ça, rien de tel qu'une nouvelle chanson tous les dimanches !


Petit Cheminot (La Chanson du Dimanche s02e05)
Vidéo envoyée par lachansondudimanche

Surtout, garder le cap !

J'évolue.
J'ai enfin dépassé le stade d'être contente du bonheur des autres.
Là, j'en ai pitié.
Prochaine et dernière étape : me réjouir de leur malheur.
Je tiens le bon bout, mais il me tarde d'y arriver.

Déclaration

free music



Un étonnant Rammstein qui fait honneur à ma langue maternelle avec de l'humour à se pisser dessus.
Il n'y a rien de mieux et de plus adapté que cette chanson pour déclarer ma flamme.

Je suis morte de rire là (c'est toujours mieux que rien)

P(r)ause

Quel est le comble pour un procrastinateur ?
De remettre toujours à plus tard la lecture du livre sur les solutions à son mal.


Oui, oui, promis, demain je me fais sauter (cf. Sombre ire)

Sombre ire

Voilà que ça me reprend. J'ai envie de tout faire sauter :
la baraque,
mes PV,
les mots de passe,
mon ordinateur,
la banque,
mes tabous,
les pommes (de terre),
sa gueule,
les cadenas,
ma cervelle,
la planète,
et cette connasse de Madame Noire !

Un seul clic, et BOUM !!!
Ce sera rapide et sans douleur (pour moi).

Pink Attitude

Le carrelage de ma salle de bain est... rose !!!
Et même pas un joli rose qui inspire joie et gaieté, voire évoque calme et volupté. Parce que ce rose-là, à la limite, j'aurais encore pu le tolérer.
Mais non, c'est juste rose.
Tout simplement rose.
Basiquement rose.
Scandaleusement rose.
Pour Madame Noire, ça frôle le blasphème. Que dis-je, la provocation éhontée !
Je me souviens avec effroi du hurlement qui est sorti spontanément de ma bouche en découvrant l'horreur. A côté, "Psychose" peut ravaler son célèbre cri.
Je me revois encore faire les 3 pas (ben oui, elle est trop petite ma sdb pour y en faire 100), l'angoisse au ventre, à me bouffer l'index droit en guise de défouloir, à me tirer les cheveux de rage, à me demander comment une telle perversion est possible, à pester contre l'injustice et la cruauté du monde.
Ma souffrance était telle et mon désir de ne plus avoir à le revoir était si fort que je devais, chaque fois que je pénétrais dans ce lieu d'agressivité visuelle, me faire violence pour me retenir de m'y pendre (le rouge du sang coulant des veines de mes poignets aurait fait tâche dans ce décor de poupée défraîchie...).
Mais j'avais signé le bail. Malheureuse !
Et en tant que locataire, il était hors de question de me lancer dans des travaux de rénovation.
Il fallait pourtant que je trouve une solution rapide et efficace à l'hystérie teintée d'humiliation qui me guettait si je ne voulais pas finir enfermée dans un asile d'aliénés (j'aime pas tellement plus le blanc capitonné).
J'ai donc testé, tour à tour, avec toujours le même constat d'échec démoralisant, de :
- ne pas allumer la lumière
- me bander les yeux
- faire 3 km pour aller faire mon brin de toilette chez mes parents (dont la sdb est... marron !)
- ne pas prendre de douche du tout.
Calamité !

Et même si on s'habitue à tout, même au pire (je radote, là), je n'arrivais pas à me résigner.
Trouver un remède à ce mal qui commençait à me ronger le moral devenait vital !
C'est en touchant le fond qu'on peut plus facilement remonter, et c'est en sombrant dans un profond désespoir que me sont revenues en mémoire les leçons de mon existence antérieure de croyante-baptisée-catéchisée-communiée-confirmée.
J'ai donc décidé non seulement de résister à ma vicieuse tentation de destruction massive mais aussi de tendre l'autre joue, non encore rosie.
A ces bonnes résolutions, est venue s'ajouter l'expérience acquise durant mon actuelle vie, dont le bénéfice se confirme au quotidien, qui dicte que l'excès et la démesure aident à supporter la laideur ordinaire.
C'est ainsi que l'on a pu voir Madame Noire coller du rose partout, là il n'y en avait pas (je me suis bien évidemment limitée aux 2m² de commodités ; faut pas pousser mamie dans les orties non plus !) : des fleurs roses, des papillons roses, un abattant rose, un rideau rose, un tapis rose, une brosse à dents rose. Même les bouteilles de shampoing et de savon sont roses !

