A peine 10 minutes après que les présentations aient été faites, il me dit :
"Tu es le genre de femmes à attirer les hommes mariés"
devant son épouse...

De quel genre parlait-t-il qui a pu lui sauter si rapidement aux yeux ?
Je n'ai pas osé la question. Peut-être parce que je ne connais que trop bien la réponse.
Je me suis contentée d'un volontairement naïf :
"Et bien, maintenant que tu me le fais remarquer..."
Mais il a fallu qu'il ajoute :
"Tu es la liberté incarnée".


Tentative de décryptage :
L'homme marié désire la femme éprise de liberté d'une part parce qu'elle représente ce qu'il n'a pas (plus) et d'autre part parce que ça le rassure de s'imaginer qu'elle ne l'emmerdera pas avec une histoire d'amour.

Conclusion épidermique (mais extrêmement sensée) :
Ouillouille ! Ça fait froid dans le dos !

Réflexion philosophique limite anthropologique :
A quoi sert de vivre libre si c'est pour vivre sans amour ?
Oui mais à quoi sert de vivre amoureux si c'est pour vivre prisonnier ?
Amour et Liberté sont-ils donc antinomiques et incompatibles?


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