En voulant soigner le mal par le mal, j'ai peur qu'il ne se soit installé, ce salaud.
En voulant noyé le rose dans le rose, j'ai plongé.
Depuis, je fume des cigarettes roses que j'allume avec un briquet rose. Merci petit Jésus !
Il ne manquerait plus que je fasse repeindre ma voiture et ma panthère en rose, et je pourrais dire adieu à la légende de Madame Noire.
Tout ça pour quelques carreaux en céramique... Je me dis que le prix est cher payé pour avoir tenté de me sortir d'une situation désespérée !

Mais j'interdis quiconque de m'appeler Madame Rose, parce que si ce terrible affront devait arriver, je pourrais me déclarer ce jour-là comme définitivement foutue (il aurait peut-être mieux valu que je me pende tant qu'il en était encore temps...).

Dick thon

Douche du soir, Espoir.

Ah mes souhaits...

free music

On TV

Madame Noire regarde "The barber", des frères Coen himselves.

Petit bijou du 7ème art.

Bah... comme tous leurs films !

DO NOT DISTURB.

Tombe haut

Mon blog part en sucette
Je visite des sites de vulgaires putes
Mon canapé a pris la forme de mon cul
Mon frigo et donc mon estomac sont complètement vides
Je fume comme un pompier
Je me ronge les ongles
Il faudrait que je m'épile
Aucun mail dans ma messagerie
Plus de piles dans mon vibro


Je crois qu'il est grand temps que je rebaise...

Chirurgie caractérielle

Mister T déborde d'ingéniosité.
Je lui ai encore répété avant-hier qu'il devrait consigner par écrit ses théories. Mais comme il ne s'y résout pas, à mon grand désarroi, et que je ne sais que trop bien qu'il ne faut jamais compter sur la mémoire pour nous aider à retenir nos idées lumineuses tout au long de notre vie, je me suis dit que je pourrais très bien utiliser mon propre blog pour les archiver.
Et j'espère qu'il ne m'en voudra pas de rendre publiques ses trouvailles qui risquent par conséquent de se retrouver brevetées par des usurpateurs sans scrupule. Toutefois, et je tiens à le rassurer, ce risque est extrêmement limité dans la mesure où les rares et éphémères passants ne s'intéressent guère aux démarches intellectuelles.
Qu'il me pardonne d'avance de ne pas utiliser avec précision ses propres formulations et qu'il se manifeste si je déforme ou malforme ses recherches.

Donc, parmi ses inventions géniales dont je ne me souviens jamais exactement du nom qu'il leur donne, il y a ce que j'appellerai ici "la chirurgie caractérielle" ou au choix "la chirurgie de la personnalité".

Dans notre société superficielle qui a désigné la beauté comme étant le facteur essentiel à la réussite sociale et à l'épanouissement personnel, il est devenu moins contraignant d'embellir son corps par la chirurgie plastique que de faire des efforts sportifs épuisants, et plus facile de le modifier que de l'assumer tel qu'il est.
Puisqu'il est permis de changer son apparence selon ses envies et ses goûts, puisqu'on peut aujourd'hui gommer ses complexes liés à ses défauts physiques, puisqu'il est donné de rentrer dans la norme des canons esthétiques par un simple coup de bistouri, Mister T se dit qu'on devrait aussi avoir la possibilité de modifier sa personnalité et les comportements inhérents qui font défaut ou qui déplaisent ou qui nuisent à notre vie sociale, intellectuelle, professionnelle, intime, par une opération chirurgicale dans les zones du cerveau formant le caractère visé.
Bien sûr cette nouvelle profession devra posséder son code de déontologie afin d'autoriser la guérison de certaines déviances malsaines et de refuser les opérations dangereuses pour le patient et la société (j'imagine les risques liés à un changement trop radical ou aux désirs pervers tels que la soif de puissance, la force de conviction, le pouvoir de séduction, l'aptitude au mensonge, etc.).
Comme la chirurgie plastique, cette pratique aurait pour seul but l'amélioration de la condition humaine.
Elle permettrait par exemple de réaliser l'ablation de la lâcheté ou d'un trop grand narcissisme, d'améliorer la capacité de réflexion et de prise de décisions, de faire disparaître le besoin de possession, ou d'agir sur la zone de l'acceptation de soi.
Personnellement, je m'offrirai une liposuscion de la fainéantise, une réduction de l'empathie et une légère augmentation de l'ambition.

Mais bon, faut pas rêver. Mister T est un idéaliste.
Et malheureusement, pour que cette invention voit le jour, il faudrait que les gens se rendent compte de leur conne suffisance. Et ça, c'est pas gagné parce qu'il n'existe pas encore de technique pour les obliger à devenir intelligents !

Il n'y a jamais eu de reconnaissance pour les précurseurs...

Arrêt nié

Je hais les araignées.

Pourtant, j'en ai une énorme perchée là-haut.
Trop grosse, trop moche, trop agressive, trop loin pour oser une quelconque tentative d'éradication.
Alors, tranquillement, doucement, progressivement, sournoisement, elle a tissé sa toile.
Elle a élu domicile dans ce recoin vide où elle attend, immobile, comme endormie.
Mais lorsque, dans son efficace piège, s'abattent tristement les rares distractions qui se sont aventurées là par errance, naïveté ou désespoir, en croyant égayer cet air morne de leurs battements d'ailes, elle bondit pour les massacrer et les dévorer aussi sec. Son sommeil n'ayant de trêve que pour le sacrifice, elle ne leur laisse aucun répit, aucune chance, aucun mouvement salvateur.
Elle est devenue la reine d'un lieu déserté de toute espérance de vie. Elle a fait de mon plafond un caveau d'où j'observe, impuissante, sa danse macabre au milieu des carcasses en pleine décomposition, qui sont autant de souvenirs volés de joie et de liberté, vite disparus.

On s'habitue à tout, même au pire.
Je n'ai plus peur de son sinistre jeu de mort. Je me suis accommodée de sa présence silencieuse et funeste. Et même si elle me dégoute par moment, je la laisse envahir et anéantir l'espace vital.
A tel point qu'elle a pondu son hérédité morbide un peu plus bas dans mon intérieur. Sa progéniture poursuit désormais son œuvre de destruction et son règne despotique, dans mon lit.

Mais d'où est donc venu le mâle ?


Besoin de sevrage

Patch pour arrêter de fumer.
Patch pour mincir après la prise de poids dû à l'arrêt du tabac.
Patch contraceptif pour conserver son corps de rêve enfin retrouvé.

A quand les patchs contre l'amour ?
Parce que je reprendrais bien une dose de souffrance, là...

Et ron et ron...

Tourne ta langue 7 fois dans ma bouche avant de ne rien dire !

My name is Noire, Madame Noire

Appelez-moi 005 : Permis de conduire (avec modération).

Plus que 5 points, pas un de moins, et je suis bonne pour le métro...

Je crois que je vais me servir une Vodka-Martini, secouée mais non agitée !

Mettez haut

Con comme il est, il a plu.

Blanca Nieve

Un jour...


... Mon Prince viendra.


Je suis morte de rire !

Mots-clés, audimat et perversion

Mon blog génère très peu de trafic et n'est commenté que très rarement.
Plus de 70% des rares visites journalières proviennent de nouveaux lecteurs, qui restent à peine une minute et qui ne reviennent jamais.
Mais je m'en moque. Je n'ai pas créé ce site pour être lue, non plus pour y débattre et encore moins pour faire des rencontres.

D'ailleurs, je comprends que les internautes ne s'y arrêtent pas : il est chiant à mourir.
D'autant plus qu'il ne parle pas de cul. Et ça, les gens n'aiment pas...parce que les gens (enfin, les hommes) sont sur internet pour le cul et pour se défouler en matant des trucs dégueulasses (mais bon, tant qu'ils restent derrière leur écran, il n'y a pas trop de risque pour la société) surtout quand ils ont tapé des mots-clés très explicites dans leur moteur de recherche préféré et qu'ils ont la mauvaise surprise de tomber (par hasard) sur une Madame Noire incapable de rassasier leur faim.

Au vu de mes statistiques sur ces fameux mots-clés, et d'après une étude sérieuse publiée quelque part par là, dans les méandres de la bloggosphère, qui affirme que tous les internautes surfant sur le web à la recherche d'images pornographiques sont des voyeurs pervers ayant donc un problème grave avec leur sexualité et le monde qui les entoure, j'ai pu constater avec effroi que la grande majorité de mes furtifs visiteurs sont des désaxés totalement dénués de moralité et d'amour.
Non seulement je suis désespérée d'attirer sans le vouloir ce genre d'individus mais je suis vraiment navrée de ne pas les aider ni à les contenter parce que je suis une femme bien, ni à se soigner grâce à des articles psycho-intellectuels sur le comportement sexuel normal à avoir (je peux tout de même via ce post leur conseiller de lire cette thèse qui les aidera beaucoup) . Et fort heureusement, ils ne font que passer et ne laissent aucun message vulgaire ! Ouf, ma vertu et ma réputation sont sauves.

Je suis choquée que ces termes pour le moins scandaleux les amènent jusqu'à moi (quand je pense qu'on raconte qu'on a les lecteurs qu'on mérite!), et encore plus dégoûtée que de tels comportements aussi déviants puissent exister dans notre monde et pire être tolérés (l'État devrait agir ! On pourrait quand même essayer de retrouver leurs auteurs pour les pendre ou les brûler vifs tellement ils sont écœurants et potentiellement dangereux !).
Toutefois, ils ont l'avantage non négligeable de me faire hurler de rire (et oui, il faut savoir faire preuve d'humour pour ne pas sombrer dans l'intolérance), aussi bien, pour certains, par le décalage entre la démarche d'origine et le résultat trouvé, que par leur formulation très...raffinée).

Donc, voici en mots la preuve irréfutable de la pertinence de cette thèse scientifique :
Outre les termes par centaines qui me surprennent tels que "punitions", "dressage d'un soumis", "soumission sexuelle", "Maîtresse sévère", en résumé des recherches relevant d'un certain désordre psychiatrique alors que je n'ai fait que traiter de ce phénomène étrange et typiquement pervers à la mode en ce moment qu'est le BDSM, le plus répandu est celui qui m'outre le plus : COCHONNE. Oui, vous avez bien entendu, COCHONNE ! Et servi aux sauces les plus salasses s'il vous plait : cochonne noire, noire cochonne, madame cochonne, cochonne sans culotte, cochonne infidèle, grosse cochonne en chaleur, cochonne prise par deux mecs, cochonne salope, foire à la cochonne, chérie cochonne, cochonne de madame tout le monde, etc.
J'en suis toute remuée de stupeur !
Alors, vous voyez qu'elle dit vrai cette psychologue ; il faut être déséquilibré pour écrire des saletés pareilles ! D'ailleurs, je ne comprends même pas comment mon blog peut être lié à cette recherche (un bug de Google sûrement).
Et en plus, je suis sûre qu'ils espéraient trouver des photos des parties intimes de cette fameuse Madame Noire Cochonne en gros plan...Beurk !
Je comprends qu'ils soient déçus les pauvres et qu'ils fuient aussi sec, la queue sur l'oreille, vers d'autres lieux bien plus dégradants et intéressants.
Bien fait, bande de tordus !!! Du balai !

Mais ceux qui me font vraiment très peur sont bien pire et d'une incroyable décadence malsaine. Attention : âmes sensibles, abstenez-vous de poursuivre la lecture :
"Baisse de libido au bout de 17 ans de mariage"
"En finir avec la maîtresse de mon mari" (brrr)
"Tromper sa femme et quitter sa maîtresse"
"Tu as épousé une merde de femme"
"Que fait une femme mariée quand elle s'emmerde ?" (on se le demande !)
"J'adore m'épiler le sexe et les testicules"
"Comment avoir un pénis énorme ?"
"Je me suis déjà caressé" (c'est très mal ça !)
"Elle a quitté son mari pour baiser librement"
"Ensorceler un homme pour quitter sa femme"
"Femme mangeuse de merde" (mon préféré !)
"homme marier avec qui je sort depuis 3 ans n arrete pas de mentir" (je laisse les fautes d'orthographe qui dénotent un trouble certain du comportement !)
"J'ai appris par sa femme que mon amant était marié"
"Il jure ne plus voir sa maîtresse, peut-on le croire ?"
"Les capotes sa aide a pas avoir de rupture de frein"
"Mangeuse de foudre à domicile" (c'est risqué ça non ?)
"Mon mari m'a quitté pour sa maîtresse. La sorcellerie peut-elle les séparer et le faire revenir ?"
"Ouillouillouille" (le pire de tous !)
"Photo de couple fessant l'amour dans une salle de sport" (notez le lapsus révélateur de la perversion sous-jacente)
"Ses quand que je vais mourir" (ses quand sa arrivera)
"Une maîtresse femme, qui la trouvera ? Elle est bien plus de prix que les perles" (une vraie perle).

Je vous avais prévenu, ça fait froid dans le dos. Et encore, j'ai résisté à la tentation d'en mettre davantage. C'est qu'ils sont nombreux les timbrés et les obsédés sexuels derrière leur ordinateur ! Mais je me sentais le devoir de vous avertir, Mesdames (si si, j'ai des lectrices aussi. Je le sais, les quelques mots clés que j'ai comme "résolutions 2008", "j'aime mon homme", "la folie des grandeurs", "la vengeance est un plat blablabla", "mariage", "bric à brac", "la maîtresse de mon mari", ce sont forcément des femmes qui les ont écrits !) de faire attention à vous et d'assurer vos arrières, sait-on jamais s'il y en avait un qui avait l'idée de sortir de chez lui un jour... Une femme avertie en vaut deux, non ? Alors, apprenez à les reconnaître, ils ressemblent à vos hommes (d'après ce qu'on m'a dit), mais de temps en temps (à la pleine Lune, en général), ils ont une excroissance au niveau de leur pubis, un truc pas normal, que vous devriez vite trouver bizarre. En plus, on m'a raconté (mais cette fois, ce n'est pas une source sûre) que certains seraient en liberté et se feraient passer pour les maris de pauvres femmes crédules. Mais bon, je suis sceptique sur ce point et je ne voudrais pas vous effrayer inutilement.


Bref, tout ça pour dire que, comme les internautes sont tous des détraqués, si vous voulez créer de l'affluence sur votre site, vous avez tout intérêt à éviter les thèmes trop intello, ou bonbonne, ou niais, ou à l'eau de rose, ou dépressifs, et à placer dans vos textes aussi souvent que possible des mots comme sexe, bite, chatte, salope nue à poil, partouze, fellation, sodomie, pute qui baise avec des godes, anus élargi, et bien sûr des photos évocatrices. Cela plait beaucoup les photos...
Succès garanti !
En revanche, si vous êtes comme moi, qui tiens plus que tout à demeurer discrète dans cette jungle, et que malencontreusement, de tels mots apparaissent dans vos statistiques, n'ayez crainte ; leurs auteurs ne s'intéressent pas du tout aux foutaises que vous écrivez !


PS: Messieurs, il est totalement inutile de m'ajouter à vos contacts MSN, je n'ai pas internet !


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